Il y a longtemps que je voulais tenter un livre de Philippe Besson. Le thème du club de lecture Livraddict, «un voyage en train», m'en a donné l'occasion.
Paris-Briançon est un roman plein de qualités. Une belle plume, un huis-clos comme on les aime, une atmosphère feutrée propre à la confidence, des personnages attachants bien qu'imparfaits, sur lesquels pend une épée de Damoclès puisqu'on nous a annoncé d'entrée de jeu que certains n'arriveront pas à destination... Est-on devant un nouveau Crime de l'Orient-Express ou quoi? Suspense...
Un roman trop court, peut-être? En tournant la dernière page, et sans pouvoir identifier ce que j'aurais désiré de plus, je reste avec une impression de trop peu, d'être restée sur ma faim. De plus, il y a un détail irréaliste (et je ne peux en dire plus sans divulgâcher) qui m'a un peu fait décrocher vers la fin. Comptez sur moi pour attacher de l'importance à des petits trucs insignifiants...
Néanmoins, vu toutes les belles qualités que j'ai énoncées, je lirai certainement d'autres œuvres de cet écrivain (ce n'est pas le choix qui manque).
(Lu en novembre, mais j'avais oublié de publier le billet, quelle étourdie!)
Paris-Briançon de Philippe Besson, 2022, 208 p.

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