Et j’avais raison! Dans La Vallée des rubis, il nous transporte en Birmanie (qui s’appelle maintenant le Myanmar) après une brève escale en Inde. Il nous décrit de façon très vivante et imagée les lieux visités et les gens rencontrés lors d’un voyage qu’il a effectué dans les années 50 avec son ami Jean, négociant en pierres précieuses. Il y a même un certain suspense puisque la région est infestée de brigands, de rebelles et de tigres féroces.
La quête d’un trésor légendaire sert de prétexte au périple et constitue le fil rouge du récit. L’aventure nous entraîne dans des mines, des marchés, des ateliers, des temples et même une fumerie d’opium, et nous fait rencontrer plusieurs personnages hauts en couleur.
Voilà une façon fort agréable de voyager à peu de frais!
La Vallée des rubis de Joseph Kessel, 1955, 253 p.
