30 octobre 2008

Défi Lire autour du Monde

Une idée de défi de lecture intéressante chez la blogueuse Enna, le Challenge Lire autour du monde! L'originalité de ce défi, c'est de nous demander de lire des livres se déroulant dans des villes et des pays autres que les nôtres (et non pas nécessairement écrits par des écrivains de ces pays, comme on aurait pu le penser). Donc, le dépaysement est garanti!

Comme ce n'est pas évident de trouver des romans répondant aux différents critères, Enna est en train de mettre sur pied une liste de suggestions, et propose de mettre en commun nos connaissances livresques. Que vous ayez ou non décidé de participer au défi, vous pouvez allez lui suggérer quelques titres de romans et récits de voyage se déroulant dans différents pays et villes. C'est ici!

Au départ, même si je trouve l'idée excellente, j'hésitais à embarquer, car j'ai moi-même l'intention d'organiser un mini-défi pour 2009 (je vous en reparle dans quelques semaines). Mais c'est vrai que c'est vraiment peu contraignant, et en plus, on est venu me défier jusque chez moi! (Voyez ici, dans les commentaires!) Alors je n'ai vraiment pas le choix! D'ailleurs, en parcourant du regard ma PAL, je vois déjà plusieurs titres qui pourraient fort bien faire l'affaire.

Il ne me restera plus qu'à préparer ma liste... À suivre!

29 octobre 2008

La fin du mois approche...

Alors c'est le temps de... payer les factures? Meuh non! C'est le temps de prendre connaissance de la prochaine lecture de notre club des blogueurs, le Blogoclub! Pour le premier janvier 2009, nous devions sélectionner un polar historique; la population a choisi *roulement de tambour* La Dame en blanc de Wilkie Collins!

En apprenant la nouvelle, je me suis permis 30 secondes de baboune parce qu'encore une fois (tsss) ce n'est pas pour celui-là que j'avais voté! Puis finalement je me dis que c'est une très bonne idée, puisque ce livre était évoqué dans mon roman coup de coeur 2007, et que je m'étais dit qu'il faudrait bien que je le lise un jour pour voir de quoi il retourne!

Nous avons aussi appris le thème suggéré pour notre lecture du 1er mars (ça paraît si loin, alors que la première neige vient de tomber sur Montréal!); cette fois-ci, il n'y aura pas de vote. En l'honneur du prix Nobel qui vient d'être accordé à Jean-Marie Le Clézio, il s'agira tout simplement de choisir n'importe quel livre de cet auteur. Quelle bonne idée!

En attendant, rendez-vous dans quelques jours pour nos billets sur Paul Auster!

28 octobre 2008

La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette

Une intrigue complexe mais néanmoins facile à suivre. Encore quelques problèmes de traduction, mais on s'y fait. Contrairement au tome 1, aucune longueur. Un suspense qui s'installe dès le début. Crescendo jusqu'à une finale époustouflante. De nouveaux éléments sur le passé mystérieux de certains personnages. Quelques fils laissés en suspens.

Que dire de plus? Vite, où est le tome 3?


Je ne peux citer tous les blogueurs qui ont commenté ce roman, mais en voici toujours quelques uns: Jules, Karine, Tamara, Catherine du Biblioblog, Florinette, Fashion, Bob August, Charlie Bobine...


Millénium 2: La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette de Stieg Larsson, publié chez Actes Sud/Actes noirs en 2006. 652 p. Titre de l'original suédois: Flickan som lekte med elden.

26 octobre 2008

Belle récolte...

...ce matin à la bouquinerie:





Le tout pour $5, pas trop mal, non? En plus, quelle belle journée pour une petite balade sur la rue Mont-Royal, suite à un petit déjeuner monstrueux dans un restaurant sympathique!

23 octobre 2008

Encore quelques perles de chez Google...

Décidément, tous les chemins mènent à J'ai lu... Qu'est-ce qui peut bien attirer ici autant d'êtres bizarroïdes? (Voir aussi mon autre billet...)

Irlande bêtes de lit
Oooh ces Irlandais!

Laisse moi le savoir
ok, promis!

Quel livre j'aime lire?
Je l'sais-tu, moé?

Anarchist cookbook traduction
Un livre de recettes anarchiste? Les recettes ne doivent pas être faciles à suivre...

J'admet (sic) que mettre les civilisations les unes après les autres est bien
Oui, alors que toutes en même temps, ça ne se fait pas, hein!

La position de l'Africaine en amour
Je ne la connais pas celle-là, c'est bien?

Les hommes qui couchent avec plusieurs femmes
Aurait-on découvert un tome 4 à la série Millénium?

19 octobre 2008

Tout le monde en parla...

J'ai été extrêmement contente de la sortie de l'écrivain et éditeur québécois Jean Barbe à Tout le monde en parle ce soir (hier soir, en fait, puisqu'il est passé minuit!) au sujet de l'utilisation systématique du présent de l'indicatif chez de nombreux auteurs québécois. Il a souligné que ce temps de verbe, s'il peut se justifier dans certains types de littérature bien précis (par exemple, l'auto-fiction), ne convient pas du tout à la plupart des autres genres littéraires, et surtout pas à une fresque historique! Le passé simple, au contraire, impose aussitôt une certaine perspective, beaucoup plus appropriée. Je suis tellement d'accord! Il me semble d'ailleurs en avoir parlé ici et là dans ces pages. Quand on me raconte une histoire, je ne veux pas qu'on essaye de me faire accroire qu'elle se déroule en ce moment dans mon salon!

M. Barbe a soulevé l'hypothèse que c'était à cause d'un manque de maîtrise des conjugaisons chez les jeunes écrivains... Peut-être, mais je crois que c'est aussi un peu par paresse! Et d'ailleurs, je pourrais en nommer de la même génération que lui qui adoptent cette manière d'écrire!

Et vous, ça vous tape parfois sur les nerfs, ça vous laisse indifférent du moment que l'histoire est bonne, ou au contraire vous aimez ce style d'écriture? Cela m'intéresserait de connaître différents points de vue sur ce sujet.

source photo: www.radio-canada.ca

18 octobre 2008

Ça change des Jane Eyre compte-rendu de lecture...

À l'occasion, j'aime bien consulter Sitemeter pour voir quels liens ou quelles recherches ont amenés les lecteurs jusqu'ici. On tombe parfois sur des mots-clés assez intrigants. J'avais déjà eu l'idée d'en faire un billet (et je crois que c'est chez Jessica que j'ai vu cela pour la première fois), mais sans jamais mettre ma menace à exécution... Jusqu'à ce qu'un récent et hilarant passage chez Books I Done Read me décide de passer à l'action moi aussi!

Voici donc quelques perles de chez Google Bijoutier Inc:

Capitaine Crouche*
Bof, même si j'aime bien les hommes en uniforme...

Noms de chat
Un félin quelque part a peut-être été nommé Grominou en mon honneur -- j'espère qu'il ne m'en veut pas...

En anglais comment dire j'en suis ou j'y participe
Un dictionnaire français-anglais, ça serait pas plus simple? Mais il aurait peut-être fallu que vous vous leviez de devant l'ordi...

Que signifie le lecteur lambda?
En effet, que signifie-t-il, au fond?

Petites bêtes sur mon balcon
Moi, tant qu'elles restent dehors, ça va.

Grosse poitrine
Mais comment avez-vous deviné?

Quelle grosse êtes-vous dans votre tête?
C'est pas de vos mozus d'affaires!


*Pour ceux qui ne connaîtraient pas, il s'agit d'une marque de céréales pour enfants archi-sucrées, connues aux USA sous le nom de Cap'n Crunch... Dans le temps, les Américains se forçaient encore pour franciser les trucs qu'ils nous vendaient...

16 octobre 2008

Une Histoire de la lecture



Au Xe siècle, par exemple, le grand vizir de Perse,
Abdul Kassem Isma'il, afin de ne pas se séparer durant ses voyages de sa collection de cent dix-sept mille volumes, faisait transporter ceux-ci par une caravane de quatre cents chameaux entraînés à marcher en ordre alphabétique.


C'est ce genre d'anecdotes savoureuses qu'on retrouve à toutes les pages de ce formidable essai. Plus qu'une Histoire, il s'agit en fait d'un rassemblement de faits, de réflexions et de souvenirs sur la lecture, classés non par ordre chronologique mais par thèmes (l'apprentissage de la lecture, la forme du livre, etc). Certains chapitres sont un peu plus hermétiques et demandent de la concentration (Métaphores de la lecture: le monde est un livre, le livre est un monde, un auteur est un lecteur, un lecteur est un auteur...) mais en général cela se lit comme un roman, et avec le plaisir immense d'être inclus dans une confrérie datant de plusieurs millénaires, en compagnie de Ptolémée, fondateur de la bibliothèque d'Alexandrie, de Colette, de Saint Augustin, de Dickens et de millions de lecteurs à travers les âges.

Saviez-vous par exemple qu'anciennement il était plus courant de lire à haute voix, même lorsqu'on lisait pour soi-même? Lire «dans sa tête» demandait un effort, et ce n'est qu'au cours des siècles que cette habileté, qui fait appel à une partie différente du cerveau, se développa.

Pour quelqu'un dont l'activité préférée est lire, lire un livre sur la lecture est un plaisir doublé. Et lorsqu'en plus l'objet lui-même est magnifique, avec ce format allongé typique aux éditions Actes Sud et cette superbe couverture, hé bien! c'est le bonheur total.

Comme j'ai beaucoup râlé sur les traductions ces derniers temps (notamment ici et ), je m'en voudrais de passer sous silence celle-ci, excellente, de Christine Le Boeuf, traductrice également de Paul Auster et de Siri Hustvedt. Il y a d'ailleurs un intéressant chapitre sur la traduction. Donc on lit un livre sur la lecture, et Mme Le Boeuf a traduit un chapitre sur la traduction. Tout est dans tout (bien prononcer avec l'accent québécois). Paradoxalement, Manguel nous y donne le goût d'apprendre l'allemand pour pouvoir apprécier la traduction de Rainer Maria Rilke des sonnets de Louise Labé, une poétesse française du XVIe siècle.

Selon Manguel, un traducteur de talent peut aller jusqu'à enrichir l'original, lui donner plus de profondeurs. À titre d'exemple, il nous raconte les l'histoire des traductions successives de la Bible (sûrement le livre le plus traduit au monde!) pour démontrer comment un texte peut être appauvri ou élevé au rang de chef d'oeuvre. Ainsi, dans la version anglaise dite «des évêques», le psaume XXIII donne une impression un peu balourde:

God is my sheperd, therefore I can lose nothing;
He will cause me to repose myself in pastures full of grass,
and he will lead me unto calm waters.

Alors que celle, subséquente, dite «du roi Jacques» est un vrai poème:


The Lord is my Sheperd; I shall not want.
He maketh me to lie down in green pastures;
He leadeth me beside the still waters.


Synchronicité, alors que je viens d'apporter ma modeste et maladroite contribution à la Banned Books Week (ici et ), on retrouve un chapitre poignant sur les Lectures interdites: autodafés, censure, esclaves noirs apprenant à lire en cachette... Ces derniers ont parfois payé de leur vie leur désir de faire partie de la confrérie des lecteurs.



L'avis de Louis, celui de Cuné.


Une Histoire de la lecture d'Alberto Manguel, publié chez Actes Sud/Leméac en 1998. 428 p incluant les notes, index, etc. La version originale en anglais, A History of Reading date de 1996. (Comme l'auteur est citoyen canadien depuis 20 ans, je classe ce bouquin dans la catégorie Canada, mais notons qu'il est né en Argentine et a vécu en Italie, en France, en Angleterre et à Tahiti avant de s'établir ici.)

15 octobre 2008

L'automne vu de mon balcon

Un peu de couleurs pour égayer ce morne mercredi post-électoral...

08 octobre 2008

Ils sont fous... - suite

Dans les commentaires à mon billet du 3 octobre, Louis (merci Louis!) me fait remarquer que la définition de livres «remis en question» n'est pas claire. Il a tout à fait raison, et je m'en excuse. Il faut dire que je n'ai pas trop su comment bien traduire le mot «challenged», qui a un sens plus fort que «remis en question». J'ai aussi oublié d'ajouter le lien de la American Librairy Association (ALA), qui organise la Banned Books Week, pour ceux qui voudraient plus d'information et qui lisent l'anglais.

Voici un paragraphe intéressant extrait de ce site:

The ALA Office for Intellectual Freedom received a total of 420 challenges
last year. A challenge is defined as a formal, written complaint, filed with a
library or school requesting that materials be removed because of content or
appropriateness. According to Judith F. Krug, director of the Office for
Intellectual Freedom, the number of challenges reflects only incidents reported,
and for each reported, four or five remain unreported.


Et ma traduction approximative:
Le Bureau de la liberté intellectuelle de la ALA a reçu un total de 420 «challenges» l'an passé. Un «challenge» se définit comme une plainte officielle écrite, logée dans une librairie ou une école, demandant qu'un livre soit retiré à cause de son contenu ou de sa appropriateness [je ne sais trop comment traduire ce mot dans ce contexte]. D'après la directrice du Bureau pour la liberté intellectuelle, le nombre de «challenges» reflète seulement les incidents rapportés. Pour chaque incident rapporté, quatre ou cinq ne le seraient pas.

À titre d'exemple, au 4ème rang des livres les plus «challengés» en 2007, on retrouve Les Royaumes du Nord de Philip Pullman, un livre qui a eu beaucoup de succès dans la blogosphère! Les raisons invoquées sont de nature religieuse.


05 octobre 2008

The Appeal

The Appeal de John Grisham, publié chez Doubleday en 2008. 358 p. Titre de la traduction française: Le Contrat.



Votre compagnie de produits chimiques a rendu malade une ville entière en déversant pendant des années du caca dans les eaux souterraines de la région? Les habitants en ont eu assez de mourir du cancer et ont gagné leur cause devant le tribunal de l'État, qui vous a condamné à leur verser des millions de dollars en dommages et intérêts? Qu'à cela ne tienne, allez en appel, et dans l'année qui s'écoulera avant que la cause ne soit entendue, arrangez-vous pour faire élire à la cour d'appel quelques juges favorables à votre cause.

Car en effet, dans de nombreux états américains, les juges sont élus et non nommés comme chez nous (et c'est la même chose pour plusieurs officiels, procureurs, chefs de police, etc). On pourrait croire que cela permettrait au peuple de mieux exercer leur pouvoir démocratique, mais d'après ce que nous raconte John Grisham dans ce roman, ce n'est vraiment pas le cas. Ces élections sont plutôt l'occasion d'un magouillage intense, où tous les coups sont permis, où le candidat le plus riche (ou plutôt le plus richement soutenu par des compagnies et des associations de lobbying) remportera le siège convoité.

Lorsque j'ai commencé ce roman, je m'attendais à un thriller dans le genre The Pelican Brief ou The Firm (que je n'ai d'ailleurs pas lus, je l'avoue, mais les films sont bien...), avec des bandits armés, des poursuites en char, des explosions... Ici, les bandits sont en complet trois pièces, et, au lieu de pistolets automatiques, brandissent des liasses de dollars. Et je dois dire que c'est presque plus effrayant comme ça! C'est pourquoi, malgré cette absence de bombes et d'écoute électronique, j'ai tout de même classé ce roman dans la catégorie Suspense.

Seul petit défaut, il y a vraiment beaucoup de personnages, on s'y perd un peu. Car en plus des candidats et de leurs organisateurs et collaborateurs, il y a ceux qui les manipulent, et ceux qui manipulent les manipulateurs, etc. Et en à-côté, il y le côté humain, le couple d'avocats qui ont risqué leur chemise (et sont en train de la perdre) pour affronter la grosse multinationale, leur banquier pris le doigt entre l'écorce et l'arbre, leur cliente qui a perdu son mari et son fils, etc. Donc cela prend un peu de concentration pour suivre le fil, mais si on y arrive (et une fois résigné qu'il n'y aura pas de voiture qui explose), c'est vraiment passionnant, et oui, je le répète, assez épeurant.



Les billets de Suzanne et d'Hydromielle.

03 octobre 2008

Ils sont fous ces Américains!

Chez nos voisins du Sud, c'était cette semaine la Banned Book Week, une semaine d'activités visant à attirer l'attention de tous les amateurs de la liberté d'expression sur les dangers de la censure sévissant dans les bibliothèques et les librairies un peu partout aux États-Unis. Heureusement, malgré le nom de l'événement, la plupart des livres ne sont pas bannis, mais plutôt remis en question («challenged»), c'est-à-dire qu'il y a eu des plaintes à leur sujet mais que les libraires et bibliothécaires ont pu résister et conserver les livres sur leurs étagères.

Ici, au Canada, nous n'avons pas ce problème -- pas encore, devrais-je dire, mais avec la montée de la droite, notamment dans les provinces de l'Ouest, il faut rester vigilant. En cette période électorale, je n'en dis pas plus, mais suivez mon regard... Après tout, il n'est pas si loin le temps où de nombreux livres étaient mis «à l'index»: ce n'est que dans les années soixante que l'Église catholique a commencé à relâcher son emprise sur la culture québécoise!

Ci-dessous la liste (piquée chez Booklady, merci Booklady!) des livres les plus souvent remis en question aux États-Unis durant les années quatre-vingt-dix. En gros, dès qu'il est question de sexualité, surtout d'homosexualité, même à mots couverts, ou qu'il y de la violence, ou une remise en question de la religion chrétienne, certains y voient un problème. Je ne dis pas qu'il faut tout mettre dans les mains de nos enfants sans aucun droit de regard, mais il me semble qu'il y a moyen de les surveiller, de les accompagner dans leurs lectures, de leur expliquer pourquoi on n'est pas d'accord avec certains passages, au lieu de vouloir imposer nos valeurs à toute la société, adultes compris. J'admet qu'un certain contrôle est un mal nécessaire pour empêcher la circulation de littérature haineuse ou raciste, mais ce n'est pas de cela qu'on parle ici, loin de là.

Qu'en pensez-vous?

Notez dans la liste la présence de classiques de la littérature, comme par exemple To Kill a Mockingbird (Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur) ou Catcher in the Rye (L'Attrape-coeur), et de succès populaires tels qu'Harry Potter ou The Pillars of the Earth (Les Piliers de la Terre)! Il y a aussi plusieurs livres pour enfants et d'éducation à la sexualité. J'ai mis en caractères gras ceux que j'ai lus et en vert ceux écrits par des auteurs que j'ai sur ma LAL. Et vous, lesquels avez-vous lus?

Scary Stories (Série) de Alvin Schwartz
Daddy’s Roommate de Michael Willhoite
I Know Why the Caged Bird Sings de Maya Angelou
The Chocolate War de Robert Cormier
The Adventures of Huckleberry Finn de Mark Twain
Of Mice and Men de John Steinbeck
Harry Potter (Série) de J.K. Rowling
Forever de Judy Blume
Bridge to Terabithia de Katherine Paterson
Alice (Série) de Phyllis Reynolds Naylor
Heather Has Two Mommies de Leslea Newman
My Brother Sam is Dead de James Lincoln Collier et Christopher Collier
The Catcher in the Rye de J.D. Salinger
The Giver de Lois Lowry
It’s Perfectly Normal de Robie Harris
Goosebumps (Série) de R.L. Stine
A Day No Pigs Would Die de Robert Newton Peck
The Color Purple de Alice Walker
Sex de Madonna
Earth’s Children (Série) de Jean M. Auel
The Great Gilly Hopkins de Katherine Paterson
A Wrinkle in Time de Madeleine L’Engle
Go Ask Alice de Anonymous
Fallen Angels de Walter Dean Myers
In the Night Kitchen de Maurice Sendak
The Stupids (Série) de Harry Allard
The Witches de Roald Dahl
The New Joy of Gay Sex de Charles Silverstein
Anastasia Krupnik (Série) de Lois Lowry
The Goats de Brock Cole
Kaffir Boy de Mark Mathabane
Blubber de Judy Blume
Killing Mr. Griffin de Lois Duncan
Halloween ABC de Eve Merriam
We All Fall Down de Robert Cormier
Final Exit de Derek Humphry
The Handmaid’s Tale de Margaret Atwood
Julie of the Wolves de Jean Craighead George
The Bluest Eye de Toni Morrison
What’s Happening to my Body? Book for Girls: A Growing-Up Guide for Parents & Daughters de Lynda Madaras
To Kill a Mockingbird de Harper Lee
Beloved de Toni Morrison
The Outsiders de S.E. Hinton
The Pigman de Paul Zindel
Bumps in the Night de Harry Allard
Deenie de Judy Blume
Flowers for Algernon de Daniel Keyes
Annie on my Mind de Nancy Garden
The Boy Who Lost His Face de Louis Sachar
Cross Your Fingers, Spit in Your Hat de Alvin Schwartz
A Light in the Attic de Shel Silverstein
Brave New World de Aldous Huxley
Sleeping Beauty Trilogy de A.N. Roquelaure (Anne Rice)
Asking About Sex and Growing Up de Joanna Cole
Cujo de Stephen King
James and the Giant Peach de Roald Dahl
The Anarchist Cookbook de William Powell
Boys and Sex de Wardell Pomeroy
Ordinary People de Judith Guest
American Psycho de Bret Easton Ellis
What’s Happening to my Body? Book for Boys: A Growing-Up Guide for Parents & Sons de Lynda Madaras
Are You There, God? It’s Me, Margaret de Judy Blume
Crazy Lady de Jane Conly
Athletic Shorts de Chris Crutcher
Fade de Robert Cormier
Guess What? de Mem Fox
The House of Spirits de Isabel Allende
The Face on the Milk Carton de Caroline Cooney
Slaughterhouse-Five de Kurt Vonnegut
Lord of the Flies de William Golding

Native Son de Richard Wright
Women on Top: How Real Life Has Changed Women’s Fantasies de Nancy Friday
Curses, Hexes and Spells de Daniel Cohen
Jack de A.M. Homes
Bless Me, Ultima de Rudolfo A. Anaya
Where Did I Come From? de Peter Mayle
Carrie de Stephen King
Tiger Eyes de Judy Blume

On My Honor de Marion Dane Bauer
Arizona Kid de Ron Koertge
Family Secrets de Norma Klein
Mommy Laid An Egg de Babette Cole
The Dead Zone de Stephen King
The Adventures of Tom Sawyer de Mark Twain
Song of Solomon de Toni Morrison
Always Running de Luis Rodriguez
Private Parts de Howard Stern
Where’s Waldo? de Martin Hanford
Summer of My German Soldier de Bette Greene
Little Black Sambo de Helen Bannerman
Pillars of the Earth de Ken Follett
Running Loose de Chris Crutcher
Sex Education de Jenny Davis
The Drowning of Stephen Jones de Bette Greene
Girls and Sex de Wardell Pomeroy
How to Eat Fried Worms de Thomas Rockwell
View from the Cherry Tree de Willo Davis Roberts
The Headless Cupid de Zilpha Keatley Snyder
The Terrorist de Caroline Cooney
Jump Ship to Freedom de James Lincoln Collier and Christopher Collier


Là où les bras me sont tombés, c'est en voyant le titre Where's Waldo? (mieux connu chez nous sous le nom de Où est Charlie?) ! Vous savez, ces livres illustrés, sans texte, où à chaque page il faut trouver un petit personnage à lunettes caché dans un dessin compliqué. Que peut-on bien voir de répréhensible là-dedans?

Vérification faite grâce à mon ami Google, il semble que ce soit à cause de cette image (qui n'est qu'un détail d'une illustration plus grande!):





Trouvez-vous l'objet du scandale?

Ciel!




(Illustrations tirées de Where's Waldo? de Martin Hanford et des Aventures d'Astérix le Gaulois d'Uderzo et Goscinny)

01 octobre 2008

J'en suis toute émue!

Keltia m'a fait le grand honneur de choisir mon blogue comme l'un de ses sept préférés dans le cadre du tag J'aime ton blogue!

Les règles: Nommer sept blogues que l'on apprécie particulièrement et prévenir leurs auteurs respectifs, qui devront à leur tour faire découvrir leurs sept chouchous, et ainsi de suite...

Mes choix (c'est difficile de n'en choisir que sept!):

  • Mon Coin lecture de Karine - pour ses aventures rocambolesques et beaucoup de goûts en commun... Je sais, elle a déjà été nommée par d'autres, mais personne n'a dit qu'il fallait faire preuve d'originalité!

  • Jules se livre - pour sa sensibilité, une vision différente... et des photos de minou!

  • Happy Few de Fashion Victim - pour son humour et ses photos de beaux mâles!

  • Mon Lunivers de Charlie Bobine - pour les atomes crochus...

  • Le Club des théières - pour la diversité et la bonne idée de choisir un thème de lecture. (Bon, comme il s'agit d'un blogue collectif, je ne m'attends pas à ce que les auteurs participent au tag, mais je voulais tout de même le faire découvrir à ceux qui ne le connaîtraient pas.)

Et enfin, deux blogues anglophones découverts récemment:

  • Books I Done Read - pour son humour particulier et sa façon hilarante de s'adresser directement aux écrivains!

  • The Book Lady's Blog - pour les anecdotes sur les clients de sa librairie! (Merci Karine pour cette découverte!)


Addendum: Marguerite m'a choisie également! J'en suis rouge de confusion!
Addendum 2: Voilà que Julien s'y met aussi!