tag:blogger.com,1999:blog-284171822024-03-18T11:50:41.037-04:00J'ai lu...... ce livre, et celui-là, et celui-là...Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.comBlogger880125tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-4818473062877093902024-03-15T14:45:00.000-04:002024-03-15T14:45:01.990-04:00Salammbô<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZhtZT_HlvuIEfsvwu_yjIVghWGTmgrW6xzDeDwL-m21mMQI7txPi9JqZNsgnssrMPrxGUogldlSdCIgaZYt4xEhucPoLUnZi_nV22LZUPjxO6IuL4Hske31MxP-ZR_qtu_MG_VzaqG_OvMBPXcPWFXBuZP8q7K_oJZg0WuFdlx5MUz4NL1VRv/s799/Flaubert%20Salammbo.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="799" data-original-width="485" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiZhtZT_HlvuIEfsvwu_yjIVghWGTmgrW6xzDeDwL-m21mMQI7txPi9JqZNsgnssrMPrxGUogldlSdCIgaZYt4xEhucPoLUnZi_nV22LZUPjxO6IuL4Hske31MxP-ZR_qtu_MG_VzaqG_OvMBPXcPWFXBuZP8q7K_oJZg0WuFdlx5MUz4NL1VRv/w121-h200/Flaubert%20Salammbo.jpg" width="121" /></a></div><p>Depuis quelques années, j'essaie de donner une deuxième (voire une troisième) chance à des écrivains que je n'avais pas appréciés «dans mon jeune temps»... Parfois, cela ne fait que confirmer ma première impression (coucou Mme Sand, M. Dosto) mais souvent ce sont de belles surprises: Maupassant, Camus...</p><p>J'ai donc tenté de nouveau l'expérience avec Gustave Flaubert, dont le roman <i>Mme Bovary</i>, lu quand j'étais dans la vingtaine, m'avait semblé soporifique au plus haut point. J'ai vu passer ce titre intrigant, <i>Salammbô</i>, ici et là sur les forums et les blogues, et j'ai donc jeté mon dévolu sur ce livre, sans toutefois relire le résumé...</p><p>Première surprise, donc: on se retrouve dans l'Antiquité, à Carthage! Et l'ambiance est d'entrée de jeu complètement différente de la tranquille province de la pauvre Emma B. Guerres, chevauchées, tortures, famines, sentiments exacerbés, j'ai cru me retrouver dans un tableau d'Eugène Delacroix! </p><p>J'ai adoré les deux premiers tiers du roman (à part quelques scènes de violence envers des animaux, snif snif!). Les personnages sont originaux et surtout les descriptions sont absolument formidables! On est transporté dans cette ville antique, dans un palais magnifique aux multiples chambres secrètes bourrées de trésors, dans des temples mystérieux dédiés à des dieux exotiques et barbares... (En passant, si vous avez une édition comportant en annexe le chapitre explicatif retiré par Flaubert et publié de façon posthume, lisez-le en premier; il permet de bien mieux comprendre les enjeux politiques et religieux ainsi que la géographie de la ville.)<br /></p><p>Malheureusement, les derniers chapitres sont si violents et sordides qu'ils m'ont semblé un peu pénibles même si l'histoire reste intéressante malgré tout. Disons que Gustave aurait pu mettre moins de complaisance dans la description des scènes de guerre, de torture, de cadavres qui boursouflent au soleil, etc. <br /></p><p>Malgré ce bémol, je vais quand même garder un bon souvenir de ce roman et je peux donc affirmer: expérience réussie! <br /></p><p></p><p><br /></p><p><b style="color: #073763;"><span style="font-size: x-small;"><i>Salammbô</i> de Gustave Flaubert, 1862, 608 p.</span></b><br /></p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-29088131636753846422024-03-02T11:20:00.001-05:002024-03-04T23:56:55.160-05:00Le Problème à trois corps<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyV0IM4x4iL48NPfSm9pHBZVSocQsRwo6W9ARSS4r1YrMCNvZX5UspLGu6Zr0G1lQL_Oo9UBBhYzG9TGgxfJK0GU3erdVZHN09kVEc498jqnzyTJ1L1WJ_T5gHksIWY76htkJubpdK_oxphW02Y1ZujMWN8W8xU8n-7mVCpFyhE80DE6Jee767/s800/Liu%20cixin%20Probl%C3%A8me%203%20corps.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="483" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgyV0IM4x4iL48NPfSm9pHBZVSocQsRwo6W9ARSS4r1YrMCNvZX5UspLGu6Zr0G1lQL_Oo9UBBhYzG9TGgxfJK0GU3erdVZHN09kVEc498jqnzyTJ1L1WJ_T5gHksIWY76htkJubpdK_oxphW02Y1ZujMWN8W8xU8n-7mVCpFyhE80DE6Jee767/w121-h200/Liu%20cixin%20Probl%C3%A8me%203%20corps.jpg" width="121" /></a></div><p></p><h3 style="text-align: left;"><span style="color: #38761d;"> <i>Trilogie des trois corps</i>, tome 1 </span></h3><p><br />Quel excellent premier tome! De la science-fiction chinoise, ça fait changement!</p><p>Durant la Révolution culturelle, une jeune scientifique est accusée de trahison, et sa seule chance d'éviter la prison est d'aller travailler dans une mystérieuse base militaire. Je ne vous dis rien de la suite, car tout l'intérêt de l'histoire réside justement dans les divers rebondissements inattendus de l'intrigue! D'ailleurs, ne lisez pas les quatrièmes de couverture des différentes éditions, plusieurs sont divulgâcheuses comme c'est pas permis!!!<br /></p><p>Il s'agit de <i>Hard SF</i>, un sous-genre de la science-fiction avec lequel je ne suis pas familière... Dans ces œuvres, les informations scientifiques sont abondantes et je craignais d'être dépassée! S'il y a bien quelques passages où je n'ai pas tout compris (la mécanique quantique et moi, on n'est pas copain-copain), ce n'est pas grave du tout, car cela n'empêche pas de suivre l'intrigue.</p><p>Un petit avertissement: ce n'est pas le genre de bouquin où l'on s'attache beaucoup aux personnages. Tout cela reste très intellectuel et froid, et pourtant c'est passionnant. Il me semble toutefois que quelques détails restent en suspens, mais peut-être qu'on aura plus d'informations dans le tome suivant!</p><p><br /></p><p><b><span style="color: #073763; font-size: x-small;"><i>Le Problème à trois corps</i> (<i>Trilogie des trois corps</i>, tome 1) de Liu Cixin, traduit du chinois, 2016, 424 p. Titre de la version originale: <i>San Ti</i> (2008).<br />Note: en chinois, le nom de famille vient en premier; cet auteur doit donc être classé dans les L!</span><span style="color: #073763;"><br /></span></b></p><p><br /></p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com9tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-69321856552423802802024-02-17T09:46:00.002-05:002024-02-19T17:21:26.204-05:00Kindred (Liens de sang)<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbp310cVBarJz3dx-_b9CdVEju_towd5wcE9mPo9aPJRVN0fCgr-VrP4xrzzPrW7jvpyMeBPNwLd8in35TBmpCp4aw-B_lHit5ehijWkmgtGFGSKxVDTc_EUJagXKgvJ_ObSjYEglyLMwM7citr-PwTAs_seQzgMG2g550S6IwauQKKtatDJuo/s680/Butler%20Kindred.JPG" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="680" data-original-width="510" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhbp310cVBarJz3dx-_b9CdVEju_towd5wcE9mPo9aPJRVN0fCgr-VrP4xrzzPrW7jvpyMeBPNwLd8in35TBmpCp4aw-B_lHit5ehijWkmgtGFGSKxVDTc_EUJagXKgvJ_ObSjYEglyLMwM7citr-PwTAs_seQzgMG2g550S6IwauQKKtatDJuo/w150-h200/Butler%20Kindred.JPG" width="150" /></a></div>Le début de ce roman m'a fait craindre une autre déception envers un livre du club de lecture Livraddict (les deux sélections précédentes, <i>Freshwater </i>de Akwaeke Emezi et <i>Le Soleil des rebelles </i>de Luca Di Fulvio, m'ayant laissé un avis mitigé). <p></p><p>La prémisse me semblait un peu artificielle: chaque fois que son ancêtre, le fils d'un propriétaire de plantation du Maryland (un blanc esclavagiste, donc), se trouve en danger, une jeune femme noire du XXe siècle est transportée au XIXe siècle et contrainte de sauver la vie du jeune garçon sous peine de voir sa lignée (et donc elle-même!) disparaître. C'est l'occasion, bien sûr, de confronter les valeurs, les mœurs et les conditions de vie des deux époques; c'est intéressant, mais pour une raison que j'ignore, je n'accrochais pas plus que cela à cette histoire.</p><p>C'est à mesure que les personnages sont mieux développés que je me suis sentie de plus en plus intéressée. Les relations entre ceux-ci, tant les deux personnages principaux que tous les autres qui gravitent autour d'eux, blancs et esclaves noirs, sont vraiment bien décrites: pouvoir, amour malsain, jalousie, haine, etc. Dans un environnement aussi glauque, impossible d'avoir des relations saines, que ce soit entre Noirs ou entre Blancs/Noirs.<br /></p><p>Tout petit bémol: je me doutais bien qu'il n'y aurait pas d'explication rationnelle à ces voyages dans le temps, mais j'aurais aimé qu'on nous donne une raison pour le fait que ce soit cette jeune femme, plutôt que n'importe quel autre descendant, qui se trouve appelée à la rescousse. Je reste sur ma faim sur ce petit point précis, mais ce n'est pas grave. Après un départ un peu difficile, je ressors très satisfaite de cette lecture et j'ai très hâte de connaître l'avis des autres membres du club!</p><p><br /></p><p><b style="color: #073763;"><span style="font-size: x-small;"><i>Kindred </i>de Octavia E. Butler, 1979, 264 pages. Titre de la traduction française: <i>Liens de sang</i>.</span></b><br /></p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-75490536015261575352024-02-15T14:13:00.001-05:002024-02-16T07:42:10.613-05:00Corsaires du Levant<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6zy62PqG762Rag3vz3s7bqaEH0AaQRAXuYDhTw-wmz2Uqimaiu2VpXuHhDpCZXl7RR82y0pHrjwt6L7wH0o_yCsuqzTjjbFcFoAOBVbX5AddE2q7tVK8gwGY8xmrr_tH0uWBFupgGk73ijToB7d6cYVQHNcNyLaXsEi2xNnOaLQjKRQjqJJmI/s420/P%C3%A9rez-Reverte%20Corsaires.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="420" data-original-width="280" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg6zy62PqG762Rag3vz3s7bqaEH0AaQRAXuYDhTw-wmz2Uqimaiu2VpXuHhDpCZXl7RR82y0pHrjwt6L7wH0o_yCsuqzTjjbFcFoAOBVbX5AddE2q7tVK8gwGY8xmrr_tH0uWBFupgGk73ijToB7d6cYVQHNcNyLaXsEi2xNnOaLQjKRQjqJJmI/w133-h200/P%C3%A9rez-Reverte%20Corsaires.jpg" width="133" /></a></div><p></p><h3 style="text-align: left;"><span style="color: #38761d;"><i>Le Capitaine Alatriste</i>, tome 6</span></h3><p>Je savais que ce bon vieux APR serait un bon choix pour me sortir de cette suite de trois lectures décevantes d'affilée! Enfin un roman que j'ai apprécié de A à Z.</p><p>Dans ce tome, Alatriste et Inigo se sont engagés comme soldats sur une galère dont l'équipage, sous couvert d'escorter les navires marchands espagnols, a pour principale activité de pourchasser les Maures pour leur taper dessus, leur dérober leurs trésors et vendre les survivants comme esclaves.</p><p>C'est avec grand plaisir, vous l'aurez compris, que j'ai retrouvé la plume enlevée et enlevante de Pérez-Reverte. J'ai beau être une pacifiste dans la vie, je n'ai pu m'empêcher de vibrer durant ces combats épiques, devant ces morceaux de bravoure et ces exemples de loyauté (bien que, dans ce tome, il y un peu de bisbille entre les deux personnages principaux!). Et je ne suis pas assez calée en histoire espagnole pour juger si la reconstitution est exacte, mais en tous cas elle est très crédible, tout semble minutieusement documenté. Comme c'est le cas dans toute la série, l'auteur se garde d'imposer à ses personnages les valeurs d'aujourd'hui; l'esclavage, par exemple, faisait partie des mœurs de l'époque et nos deux héros, sans l'apprécier outre mesure, s'y adonnent tout naturellement. <br /></p><p>Seul mini bémol, il n'y a que quelques allusions aux manigances et complots de la Cour dans lesquels trempe habituellement notre duo. J'ai l'impression qur APR a tout gardé pour le tome suivant, le dernier de la série... Ça promet!<br /></p><p><br /></p><p><b><span style="color: #073763; font-size: x-small;"><i>Corsaires du Levant</i> (<i>Le Capitaine Alatriste</i>, tome 6) d'Arturo Pérez-Reverte, traduit de l'espagnol, 2008, 344 p. Titre de la version originale: <i>Corsarios de Levante </i>(2006).</span></b></p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-76983926486931386802024-02-02T22:27:00.001-05:002024-02-05T05:06:20.412-05:00Clair de femme<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnSO6RUJB-t4hT1bD6_KHVJPSJ5SGn0Vwb-X29CUxP1hzPCZ5rJYKmVAQ_NjGt5AEXInEQ2-CKdrwBILWfLb2kVqKUkzV8pQtdOMYr1M9oNke84piOsP6M5jMff7uB4G2OoMslKsQYInXtxBgRnTi934Jn5GMR81ZdYkCh3DUMsAcvMP6vuevi/s800/Gary%20Clair.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="485" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhnSO6RUJB-t4hT1bD6_KHVJPSJ5SGn0Vwb-X29CUxP1hzPCZ5rJYKmVAQ_NjGt5AEXInEQ2-CKdrwBILWfLb2kVqKUkzV8pQtdOMYr1M9oNke84piOsP6M5jMff7uB4G2OoMslKsQYInXtxBgRnTi934Jn5GMR81ZdYkCh3DUMsAcvMP6vuevi/w121-h200/Gary%20Clair.jpg" width="121" /></a></div><p>Trois lectures décevantes de suite... J'espère sortir bientôt de cette mauvaise passe! </p><p>Encore une fois, c'est un avis en demi-teinte qui se dégage. Il y a dans ce roman de Romain Gary de très beaux passages sur l'amour, le couple, le deuil... Mais parfois, on saute du coq à l'âne et les dialogues en deviennent incohérents. En fait, je me demande si le problème ne vient pas du fait qu'il y a beaucoup de dialogues et presque pas de descriptions. On manque un peu de mise en contexte, il me semble. D'ailleurs, je n'ai pas été surprise d'apprendre qu'une pièce de théâtre en a été tirée!<br /></p><p>Regardez plutôt l'adaptation cinématographique réalisée par Costa-Gavras. Il y a fort longtemps que je l'ai vue, mais j'en garde un excellent souvenir. Avec Yves Montand et Romy Schneider dans les rôles principaux, ça pouvait difficilement être mauvais...</p><p>Dans l'échelle des Gary/Ajar: meilleur que <i>Lady L.</i> (que j'ai abandonné), moins bon que tous les autres que j'ai lus! </p><p><span style="color: #274e13; font-size: x-small;">Note: L'édition de 1982 contient quelques coquilles, dont une qui rend une phrase incompréhensible, j'espère que cela a été corrigé dans les rééditions...</span><br /></p><p></p><p><br /></p><p><b><span style="color: #073763; font-size: x-small;"><i>Clair de femme</i> de Romain Gary, 1977, 192 p. </span></b><br /></p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-14789790147111682572024-02-01T22:56:00.001-05:002024-02-01T23:27:07.101-05:00Le Soleil des rebelles<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3CqPyPBVHrrn3OYtw_GJJyZ70NC8gtu6wqqzn-fNbKqVcW13kcPnQqjLxo6te4wNuRJpeOdGVrRESKnFKIouZuG06iWLMXh2RFSeNRGgZVmJkPkpFrzlgOaGsx0UZLJ5ybeExVLkxpA7VBA70xC2qFlYN6_O8mT_61oN8L5CjUUV2r9PN5Mqh/s499/Di%20Fulvio%20soleil.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="499" data-original-width="337" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi3CqPyPBVHrrn3OYtw_GJJyZ70NC8gtu6wqqzn-fNbKqVcW13kcPnQqjLxo6te4wNuRJpeOdGVrRESKnFKIouZuG06iWLMXh2RFSeNRGgZVmJkPkpFrzlgOaGsx0UZLJ5ybeExVLkxpA7VBA70xC2qFlYN6_O8mT_61oN8L5CjUUV2r9PN5Mqh/w135-h200/Di%20Fulvio%20soleil.jpg" width="135" /></a></div><p>Hmmm! M'aurait-on trop louangé cet auteur? On chante ses louanges partout sur les forums et les blogues; je m'attendais donc à quelque chose d'exceptionnel! Or, j'ai trouvé que c'était un bon roman historique, sans plus.</p><p>C'est surtout le rythme du roman qui m'a causé un problème. Toute la première moitié m'a semblé longuette. Ça va, on a compris que le méchant seigneur est un psychopathe, on peut arrêter avec les descriptions de tortures et de pendaisons! On a même droit à l'information qu'il torturait des poules quand il était enfant, bonjour les clichés! Autre bémol, j'ai trouvé que les dialogues manquaient un peu de naturel, semblant même parfois ampoulés. <br /></p><p>Les personnages principaux sont très attachants, il faut bien le dire. C'est ce qui m'a permis de continuer, car je voulais savoir ce qu'il allait leur arriver! Et heureusement, à partir du milieu l'intrigue devient plus mouvementée et surtout moins répétitive. Par contre, la fin m'a semblé peu vraisemblable. <br /></p><p></p><p>Dans le genre grosse brique historique, je retournerai plutôt à un bon Ken Follett. Ce qui me fait penser qu'il me reste à lire plusieurs tomes de sa série <i>Kingsbridge</i>! </p><p><br /></p><p><b><span style="color: #073763; font-size: x-small;"><i>Le Soleil des rebelles</i> de Luca Di Fulvio, traduit de l'italien en 2018, 640 p. Titre de la version originale: <i>Il bambino che trovò il sole di notte.</i></span></b> </p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-51300227631959760642024-01-20T05:12:00.000-05:002024-01-20T05:12:16.416-05:00Freshwater (Eau douce)<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYWbPW6hScQWJ40Uq_TvZnvVKM7zoVBKT1yqVLHFG1_da4fXk-ScIIDr4_ShGs-atT5rKpkbv5WrxDHO_2oRn6jryrpKhLMvyjtLWMqBCKRiT6Iip9wwOe7uEqi4EPUaMRwwutdo5EhSvlvKVlRlMxD5cUBqaDpn5YTQOS-957JlJrJ8xwsA0P/s680/Emezi%20Freshwater.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="680" data-original-width="510" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiYWbPW6hScQWJ40Uq_TvZnvVKM7zoVBKT1yqVLHFG1_da4fXk-ScIIDr4_ShGs-atT5rKpkbv5WrxDHO_2oRn6jryrpKhLMvyjtLWMqBCKRiT6Iip9wwOe7uEqi4EPUaMRwwutdo5EhSvlvKVlRlMxD5cUBqaDpn5YTQOS-957JlJrJ8xwsA0P/w150-h200/Emezi%20Freshwater.jpg" width="150" /></a></div>Moi qui ne lis jamais les quatrièmes de couverture, cette
fois-ci j’aurais peut-être dû…<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>J’ai
passé tout le long de cette lecture à essayer de comprendre ce qu’étaient ces
entités qui possédaient le corps de la jeune Ada.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Ou plus précisément, je n’arrivais pas à
déterminer si Asugharat était une des entités qui étaient là dès la naissance
mais qui maintenant avait pu s’incarner du fait d’avoir été nommée par Ada,
acquérant ainsi plus de puissance, ou bien une nouvelle entité survenue
subitement.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Or, la réponse se trouvait
justement dans la présentation de l’éditeur!<span style="mso-spacerun: yes;">
</span>J’aurais donc peut-être eu plus de plaisir si j’avais lu cette dernière
dès le début.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>D’un autre côté, je
considère que si un roman doit nous être expliqué pour qu’on le comprenne, il y
a un problème!<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Cela m’a rappelé
l’expérience vécue durant le club de lecture sur <i>The
Sound and the Fury</i> de William Faulkner: ceux qui avaient lu la préface au préalable avaient
beaucoup plus apprécié le roman que ceux qui avaient dû attendre la dernière
partie avant de commencer à y comprendre quelque chose (devinez de quelle
équipe je faisais partie?).
<p></p><p><!--[if gte mso 9]><xml>
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</p><p class="MsoNormal">C'est comme s'il y avait deux romans imbriqués en un seul : un sur la mythologie
nigériane, épicée d'un soupçon de mythes chrétiens et d'une
pincée de vaudou; l’autre, un roman sur la folie et/ou la possession par une
entité donnant des symptômes ressemblant à des problèmes mentaux (anorexie,
automutilation, idées suicidaires, personnalités multiples, schizophrénie, choc post-traumatique...). Cela m'a donné l'impression que l'auteure n'avait pas réussi à se décider entre les deux concepts.<br /></p><p class="MsoNormal">Bref, beaucoup de bonnes idées mal exploitées (ou
alors c’est moi qui n’ai rien compris, ce qui est très possible!).</p><p class="MsoNormal"> </p>
<p><span style="color: #073763;"><span style="font-size: x-small;"><b><i>Freshwater </i>de Akwaeke Emezi, 2018, 240 p. Titre de la traduction française: <i>Eau douce</i>.</b></span></span><br /></p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-8646043110673385412024-01-07T00:16:00.001-05:002024-01-08T14:22:26.238-05:00Alfie<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWjs_K1H2qU6tYYsH_y67_JHI33AWbMo_U9verF4AVfBqkoJwsM-hhYSaRzbW5p5mbYijqU5_nyctK0atduWep1LZ0Vfrc64M1t51ez17ege2S1SNjphlbH1fKbOTR_-hwpi2NN8xngpt345jTFxov6KjXHNohekb0uaB2m1R8V8hv1iLZBoTs/s320/Bouix%20alfie.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="320" data-original-width="210" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhWjs_K1H2qU6tYYsH_y67_JHI33AWbMo_U9verF4AVfBqkoJwsM-hhYSaRzbW5p5mbYijqU5_nyctK0atduWep1LZ0Vfrc64M1t51ez17ege2S1SNjphlbH1fKbOTR_-hwpi2NN8xngpt345jTFxov6KjXHNohekb0uaB2m1R8V8hv1iLZBoTs/w131-h200/Bouix%20alfie.jpg" width="131" /></a></div>Après une lecture un peu ardue (coucou M. Rushdie!), quel plaisir de se relaxer les neurones avec une petite SF drôlatique! Surtout que grâce à une mise en page très aérée, j'ai eu l'impression que ça se lisait tout seul... J'ai dévoré plus de quatre cents pages en vingt-quatre heures (moi qui suis une lectrice-escargot), ça vous donne une idée?<br /><p>De quoi ça cause? On est dans un avenir proche, et une famille de la classe moyenne installe dans sa maison le tout nouveau système de domotique contrôlé par une intelligence artificielle répondant au nom d'Alfie. Au départ, celui-ci (car cette IA semble être de genre masculin) ne connaît rien des humains et doit donc apprendre à les comprendre pour mieux les servir... ou les espionner? Cela donne lieu à des réflexions amusantes, surtout en ce qui concerne le comportement du chat Simba! Je dois dire que j'ai pouffé de rire à plusieurs reprises, sous les yeux interloqués de ma propre minette. Je vous laisse découvrir la suite, et d'ailleurs ne lisez pas la quatrième de couverture, qui divulgâche un peu trop à mon goût!</p><p>Parlant de divulgâcheurs, le seul défaut que j'ai trouvé à ce roman c'est qu'il révèle le coupable du <i>Meurtre de Roger Ackroyd</i> d'Agatha Christie, faute impardonnable à mes yeux!!! Étrange coïncidence, c'est ce même polar que je me suis fait divulgâcher quand j'étais ado par ce crétin de <i>Petit Robert des noms propres</i>, un incident qui est probablement la cause de la «divulgâchophobie» dont je suis affligée depuis...</p><p>Sans que cette lecture soit une expérience inoubliable, j'ai vraiment beaucoup apprécié le mélange des genres SF/policier/comédie de ce roman qui, sous des allures légères, soulève quand même quelques réflexions intéressantes sur la place grandissante que la technologie en général et l'hyperconnectivité en particulier prennent dans nos vies.<br /></p><p><br /></p><p><span style="color: #073763;"><span style="font-size: x-small;"><b><i>Alfie </i>de Christopher Bouix, 2022, 440 p.</b></span></span><br /></p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-14394848899651699222024-01-05T18:24:00.005-05:002024-02-02T23:00:09.717-05:00Midnight's Children (Les Enfants de minuit)<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhBLU3DT0Vxc9eKRyKf8KQb6hfRKwvKBdJrdiQ8TGrpLvijcDnyqj9q4JcszSkknLSN37i5kiPmtABpxFQZwDv79t0JO_ob8kHlbLz3hsl0EuiiHGVWsWD4L1DH2-HMGr-N5_AvHavahjSLFTZAv9FOpC_YDIvGJNj9NBjymTcN6MQJqnNO5kK/s680/Rushdie%20Midnight.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="680" data-original-width="510" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhBLU3DT0Vxc9eKRyKf8KQb6hfRKwvKBdJrdiQ8TGrpLvijcDnyqj9q4JcszSkknLSN37i5kiPmtABpxFQZwDv79t0JO_ob8kHlbLz3hsl0EuiiHGVWsWD4L1DH2-HMGr-N5_AvHavahjSLFTZAv9FOpC_YDIvGJNj9NBjymTcN6MQJqnNO5kK/w150-h200/Rushdie%20Midnight.jpg" width="150" /></a></div><p></p><p></p><p></p><p>Dans mon bilan annuel, il y a quelques jours, je vous disais que j'avais eu plusieurs lectures «en dents de scie», avec de très beaux moments et d'autres où je m'emm... royalement... Ce livre-ci fait partie de ce club! J'ai même failli l'abandonner à quelques reprises!<br /></p><p>C'est très touffu, j'ai dû plusieurs fois retourner en arrière pour me remémorer tel ou tel détail... Sauf que parfois, je n'arrivais pas à retrouver le passage en question, parce qu'en fait, il s'agissait de quelque chose qui nous serait expliqué cinquante pages plus loin! C'était vraiment mélangeant! De plus, à cause de cette densité, l'auteur se sent régulièrement obligé de faire des rappels et des récapitulations, ce qui donne une impression de répétition (même si c'est utile!).<br /></p><p></p><p>En outre, j'ai trouvé la prose de Rushdie un peu ardue à lire. Beaucoup de termes indiens (heureusement que le dictionnaire anglais de ma liseuse en donnait la plupart du temps la définition!), mais ce n'est pas que ça. J'avais presque l'impression de faire du surplace tellement le style était dense. Je ne me souviens pas d'avoir eu de telles difficultés avec <i>The Enchanteress of Florence</i>, qui avait été un gros coup de cœur!<br /></p><p>Il y a néanmoins de très beaux passages (un qui se déroule dans la jungle, mémorable), et j'aime beaucoup l'humour assez pince-sans-rire de Salman. L'idée centrale du roman, celle de faire de la vie du narrateur le miroir de la société indienne depuis l'indépendance du pays, est originale et assez bien exploitée, malgré quelques longueurs dans les parties historiques. Et la fin est excellente, donc je reste sur une note positive, mais je suis quand même bien contente de l'avoir terminé et je ne suis pas sûre que je tenterai d'autres livres de cet écrivain!<br /></p><p><br /></p><p><span style="color: #073763;"><span style="font-size: x-small;"><b><i>Midnight's Children</i> de Salman Rushdie, 1981, 580 p. Titre de la traduction française: <i>Les Enfants de minuit</i>.</b></span></span><br /></p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-6214332272560580442023-12-31T17:12:00.003-05:002024-01-20T17:23:53.046-05:00Bye-Bye 2023!<p>Lecturesquement parlant, 2023 s'est avérée une année faite de hauts et de bas: de belles surprises, des valeurs sûres qui m'ont déçue (MM. Pennac et Irving, c'est de vous que je parle!)... À plusieurs reprises, ces montagnes russes se sont même fait ressentir dans un même roman: mauvais début/fin excellente, ou l'inverse! En quantité, petite augmentation par rapport à l'an passé (+7).<br /></p><p><span style="color: #073763;"><b><u>Tous les livres lus</u></b>:</span> <br /></p><ol style="text-align: left;"><li><span style="font-size: small;"><span><i>Collapse</i> de Jared Diamond</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span> </span></span><span style="font-size: small;"><span><i>The White Company</i> d'Arthur Conan Doyle</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>117 Nord</i> de Virginie Blanchette-Doucet</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>Monsieur Malaussène</i> de Daniel Pennac</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>Tales from Earthsea</i> (<i>Earthsea</i>, tome 5) d'Ursula Le Guin</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><i>Les Cavaliers</i> de Joseph Kessel</span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>Glaise</i> de Frank Bouysse</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>Le Premier Quartier de la lune</i> (<i>Les Chroniques du Plateau Mont-Royal</i>, tome 5) de Michel Tremblay</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>Un Chien à ma table</i> de Claudie Hunzinger</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>Vita Nostra</i> (<i>Les Métamorphoses</i>, tome 1) de Marina et Sergueï Diatchenko</span><span> </span><span> </span><span> </span> </span></li><li><span style="font-size: small;"><i>Bel-Ami </i>de Guy de Maupassant</span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>Three Men in a Boat (to Say Nothing of the Dog)</i> de Jerome K. Jerome</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>À l'hôtel des Pays d'en haut</i> de Maryse Rouy</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>Les Rivières</i> suivi de <i>Les montagnes</i> de François Blais</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><i>The Devil in the White City</i> d'Erik Larson</span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>Thérèse Desqueyroux</i> de François Mauriac</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>Good Omens</i> de Terry Pratchett et Neil Gaiman</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><i>Quand viendra l'aube</i> de Dominique Fortier</span></li><li><span style="font-size: small;"><i>The Pearl</i> de John Steinbeck</span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>Mes contes de Perrault</i> de Tahar Ben Jelloun</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><i>Le Royaume immobile</i> (<i>Le Paris des Merveilles</i>, tome 3) de Pierre Pevel</span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>The Invention of Solitude</i> de Paul Auster</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><i>A Mercy</i> de Toni Morrison</span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>Robinson Crusoe</i> de Daniel Defoe</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>Clara lit Proust</i> de Stéphane Carlier</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><i>Le rouge vif de la rhubarbe</i> d'Audur Ava Olafsdottir</span></li><li><span style="font-size: small;"><i>Encabanée </i>de Gabrielle Filteau-Chiba</span></li><li><span style="font-size: small;"><i>The Brethren</i> de John Grisham</span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>The Tenant of Wildfell Hall</i> d'Anne Brontë</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>The Last Chairlift</i> de John Irving</span><span> </span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>Le Lac de nulle part</i> de Peter Fromm<br /></span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>La Cousine Bette</i> de Honoré de Balzac</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>Cloud Cuckoo Land</i> d'Anthony Doerr</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>The Adventures of Sherlock Holmes</i> de Arthur Conan Doyle</span><span> </span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>Notes from a Small Island</i> de Bill Bryson</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>A Psalm for the Wild-Built</i> (<i>Monk and Robot</i>, tome 1) de Becky Chambers</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>Le Joueur d'échecs</i> de Stefan Zweig</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>Hongrie-Hollywood express</i> d'Éric Plamondon</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>La Chienne de Naha</i> de Caroline Lamarche</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>The Midnight Library</i> de Matt Haig</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>Le Cimetière de Prague</i> de Umberto Eco</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>The Lady and the Unicorn</i> de Tracy Chevalier</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>Les Chiens de Riga</i> de Henning Mankell</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><i>Gideon the Ninth </i>(<i>The Locked Tomb</i>, tome 1) de Tamsyn Muir</span></li><li><span style="font-size: small;"><i>The Other Wind</i> (<i>Earthsea</i>, tome 6) d'Ursula Le Guin</span></li><li><span style="font-size: small;"><span><i>Passez au Salon</i>, anecdotes recueillies par Isabelle Massé et Hugo Fontaine</span></span></li><li><span style="font-size: small;"><i>Hors-sol</i> de Philippe Yong</span></li><li><span style="font-size: small;"><i>La Guerre de Troie n'aura pas lieu</i> de Jean Giraudoux <br /></span></li><li><span style="font-size: small;"><i>Midnight's Children</i> de Salman Rushdie (en cours, lu aux trois quarts) <span> </span> <span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span><span> </span> <span> </span><span> </span> <span> </span> <span> </span> <span> </span><span> </span> <span> </span><span> </span></span><span style="font-size: x-small;"><span style="color: #073763;"><b> </b></span></span></li></ol><p><b><u><span style="color: #073763;">Top 3</span></u></b>:</p><ul style="text-align: left;"><li><span style="font-size: small;"><span><a href="https://jai-lu.blogspot.com/2023/09/cloud-cuckoo-land-la-cite-des-nuages-et.html" target="_blank"><i>Cloud Cuckoo Land</i></a> d'Anthony Doerr, pour le thème de la transmission, pour ses personnages si attachants, pour le mélange réussi d'historique et de SF.<br /></span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span> </span></span><span style="font-size: small;"><a href="https://jai-lu.blogspot.com/2023/02/les-cavaliers.html" target="_blank"><i>Les Cavaliers</i></a> de Joseph Kessel, pour la force de la plume, pour le dépaysement complet, pour l'étalon Jehol.<br /></span></li><li><span style="font-size: small;"><a href="https://jai-lu.blogspot.com/2023/05/the-pearl-la-perle.html" target="_blank"><i>The Pearl</i></a> de John Steinbeck, lui aussi pour la plume, pour l'intensité, pour les thèmes encore si actuels.</span><span style="font-size: small;"> <br /></span></li></ul><p>
<span style="color: #073763;"><u><b>Prix Citron</b></u>:</span></p><p>Pour la troisième année consécutive, après Dickens et Sand, c'est un classique qui reçoit ce titre peu enviable: <span style="font-size: small;"><span><b><i><a href="https://jai-lu.blogspot.com/2023/07/the-tenant-of-wildfell-hall.html" target="_blank">The Tenant of Wildfell Hall</a></i> d'Anne Brontë</b>. Les premiers chapitres sont assez sympathiques, mais dès qu'on plonge dans le journal intime du personnage principal, une bigote insupportable, cela devient d'un ennui profond et, malheureusement, cet ennui perdure jusqu'à la fin. Heureusement qu'il y a eu Maupassant et son <i>Bel-Ami</i> (excellent) pour redorer le blason des auteurs du XIXe siècle (sachant que Balzac m'a déçu lui aussi)! </span></span></p><p><span style="font-size: small;"><span><span style="color: #073763;"><b><u>Prix «Vive les livres!»</u></b>:</span> <br /></span></span></p><p><span style="font-size: small;"><span>Vous l'aurez peut-être remarqué, j'adore les livres qui célèbrent les livres et la littérature! Et j'ai adoré celui-ci: <b><a href="https://jai-lu.blogspot.com/2023/06/clara-lit-proust.html" target="_blank"><i>Clara lit Proust</i></a> de Stéphane Carlier</b>. S'il ne s'est pas retrouvé dans mon Top 3, c'est parce que j'ai trouvé l'histoire elle-même un peu banale. Mais tous les petits clins d’œil à la littérature en général et à <i>La Recherche du temps perdu</i> en particulier sont tout à fait délicieux. </span></span></p><p><span style="font-size: small;"><span style="color: #073763;"><b><u>Prix Découverte</u></b>:</span></span></p><p><span style="font-size: small;"><span>Une jolie surprise que ce premier roman de <b>Virginie Blanchette-Doucet</b>,<b> <i><a href="https://jai-lu.blogspot.com/2023/01/117-nord.html" target="_blank">117 Nord</a></i></b>. On y voyage de Val-d'Or à Montréal en une série de petits chapitres désordonnés qui finissent par former une belle histoire dans un cadre original. <br /></span></span></p><p><span style="font-size: small;"><span><span style="color: #073763;"><b><u>Quelques statistiques</u></b>:</span> </span></span></p><ul style="text-align: left;"><li><span style="font-size: small;"><span>sur la liseuse: 36 (toujours en augmentation, d'année en année!)<br /></span></span></li><li><span style="font-size: small;"><span>lus en VO anglaise: 22<br /></span></span></li><li><span style="font-size: small;">littérature québécoise: 9<br /></span></li><li><span style="font-size: small;">littérature ukrainienne: 1</span></li><li><span style="font-size: small;">littérature marocaine: 1</span></li><li><span style="font-size: small;">littérature scandinave: 2 (j'y inclus l'Islande, même si ce n'est pas correct au sens strict)<br /></span></li><li><span style="font-size: small;">littérature autrichienne: 1 </span></li><li><span style="font-size: small;">littérature italienne: 1 </span><br /></li></ul><p><span style="font-size: small;"><span style="color: #073763;"><b><u>Défi livresque 2024</u></b>:</span></span></p><p><span style="font-size: small;"><span>Hum... *petite toux* En 2023, je me suis finalement décidée à me lancer dans <i>Mémoires d'Outretombe</i> de Chateaubriand, mais je m'y suis prise si tardivement et j'avance si lentement que je n'ai même pas fini le tome 1... sur six! C'est très intéressant (en ce moment, François-René joue au coureur des bois en Amérique!), mais j'oublie tout simplement d'interrompre mes autres lectures pour m'y plonger! Du coup, le défi est reporté à l'année 2024 (en espérant ne pas l'étirer jusqu'en 2025!)</span></span></p><p><span style="font-size: small;"><span>Et vous, comment a été votre année de lecture? Des résolutions pour 2024? </span></span></p><p><span style="font-size: small;"><span> </span></span></p><p><span style="font-size: medium;"><span style="color: #38761d;">Je profite de l'occasion pour vous remercier de me suivre dans mes divagations et de me stimuler de vos commentaires enrichissants! Je vous souhaite, chers lecteurs et lectrices, une merveilleuse année, la paix, la santé, le bonheur et bien sûr de magnifiques lectures en 2024! </span></span> </p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-51704275797814162242023-12-22T15:35:00.002-05:002023-12-25T13:49:27.679-05:00La guerre de Troie n'aura pas lieu<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8oEU-zjmxWYkfExmBBov9m6megGdDUjTgGTEAIPt0segKJZFekx05Gfbme8HTf5DO6-pJzNed02fol9wXhDtJegv8hkIi0DGwZPplaOEuPIqFK-xp3_uIikBuMfq6rNV4QGKoJ_JpdmWaCZnvaOzPfbjo0nXVoJ6-0-XqYLQSGThewvMD4XQy/s659/Giraudoux%20Guerre%20de%20Troie.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="659" data-original-width="400" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj8oEU-zjmxWYkfExmBBov9m6megGdDUjTgGTEAIPt0segKJZFekx05Gfbme8HTf5DO6-pJzNed02fol9wXhDtJegv8hkIi0DGwZPplaOEuPIqFK-xp3_uIikBuMfq6rNV4QGKoJ_JpdmWaCZnvaOzPfbjo0nXVoJ6-0-XqYLQSGThewvMD4XQy/w121-h200/Giraudoux%20Guerre%20de%20Troie.jpg" width="121" /></a></div><p>Dans cette pièce créée en 1935, Jean Giraudoux revisite le mythe de la guerre de Troie en mode tragi-comique. Hector, prince troyen, revient d'une guerre contre un autre peuple et apprend que les Grecs arrivent, menaçant d'assiéger la ville si on ne leur rend pas la belle Hélène, enlevée par Pâris. <br /></p><p>J'ai bien apprécié les petites touches d'humour, comme ici:<br /></p><blockquote><p><i><span style="color: #38761d;"> PÂRIS<br /><br />Hélène est une très gentille personne. N’est-ce pas, Cassandre ?<br /><br /> CASSANDRE<br /><br /> Assez gentille.<br /><br /> PÂRIS<br /><br />Pourquoi ces réserves, aujourd’hui ? Hier encore tu disais que tu la trouvais très jolie.<br /><br /> CASSANDRE<br /><br />Elle est très jolie, mais assez gentille.<br /><br /> PÂRIS<br /><br />Elle n’a pas l’air d’une gentille petite gazelle ?<br /><br /> CASSANDRE<br /><br />Non.<br /><br /> PÂRIS<br /><br />C’est toi-même qui m’as dit qu’elle avait l’air d’une gazelle !<br /><br /> CASSANDRE<br /><br />Je m’étais trompée. J’ai revu une gazelle depuis.</span></i></p></blockquote><p> </p><p>Mais d'autres passages m'ont semblé tomber à plat tant l'humour paraît forcé. Dans d'autres cas, il me manquait peut-être quelques références pour tout saisir, après tout cette pièce date de près d'un siècle!<br /></p><p></p><p>C'est surtout lorsqu'on la replace dans le contexte de l'entre-guerre que l’œuvre prend toute sa signification et sa force. Les militaires ayant participé à la Première Guerre mondiale ne se sont pas encore remis de ce traumatisme effroyable que déjà des va-t-en-guerre (qui bien sûr resteront à l'abri loin des tranchées) jouent du clairon de chaque côté de la frontière. La pression monte, monte... Dans la pièce, Hector se fait la voie des pacifistes, réussira-t-il à calmer le jeu? </p><blockquote><p><i><span style="color: #38761d;"><span> </span></span></i><i><span style="color: #38761d;"><span> </span></span></i><i><span style="color: #38761d;"><span> </span></span></i><i><span style="color: #38761d;"><span> </span>HECTOR <br /></span></i></p></blockquote><blockquote><p><span style="color: #38761d;"><i>C’est ce que nous allons voir. Cours demander à Priam s’il peut m’entendre à l’instant, et rassure-toi. Tous ceux des Troyens qui ont fait et peuvent faire la guerre ne veulent pas la guerre.<br /><br /> ANDROMAQUE<br /><br />Il reste tous les autres.</i><br /></span><br /></p></blockquote><p>Cela m'a rappelé un roman paru à la même époque, <i>Voyage au bout de la nuit</i> de Louis-Ferdinand Céline, presque insoutenable de noirceur mais dont certains passages sont magnifiques, notamment ceux contre les fauteurs de guerre. </p><p>Petit bémol, j'espérais que Cassandre, cette prophétesse dont la malédiction est de ne jamais être crue, serait plus présente, car c'est un de mes personnages préférés de la mythologie grecque. Elle participe à quelques scènes clés, et d'ailleurs la réplique finale lui revient, mais j'en aurais pris encore plus!<br /></p><p>Je vous laisse découvrir si la guerre de Troie aura bien lieu ou non... <br /></p><p><br /></p><p><b><span style="color: #073763; font-size: x-small;"><i>La guerre de Troie n'aura pas lieu</i> de Jean Giraudoux, 1935, 304 p. incluant les annexes.</span></b><br /></p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-82568482003365916012023-12-09T16:21:00.000-05:002023-12-09T16:21:53.360-05:00Hors-sol<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://img.livraddict.com/covers/567/567075//couv35036232.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="420" data-original-width="278" height="200" src="https://img.livraddict.com/covers/567/567075//couv35036232.jpg" width="132" /></a></div><p>Premier roman pour Philippe Yong, professeur de lettres né en France de parents coréens, enseignant au collège Stanislas à Montréal (du coup, je le classe en littérature québécoise, na!). </p><p>Premier roman, disais-je, on lui pardonnera donc quelques maladresses: un style parfois un peu prétentieux, une fin qui s'étire un peu trop, quelques incohérences dans les réactions des personnages...</p><p>Ces petits défauts, heureusement, ne m'ont pas empêchée d'apprécier cette histoire assez sympathique qui parle d'exil et de déracinement. En effet, le personnage principal, un agronome portugais travaillant dans une serre du Mile-End, n'arrive à prendre racine nulle part, à l'instar des laitues hydroponiques qu'il cultive et des mousses et lichens accrochés tant bien que mal aux pierrailles de l'Islande, où l'action se transporte en deuxième partie du roman. <br /></p><p></p><p>Quand l'intrigue se déroule dans un quartier de Montréal que je connais, c'est déjà un gros plus. Mais même en terrain inconnu, j'ai trouvé que l'auteur se débrouillait fort bien pour décrire les diverses ambiances, que ce soit celle du terrain désaffecté où est installée la serre ou celle, glaciale et lunaire, de l'Islande. <br /></p><p>Bref, un roman imparfait mais tout de même bien intéressant.</p><p>P.S.: Ne lisez pas la quatrième de couverture, elle divulgâche énormément! <br /></p><p><br /></p><p><b><span style="color: #073763; font-size: x-small;"><i>Hors-sol</i> de Philippe Yong, 2022, 217 p.</span></b><br /></p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-40672265602120871572023-12-07T16:30:00.000-05:002023-12-08T12:49:51.035-05:00Passez au Salon<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWFVWn9NTa3hhDMmuLz1MfI7A4rZRL1VaWc05goscgtQfhjKlPWJ4dMFITM9kqH1dFX52whVKDAo0DS3wn1UrT86wpsu51zmihP-b5_kmApsmH3EW_0MEmBy7tdkGym8N3Q0jnkUdyHDiwehyuPJ3lBrLkCZzTk_2gZOJmFn-wa05RjcBH0fqO/s712/Passez%20au%20salon.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="712" data-original-width="494" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgWFVWn9NTa3hhDMmuLz1MfI7A4rZRL1VaWc05goscgtQfhjKlPWJ4dMFITM9kqH1dFX52whVKDAo0DS3wn1UrT86wpsu51zmihP-b5_kmApsmH3EW_0MEmBy7tdkGym8N3Q0jnkUdyHDiwehyuPJ3lBrLkCZzTk_2gZOJmFn-wa05RjcBH0fqO/w139-h200/Passez%20au%20salon.jpg" width="139" /></a></div>Un court billet sur ce court recueil d'anecdotes... On y retrouve les souvenirs d'une cinquantaine d'auteurs, certains très connus, d'autres moins, concernant leurs passages dans des Salons du livre du monde entier.<p></p><p>L'ensemble est sympathique, les petits récits étant tour à tour touchants, surprenants ou amusants. J'ai été particulièrement émue par celui de Marie-Claude Savard (la journaliste sportive) qui, après la parution de son livre sur le deuil de ses parents, a eu la surprise de trouver à son kiosque au Salon de Québec un groupe d'oncles, tantes et cousins qu'elle n'avait jamais rencontrés!</p><p>Rendue au milieu du recueil, j'ai toutefois trouvé qu'il y avait un petit côté répétitif et j'ai craint de me lasser... Je l'ai donc continué plus lentement en lisant autre chose en parallèle. Je vous conseille d'adopter cette stratégie qui a bien fonctionné pour moi. <br /> </p><p> </p><p><span style="color: #073763;"><b><span style="font-size: x-small;"><i>Passez au Salon</i>, anecdotes recueillies par Isabelle Massé et Hugo Fontaine, 2014, 272 p.</span></b></span><br /></p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-53346370117385748792023-12-06T21:24:00.002-05:002023-12-13T15:31:00.750-05:00The Other Wind (Le Vent d'ailleurs)<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJLDHK73dWNXcjpP7MCii-ykx8r-23qNgCBuGzWRlTSv4GK3Xdm9YPZ98RgqUwoiQ3-25mFfIAP8gtoISd9XkfbF-chqTXzG5o26i7gKV3Mu4QbQpLxBZmmU3P11ECMGTGyM4zJFXkrE4gMSkmfPGFviIEgUmpxPENbKmBXhwLUSjo0jCcN24i/s400/Le%20Guin%20earthsea%20other%20wind.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="400" data-original-width="243" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhJLDHK73dWNXcjpP7MCii-ykx8r-23qNgCBuGzWRlTSv4GK3Xdm9YPZ98RgqUwoiQ3-25mFfIAP8gtoISd9XkfbF-chqTXzG5o26i7gKV3Mu4QbQpLxBZmmU3P11ECMGTGyM4zJFXkrE4gMSkmfPGFviIEgUmpxPENbKmBXhwLUSjo0jCcN24i/w121-h200/Le%20Guin%20earthsea%20other%20wind.jpg" width="121" /></a></div><h3 style="text-align: left;"><span style="color: #38761d;"><i>Earthsea (Terremer)</i>, tome 6</span></h3><p></p><p>Ooouuuiiinnn!!! J'ai terminé cette magnifique série, snif snif! Bon, il me reste bien quelques nouvelles qui se déroulent dans le même univers, je tenterai de mettre la main sur elles. J'ai vu notamment que <i>The Daughter of Odren</i> est disponible en prêt numérique. En général, la nouvelle n'est pas un genre littéraire qui m'attire, mais pour me plonger à nouveau dans le monde de Earthsea, je suis prête à tout!</p><p>Pour ce qui est de ce tome 6, quel immense plaisir de retrouver la plume de Le Guin! Je suis fascinée par son pouvoir d'évocation. Son style est épuré, presque minimaliste et pourtant en quelques phrases nous voilà transportés dans un autre monde. On revoit aussi avec bonheur les personnages des tomes précédents et on en découvre quelques nouveaux.<br /></p><p>Je n'ai qu'un petit bémol, j'ai trouvé la fin un peu trop simple et rapide. Sans m'attendre à quelque chose de grandiose à la Tolkien, j'aurais souhaité qu'un certain passage soit plus étoffé, qu'il y ait une plus grande tension. Mais la résolution de l'histoire en elle-même est satisfaisante et conclut bien la série. Elle a un petit côté doux-amer qui convient parfaitement à l'atmosphère générale.<br /></p><p>Maintenant, j'ai déjà hâte de retrouver cette plume magique dans un autre registre, la science-fiction! Je pense lire <i>La Main gauche de la nuit</i> en 2024...</p><p><br /></p><p><b><span style="color: #073763; font-size: x-small;"><i>The Other Wind</i> (<i>Earthsea</i>, tome 6) d'Ursula Le Guin, 2001, 328 p. Titre de la traduction française: <i>Le Vent d'ailleurs</i> (<i>Terremer</i>, tome 6) (Il faut noter que les tomes en français sont divisés différemment dans certaines éditions.)</span></b><br /></p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-36316428248287701082023-11-25T12:00:00.000-05:002023-11-25T12:00:20.630-05:00Gideon the Ninth (Gideon la Neuvième)<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiS8Fbl4EqTSen0U9WTHcGAYdUjVf07c79g3B1cAcw2ClkdkGEhFDR9QmkDL1TkwAv3HeOuTrYkZ4iT-W5LoEyTmnWuOB3Qhmu4JddumOswI2vzGO9v9nb9fkHU15trMRkfHUGygF4KQpFtf-_0qk_oJZtwmZcMcVxoWiszUU9uoP2fd4V8cBfD/s475/Muir%20Gideon.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="475" data-original-width="307" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiS8Fbl4EqTSen0U9WTHcGAYdUjVf07c79g3B1cAcw2ClkdkGEhFDR9QmkDL1TkwAv3HeOuTrYkZ4iT-W5LoEyTmnWuOB3Qhmu4JddumOswI2vzGO9v9nb9fkHU15trMRkfHUGygF4KQpFtf-_0qk_oJZtwmZcMcVxoWiszUU9uoP2fd4V8cBfD/w129-h200/Muir%20Gideon.jpg" width="129" /></a></div><p></p><h3 style="text-align: left;"><span style="color: #38761d;"> <i>The Locked Tomb (Le Tombeau scellé)</i>, tome 1</span></h3><p>Étrange expérience que cette lecture... </p><p>Tout en aimant l'ambiance à la fois noire et drôle (les dialogues sont très sarcastiques), j'ai eu un gros passage à vide durant le premier tiers de ce roman de Tamsyn Muir car je ne m'attachais pas du tout aux deux personnages principaux. De plus, la plume de l'auteure (en VO) n'est pas des plus fluides; au-delà du vocabulaire assez recherché, et sans que j'aie pu identifier vraiment ce qui cloche, j'ai trouvé son style un peu lourd. J'avais l'impression de ne pas avancer. On a frôlé l'abandon!</p><p>Toutefois, une fois résignée au fait que décidément cette Gideon n'est pas des plus sympathiques, j'ai pu apprécier les qualités certaines du roman. Je me suis prise au jeu de cette intrigue intelligente, pleine de rebondissements inattendus et où le lecteur doit fournir un petit effort, ce qui n'est pas pour me déplaire. J'ai aussi beaucoup aimé le mélange des genres: mi-SF (on passe d'une planète à une autre en vaisseau spatial), mi-Fantasy (il y a de la magie, les serviteurs sont des squelettes animés), le tout assaisonné d'un huis-clos que n'aurait pas renié Agatha Christie elle-même. </p><p>Est-ce que je lirai la suite? Pas décidée encore. La fin de ce tome est satisfaisante, l'histoire pourrait s'arrêter là... mais il y a bien quelques petits détails laissés en suspens et qui piquent ma curiosité!</p><p><br /></p><p></p><p></p><p><b><span style="color: #073763; font-size: x-small;"><i>Gideon the Ninth </i>(<i>The Locked Tomb</i>, tome 1) de Tamsyn Muir, 2019, 448 p. Titre de la traduction française: <i>Gideon la Neuvième</i> (<i>Le Tombeau scellé</i>, tome 1).</span><br /></b><br /></p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-4978356841954043242023-11-11T11:38:00.002-05:002023-11-13T17:41:43.492-05:00Les Chiens de Riga<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaaREeCJ-3QdqlHbZktW6JdVcm6nrfI-L7T-rmhlKsM22mAqvuAhJ6NDiQGNeZ45bClVsZQyXdmdHXWqsWRk-rKSfT5F3Y9q6MwWgdD6fOQN7mf5xVtmUrGlhXs_ew0UslvcTREHHzyymmz2jqzsg-khFr6aC1c6cqWpe_ExPhnNHvYSskkhh0/s350/Mankell%20Chiens%20de%20Riga.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="205" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjaaREeCJ-3QdqlHbZktW6JdVcm6nrfI-L7T-rmhlKsM22mAqvuAhJ6NDiQGNeZ45bClVsZQyXdmdHXWqsWRk-rKSfT5F3Y9q6MwWgdD6fOQN7mf5xVtmUrGlhXs_ew0UslvcTREHHzyymmz2jqzsg-khFr6aC1c6cqWpe_ExPhnNHvYSskkhh0/w117-h200/Mankell%20Chiens%20de%20Riga.jpg" width="117" /></a></div><p>Une deuxième incursion dans la série de polars mettant en vedette le commissaire Wallander, et c'est confirmé: j'adore!</p><p>Dans ce tome-ci, Wallander se rend en Lettonie, pays balte encore occupé par l'URSS puisque l'action se déroule en 1990. L'ambiance est glauque à souhait, les murs ont des oreilles, notre héros ne sait à qui il peut se fier. Je crois que c'est le premier roman que je lis se déroulant dans ce pays, c'est vraiment très original!</p><p>Comme toujours avec Mankell, la plume est subtile, sans effets de manche. Les états d'âme du personnage principal sont décrits avec justesse, sans trop appuyer, et le suspense est maintenu du début à la fin.</p><p>J'ai le tome suivant, <i>La Lionne blanche</i>, dans ma PAL, je pense bien le lire en 2024!<br /></p><p></p><p><br /></p><p><b><span style="color: #073763;"><span style="font-size: x-small;"><i>Les Chiens de Riga</i> de Henning Mankell, traduit du suédois, 2003, 320 p. Titre de la version originale: <i>Hundarna i Riga</i> (1992). <i><br /></i></span></span></b></p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-4898419121066020822023-11-09T15:53:00.000-05:002023-11-09T15:53:40.449-05:00The Lady and the Unicorn (La Dame à la Licorne)<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuG3kwOktfscp4_Xp-WkjPZ9cnnroMiHRQLNW3vWKkQPZLFuMOB1CbSxg9fidf9WBG7vICATzGMVtHenE6OlfJIvAxCKeIgX99k_GnkWJw8I7fyLDWClXX49pfG13CKT_ezkqXwEYejWIOrzcqCdXorx2wBqX0aTf-6yfD2cW-b951S5XKkVm1/s500/Chevalier%20lady.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="345" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjuG3kwOktfscp4_Xp-WkjPZ9cnnroMiHRQLNW3vWKkQPZLFuMOB1CbSxg9fidf9WBG7vICATzGMVtHenE6OlfJIvAxCKeIgX99k_GnkWJw8I7fyLDWClXX49pfG13CKT_ezkqXwEYejWIOrzcqCdXorx2wBqX0aTf-6yfD2cW-b951S5XKkVm1/w138-h200/Chevalier%20lady.jpg" width="138" /></a></div><p></p><p>Après une lecture un peu ardue (coucou M. Eco!), j'avais
envie de quelque chose de léger…<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Ayant
gardé un excellent souvenir de <i>Girl with a Pearl Earring (La Jeune Fille à la
perle)</i> de Tracy Chevalier, je me suis donc tournée vers une autre de ses œuvres,
qui avait rejoint ma PAL lors du dernier Solde de livres de la Bibliothèque de
Montréal.</p>
<p class="MsoNormal">Dans <i>The Lady and the Unicorn</i>, Chevalier bâtit une intrigue
autour de la fabrication de la célèbre tapisserie <i>La Dame à la Licorne</i>, une
suite de six grands panneaux qui se trouvent maintenant au musée de Cluny à Paris (allez voir cela sur Wiki, c’est magnifique!).<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>On se balade entre Saint-Germain-des-Prés, où résident la
famille de petite noblesse qui a commandé la tapisserie ainsi que le peintre
qui a conçu le modèle, et Bruxelles,<a name="_GoBack"></a> où la tapisserie
sera fabriquée par différents artisans.</p>
<p class="MsoNormal">La construction de ce roman choral est intéressante et les
personnages sont pour la plupart attachants – sauf le peintre, qui est une
vraie tête-à-claques!<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>Mais ce sont les
scènes décrivant le fonctionnement de l’atelier que j’ai trouvées particulièrement
fascinantes.<span style="mso-spacerun: yes;"> </span>On sent d’ailleurs que
l’auteur s’appuie sur une solide documentation.</p>
<p class="MsoNormal">Sans être inoubliable, une lecture fort agréable! </p>
<p><b style="color: #073763;"><span style="font-size: x-small;"><i> </i></span></b></p><p><b style="color: #073763;"><span style="font-size: x-small;"><i>The Lady and the Unicorn</i> de Tracy Chevalier, 2003, 248 p. Titre de la traduction française: <i>La Dame à la Licorne</i>.</span></b><br /></p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-20558848464569398952023-10-31T00:53:00.001-04:002023-11-01T08:38:42.311-04:00Le Cimetière de Prague<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgF8V7_8yp04NtLGCh0ZofVXBh6gMFOux3dkl0-71jwy9hae-5dGs1XajlSNUl81l9rn5faJT0Pjp6gSvNYSsviosTc8skU22B4uK9NdPeQjT86Ca52lOH2FCR61tr_RQUsoysiFDRIlCioOHOnXjby3mGcMyazZIrVMR7eEnq-x5uyiYkpHPrh/s350/Eco%20Cimeti%C3%A8re.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="350" data-original-width="240" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgF8V7_8yp04NtLGCh0ZofVXBh6gMFOux3dkl0-71jwy9hae-5dGs1XajlSNUl81l9rn5faJT0Pjp6gSvNYSsviosTc8skU22B4uK9NdPeQjT86Ca52lOH2FCR61tr_RQUsoysiFDRIlCioOHOnXjby3mGcMyazZIrVMR7eEnq-x5uyiYkpHPrh/w137-h200/Eco%20Cimeti%C3%A8re.jpg" width="137" /></a></div><p>Oh là là! Quelle intrigue tarabiscotée! Vous le savez, j'aime qu'un auteur fasse confiance à son lecteur, mais dans ce cas-ci, Umberto m'a peut-être surestimée...</p><p>Francs-maçons, jésuites, communistes, anarchistes, satanistes, juifs, antisémites, républicains, monarchistes, militaires, services secrets, dreyfusards, antidreyfusards, à peu près tous les groupes à l’œuvre dans la société européenne de cette fin du XIXe siècle sont représentés. Une chatte y perdrait ses chatons! <br /></p><p></p><p>Heureusement, le début du roman est vraiment intrigant. Le personnage (fort antipathique) souffre-t-il oui ou non d'un dédoublement de la personnalité? La curiosité a soutenu mon intérêt jusqu'à la résolution du mystère. Et la fin, qui annonce les terribles événements qui surviendront dans la première moitié du XXe siècle, est à la fois troublante (surtout lorsqu'on sait que cette histoire est basée en grande partie sur des faits réels) et satisfaisante.<br /></p><p><br /></p><p><b style="color: #073763;"><span style="font-size: x-small;"><i>Le Cimetière de Prague</i> de Umberto Eco, traduit de l'italien, 2011, 555 p. Titre de la version originale: <i>Il cimitero di Praga </i>(2010).</span></b></p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com6tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-22759923372980505622023-10-28T22:33:00.002-04:002023-10-29T18:41:40.586-04:00The Midnight Library (La Bibliothèque de minuit)<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipxwT2cH79WsxtwW7ZzqYlcdc1EpA0QIKkgvrz408BLYHVtfNqbw998B4GllvFqmo2652xCUlYnUGh4qUmKaNCi-MUTA1-mYP-PNkLn_wIaTUZZcTyiQ82nNL8Sh7q1E-R-wIWaAF70OUMHlV4J-mF9EPM4Dj2P6oCRV6KAY1IMbcKW1Qnyt7X/s445/Haig%20Midnight.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="445" data-original-width="318" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEipxwT2cH79WsxtwW7ZzqYlcdc1EpA0QIKkgvrz408BLYHVtfNqbw998B4GllvFqmo2652xCUlYnUGh4qUmKaNCi-MUTA1-mYP-PNkLn_wIaTUZZcTyiQ82nNL8Sh7q1E-R-wIWaAF70OUMHlV4J-mF9EPM4Dj2P6oCRV6KAY1IMbcKW1Qnyt7X/w143-h200/Haig%20Midnight.jpg" width="143" /></a></div><p>Le thème du club de lecture Livraddict d'octobre est le monde du livre, et on a choisi ce roman de Matt Haig. Ce n'était pas mon premier choix (j'ai voté pour <i>Les Vies de papier</i> de Rabbih Alameddine et <i>La plus secrète mémoire des hommes</i> de Mohamed Mbougar Sarr) mais je n'ai pas été surprise car on le voit partout sur les blogues et les forums depuis sa parution en version française l'an dernier. J'ai donc décidé de lui donner sa chance -- j'ai déjà eu de bonnes surprises grâce à ce club de lecture!</p><p>Malheureusement, mon avis est mitigé. C'est un roman qui se lit bien et l'idée de base est intéressante même si elle n'est pas d'une grande originalité: une femme a l'occasion de visiter les différentes vies qu'elle aurait vécues si elle avait pris des décisions différentes à différents moments de son parcours. Elle est plutôt sympathique mais l'on aurait souvent envie de la secouer un peu!</p><p>Là où le bât blesse, c'est que tout est expliqué en long et en large. J'aurais aimé qu'on nous laisse découvrir peu à peu le fonctionnement de la mystérieuse bibliothèque, mais non, tout est dévoilé dès que l'héroïne y pénètre. De plus, les motivations et les sentiments de cette dernière sont soulignés à gros traits et entourés d'un néon clignotant. Or, vous me connaissez, je préfère quand l'auteur nous fait confiance et nous laisse faire notre petit bout de chemin...</p><p>J'ai aussi remarqué quelques incohérences dans l'intrigue. Je n'en parlerai pas trop pour ne rien divulgâcher, mais disons notamment que, parmi les options de vie que l'héroïne choisit de visiter, il y en avait une qui semblait évidente et à laquelle elle ne pense que très tardivement. De plus, la fin est extrêmement prévisible et l'on devine dès le début ce que sera la morale de l'histoire.</p><p>Bref, un peu déçue, mais j'espère à tout le moins que les discussions avec les participants du club seront animées! <br /></p><p></p><p><br /></p><p><span style="color: #073763;"><span style="font-size: x-small;"><b><i>The Midnight Library</i> de Matt Haig, 2020, 288 p. Titre de la traduction française: <i>La Bibliothèque de minuit</i>. </b></span></span><br /></p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-46704338696877400902023-10-22T20:10:00.000-04:002023-10-22T20:10:33.211-04:00La Chienne de Naha<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRgoZa-J6V8oXV81bqSgZDbSU5Sqq7cfWNHI5o0-ddox3MRlm7invgRdCXXApH7nshSVy37AM-isDgz4yQaR8Qzjhc6ynRVM4lCBiPCNt-EpcUMKDSa-iAUrwCQNHIufE-4A4SaCwo3bPYQL7xGeQa1ivCgBDfX9LS3yLLDKiUrepb2Qo7LlfA/s408/Lamarche%20Chienne.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="408" data-original-width="278" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhRgoZa-J6V8oXV81bqSgZDbSU5Sqq7cfWNHI5o0-ddox3MRlm7invgRdCXXApH7nshSVy37AM-isDgz4yQaR8Qzjhc6ynRVM4lCBiPCNt-EpcUMKDSa-iAUrwCQNHIufE-4A4SaCwo3bPYQL7xGeQa1ivCgBDfX9LS3yLLDKiUrepb2Qo7LlfA/w136-h200/Lamarche%20Chienne.jpg" width="136" /></a></div><p>Où donc ai-je remarqué ce livre? Je n'en suis pas sûre, mais je crois que c'était sur la plate-forme du prêt numérique de la BAnQ, dans une liste de suggestions ayant pour thème la littérature belge. Je n'avais jamais entendu parler de cette auteure. Ce qui a attiré mon attention, et ça je m'en souviens parfaitement, c'est le titre. Une histoire avec un pitou, ça ne peut pas être mauvais, me suis-je dit.<br /></p><p>Fausse représentation! Dès la première page, je constate que la chienne en question est le personnage d'un conte traditionnel mexicain mis en exergue du roman et Naha n'est pas la maîtresse de la chienne mais plutôt le nom du village fictif où se déroule le conte! </p><p>Heureusement, malgré cette petite déconvenue initiale, j'ai tout de même bien aimé ce bouquin qui raconte le voyage au Mexique d'une Européenne fraîchement séparée de son conjoint violent. L'histoire est intéressante, mais ce que j'ai apprécié surtout c'est la plume poétique de Caroline Lamarche. Elle sait à merveille décrire les petites choses du quotidien: un paysage, une grenouille, un ciel étoilé...</p><p>Vous connaissiez déjà cette écrivaine, vous? <br /></p><p></p><p><br /></p><p><b style="color: #073763;"><span style="font-size: x-small;"><i>La Chienne de Naha</i> de Caroline Lamarche, 2012, 208 p.</span></b><br /></p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-886118048163553532023-10-17T02:30:00.003-04:002023-10-19T20:09:06.414-04:00Hongrie-Hollywood express<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaQYLQMsgXLgSZCBXX38mI9JWMEKVyTLdB_K8n-L2l3EW9oVZ18jaZHtDhq9F0TUHSKxW-SlXHM3afpyo2vnz8F_XZQQEPIy79et2d0QGnf5hQjEBhe0kI75ng73kqe44M-GhbRM0J7TuIk7yQw2Vp9ZJx91TOoyuzwfHFJPjMJIYIjdXJvkpj/s528/Plamondon%20Hongrie3.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="528" data-original-width="351" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiaQYLQMsgXLgSZCBXX38mI9JWMEKVyTLdB_K8n-L2l3EW9oVZ18jaZHtDhq9F0TUHSKxW-SlXHM3afpyo2vnz8F_XZQQEPIy79et2d0QGnf5hQjEBhe0kI75ng73kqe44M-GhbRM0J7TuIk7yQw2Vp9ZJx91TOoyuzwfHFJPjMJIYIjdXJvkpj/w133-h200/Plamondon%20Hongrie3.jpg" width="133" /></a></div> Quel drôle de machin!<br /><p></p><p>J'ai aimé ou j'ai pas aimé?</p><p>Aucune idée!</p><p>(J'ai presque envie d'arrêter cette chronique ici!)</p><p>(Hihihi!)</p><p>Hum, bon. Disons que plusieurs passages m'ont fait rigoler, mais que d'autres me sont passés dix pieds par-dessus la tête. En fait, je n'avais même pas compris qui était le narrateur (je croyais que c'était l'auteur lui-même); je ne l'ai su qu'en lisant la quatrième de couverture, ce que je ne fais jamais avant d'avoir fini le livre pour éviter tout divulgâcheur!</p><p>Ce roman, qui raconte (entre autres sujets) la vie de Johnny Weissmuller (l'acteur des films de Tarzan), fait partie d'une trilogie... Est-ce que je lirai le roman suivant (sur l'écrivain américain Richard Brautigan) intitulé <i>Mayonnaise</i>? J'hésite, mais ça peut valoir la peine, ne serait-ce que pour connaître le lien entre l'auteur culte et le condiment. D'ailleurs, ce roman-ci finit sur un <i>cliffhanger </i><b><span style="color: #cc0000;">(divulgâcheur: si vous ne voulez pas connaître les dernières lignes du livre, arrêtez ici, même si ça ne dévoile rien d'important...)</span></b>: </p><p style="text-align: left;"><i><span style="font-size: x-small;"></span></i></p><blockquote><p style="text-align: left;"><i><span style="font-size: x-small;">Post-scriptum <br />en hommage à Richard Brautigan</span></i></p><p style="text-align: left;"><i><span style="font-size: x-small;">Je n'ai jamais réussi à faire une mayonnaise.</span></i></p></blockquote><p style="text-align: left;"><i><span style="font-size: x-small;"></span></i></p><p>Intrigant, non?<br /></p><p> <br /></p><p><b style="color: #073763;"><span style="font-size: x-small;"><i>Hongrie-Hollywood express</i> d'Éric Plamondon, 2011, 176 p.</span></b><br /></p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-10477136906010651152023-10-13T20:02:00.004-04:002023-10-15T19:36:29.737-04:00Le Joueur d'échecs<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyf8JmYvI24VC8WlWv3BMexjxns0f2H8owGdbo93TI9SGB_eoZ8xpg_OQPJ9C8MvmtMnUT2Gc_DwBGWQctshQOuhyFaf5zl_JROa-LQn83BP8P1E5Uty87hLkQrXAZ4N2JUCehWZBwb52xn-OFZB8Qiyd7LgaQsfx4ys1_hNohNKGyRxdU7AQc/s723/Zweig%20joueur.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="723" data-original-width="468" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyf8JmYvI24VC8WlWv3BMexjxns0f2H8owGdbo93TI9SGB_eoZ8xpg_OQPJ9C8MvmtMnUT2Gc_DwBGWQctshQOuhyFaf5zl_JROa-LQn83BP8P1E5Uty87hLkQrXAZ4N2JUCehWZBwb52xn-OFZB8Qiyd7LgaQsfx4ys1_hNohNKGyRxdU7AQc/w129-h200/Zweig%20joueur.jpg" width="129" /></a></div>Parmi les livres de Stefan Zweig que
j’ai lus jusqu’à maintenant, j’ai surtout apprécié ses œuvres de
non-fiction (biographies, mémoires). La seule œuvre fictionnelle que
j’ai lue m’a déçue, pour ne rien vous cacher! C’était <i>Vingt-quatre
heures de la vie d’une femme</i>, c’était mon premier contact avec cet
auteur et mes attentes étaient nettement trop élevées. Dans les
années 2008-2009, il y a eu sur la blogosphère littéraire une redécouverte de Zweig qui a provoqué un véritable raz-de-marée d’éloges dithyrambiques. Je m’attendais donc à quelque chose d’exceptionnel! Or, si j’ai
trouvé la plume élégante, l’histoire elle-même n’a pas soulevé mon
enthousiasme.<p></p>
<p class="yiv3531492524MsoNormal">Cette fois, cela s’est beaucoup mieux
déroulé! Avec une maîtrise magistrale, Zweig s’attarde ici à décrire la psychologie d’intéressants
personnages, dont l’un a appris à jouer aux échecs alors qu’il était
prisonnier des nazis et maintenu en isolement complet. Lors de la partie d'échecs finale
entre ce personnage à l’équilibre psychique incertain et un champion
mondial antipathique au possible, la tension est presque insoutenable!</p><p class="yiv3531492524MsoNormal">Mentionnons qu'il est sans doute préférable de connaître les rudiments du jeu pour apprécier toutes les subtilités de ce récit d'obsession et de folie. <br /></p>
<p class="yiv3531492524MsoNormal">Vraiment, une excellente lecture! <br /></p><p class="yiv3531492524MsoNormal"> </p><p class="yiv3531492524MsoNormal"><b style="color: #073763;"><span style="font-size: x-small;"><i>Le Joueur d'échecs</i> de Stefan Zweig, traduit de l'allemand, 2013 pour cette traduction de Jean Torrent, 149 p. Titre de la version originale: <i>Schachnovelle</i> (1942) </span></b><br /></p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-46008375709855635542023-10-12T02:40:00.002-04:002023-10-12T21:32:16.822-04:00A Psalm for the Wild-Built (Un Psaume pour les recyclés sauvages)<h3 style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhngvS75-NWN3sTVKBzl_h4SUb00rpDvOQDG0GLZrl3YPu56xA-OWWDm8vcy8lVbV6vt-0RoN9-XjO5wVQLlS7_-e17wy1cQWlR6jGBSrgmyQI4w-rw9OxwziXUWgOiYmK4EakSR7gozHkW_vtKV5kXFyZcuvhmHhfbRj_UyQb9tEA51CiIAhnM/s800/Chambers%20Psaulm%20Wild-Built.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="800" data-original-width="500" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhngvS75-NWN3sTVKBzl_h4SUb00rpDvOQDG0GLZrl3YPu56xA-OWWDm8vcy8lVbV6vt-0RoN9-XjO5wVQLlS7_-e17wy1cQWlR6jGBSrgmyQI4w-rw9OxwziXUWgOiYmK4EakSR7gozHkW_vtKV5kXFyZcuvhmHhfbRj_UyQb9tEA51CiIAhnM/w125-h200/Chambers%20Psaulm%20Wild-Built.jpg" width="125" /></a></div><span style="color: #38761d;"><i>Monk and Robot (Histoires de moine et de robot)</i>, tome 1<br /></span><br /></h3><p>Je ne savais pas trop à quoi
m’attendre en commençant ce court roman. Ma première rencontre avec
Becky Chambers s’était fort bien déroulée – c’était avec le tome 1 de sa
série <i>Wayfarers </i>-- mais notre relation s’est gâchée lors de ma
lecture du tome 2, qui m’a bien déçue. Je la retrouve maintenant
pour le tome 1 d’une nouvelle série mettant en vedette un moine et un
robot habitant sur une lune lointaine.
</p>
<p class="yiv4781562460MsoNormal">Sans que j'aie été complètement
emballée, cette lecture s’est plutôt bien passée. Les deux personnages
sont très attachants, l’amitié qui se développe peu à peu entre eux est touchante et plusieurs passages sont très drôles. Ils ont d’intéressantes conversations (qui auraient
même pu être plus approfondies) sur le sens de la vie, la place de
l’humain (et du robot!) dans la nature, etc.
</p>
<p class="yiv4781562460MsoNormal">Ce roman a également été
l’occasion d’expérimenter l’écriture inclusive et ce, en anglais! Je
connaissais déjà l’utilisation du pronom <i>they </i>comme pronom neutre au
singulier mais seulement de façon très ponctuelle, par exemple dans
un polar lorsque le sexe d’un suspect n’est pas connu. C’était pour moi une
première dans le cas d'un personnage principal de genre non binaire. Ce
pronom étant 99.9% du temps utilisé au pluriel dans la langue anglaise, cela m’a demandé une
petite gymnastique de cerveau! L'expérience ne m'a pas déplu, mais j'aurais peut-être éprouvé plus (trop?) de difficultés avec la version française... Passe encore pour le pronom «iel», mais tous les accords d'adjectifs, de pronoms et de participes passés qui s'ensuivent, aouch! En anglais, c'est quand même beaucoup plus simple. </p><p class="yiv4781562460MsoNormal">(En parlant de la traduction, est-ce que je suis la seule à trouver bizarre le titre français de la série? Puisque moine et robot sont au singulier, est-ce que cela ne devrait pas plutôt être <i>Histoires <u>d'un</u> moine et <u>d'un</u> robot</i>, ou encore <i><u>du</u> moine et <u>du</u> robot</i>? Mais bon, je chipote un peu, là!)<br /></p>
<p class="yiv4781562460MsoNormal">Mon principal bémol, c’est que
finalement il ne se passe pas grand-chose dans cette histoire. Sans
nécessairement vouloir des explosions et des giclées de sang,
j’aurais pris une certaine tension, un peu d’action, de danger ou de
mystère. C’était bien tranquille, tout ça, et cela m’a laissée sur ma
faim.</p>
<p class="yiv4781562460MsoNormal">Peut-être que ce tome sert
d’introduction et que la suite sera plus corsée? L’avenir nous le dira, mais
si ce n’est pas le cas, cette série pourrait bien s’arrêter là pour moi
(à moins qu’il me prenne l’envie d’une lecture doudou, mais c’est
rarement ce que je recherche). À suivre.</p><p class="yiv4781562460MsoNormal"> </p><p class="yiv4781562460MsoNormal"><b style="color: #073763;"><span style="font-size: x-small;"><i>A Psalm for the Wild-Built</i> (<i>Monk and Robot</i>, tome 1) de Becky Chambers, 2021, 160 p. Titre de la traduction française: <i>Un Psaume pour les recyclés sauvages</i> (<i>Histoires de moine et de robot</i>, tome 1) </span></b><br /></p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-187367154801650242023-10-04T03:03:00.001-04:002023-10-13T04:18:34.735-04:00Notes from a Small Island (Des Cornflakes dans le porridge)<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEFvMKXyQK1aPSPKmyQQFykZT7OjXY7dSoxz_90i6alYQ3tRrhCc7lnAqkoNq7jzOBxJi9Qq-dW58kl0q76E00n7ZmTBTtnPQn3P5UnNyvkkdQRbt0XLF6phn_QubSXLocFbTqCy2J-YD6iUJN673JpGnx8nvlCxXdUEiXt7_IUGUWMg41CL82/s475/Bryson%20Notes.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="475" data-original-width="301" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEFvMKXyQK1aPSPKmyQQFykZT7OjXY7dSoxz_90i6alYQ3tRrhCc7lnAqkoNq7jzOBxJi9Qq-dW58kl0q76E00n7ZmTBTtnPQn3P5UnNyvkkdQRbt0XLF6phn_QubSXLocFbTqCy2J-YD6iUJN673JpGnx8nvlCxXdUEiXt7_IUGUWMg41CL82/w127-h200/Bryson%20Notes.jpg" width="127" /></a></div><p>Comment voyager à peu de frais tout en rigolant un bon coup? Lire un récit de voyage de Bill Bryson, voilà comment! Et si le bouquin a été trouvé dans une boîte à livres, c'est encore plus sympa!</p><p>L'écrivain et journaliste américain Bill Bryson, après une vingtaine d'années au Royaume-Uni, décide de retourner vivre aux États-Unis avec sa famille. Il entreprend donc une dernière tournée de l'île britannique, de Dover au sud jusqu'au nord de l'Écosse et, avec son humour habituel, nous fait le récit de ce périple en train, en voiture, en traversier et à pied. On sent qu'il aime sincèrement cette nation et ses habitants, mais en même temps, il ne se gêne pas pour leur dire leurs quatre vérités lorsque, par exemple, ils laissent leurs dirigeants gâcher des paysages naturels ou urbains d'une grande beauté par des constructions d'une laideur épouvantable. Et la leçon passe bien, parce qu'il sait également faire preuve d'autodérision, n'hésitant pas à tourner en ridicule ses propres petites manies.<br /></p><p>Le seul petit défaut de ce livre, c'est que les références à des personnalités (politiques ou artistiques) sont parfois un peu désuètes. C'est un assez normal puisqu'il a été publié en 1995, mais je n'ai pas eu cette impression lorsque j'ai lu <i>A Walk in the Wood</i>, qui date de seulement trois ans plus tard. <br /></p><p></p><p><br /></p><p><span style="color: #073763;"><b><span style="font-size: x-small;"><i>Notes from a Small Island</i> de Bill Bryson, 1995, 352 p. Titre de la traduction française:<i> Des Cornflakes dans le porridge</i>. </span></b></span><br /></p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-28417182.post-84595650739205920492023-09-20T16:12:00.002-04:002023-12-21T23:53:13.882-05:00The Adventures of Sherlock Holmes (Les Aventures de Sherlock Holmes)<p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://img.livraddict.com/covers/556/556485//couv75021822.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="418" data-original-width="300" height="200" src="https://img.livraddict.com/covers/556/556485//couv75021822.jpg" width="144" /></a></div><h3 style="text-align: left;"><span style="color: #38761d;">(Première partie de l'intégrale <i>The Original Illustrated Sherlock Holmes</i>)</span></h3><p>Après les romans <i>The Hound of the Baskervilles</i> et <i>A Study in Red,</i> j'ai décidé d'essayer les douze nouvelles regroupées sous le titre <i>The Adventures of Sherlock Holmes</i>. Un mot sur cette édition, d'abord. J'aime beaucoup la présentation de type feuilleton, sur deux colonnes par page, et présentant les gravures originales de Sydney Paget. On est tout de suite dans l'ambiance!</p><p>Pour ce qui est des nouvelles elles-mêmes, je les ai trouvées un peu inégales. Enfin, toutes sont intéressantes mais dans certains cas, la fin tombe un peu à plat... Par exemple, dans l'une d'elles, Sherlock découvre l'identité du meurtrier après que celui-ci se fut enfui à bord d'un navire... qui fait naufrage avant d'arriver à bon port, donc tout est bien qui finit bien (sauf pour les autres passagers et les membres de l'équipage!)</p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaA7ySb_4zLOGoEKwsipu1O8p2Jz1NNlrc4IwJu_XkUxtyCul2qrJuH4ZyZrwJiXhJJTmHdiKZsUXVutzd7xa8qEPHaa8rIEkFc683CBXaOSSBZP3fS01Y1iHivRaakKN52KOTa44R0mRsYxAsdXVsYz9MalSv6KnJBqx5Ugm3AHT8phoCPQKx/s1340/Sherlock%20gravure%20Sydney%20Paget.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1340" data-original-width="840" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhaA7ySb_4zLOGoEKwsipu1O8p2Jz1NNlrc4IwJu_XkUxtyCul2qrJuH4ZyZrwJiXhJJTmHdiKZsUXVutzd7xa8qEPHaa8rIEkFc683CBXaOSSBZP3fS01Y1iHivRaakKN52KOTa44R0mRsYxAsdXVsYz9MalSv6KnJBqx5Ugm3AHT8phoCPQKx/s320/Sherlock%20gravure%20Sydney%20Paget.jpg" width="201" /></a></div><p></p><p>Néanmoins, je me suis bien amusée et j'ai surtout apprécié tous les petits détails qu'on apprend sur Holmes au fil des pages, toutes ses petites manies, ses déguisements, la haute estime qu'il a de lui-même mais aussi son amitié sincère avec Watson, le narrateur. </p><p><br /></p><p><b style="color: #073763;"><span style="font-size: x-small;"><i>The Adventures of Sherlock Holmes</i> (tiré de l'intégrale T<i>he Original Illustrated Sherlock Holmes</i>) de Arthur Conan Doyle, 1891-1892, 181 p. Titre de la traduction française: <i>Les Aventures de Sherlock Holmes</i>. </span></b><br /></p><p></p>Grominouhttp://www.blogger.com/profile/18307367049871881399noreply@blogger.com2