12 août 2006
How To Be Good
Ce roman, tout en étant très divertissant puisqu'arborant l'humour anglais que j'apprécie toujours, soulève des questions très intéressantes.
Qu'est-ce qu'être bon? Est-il suffisant de faire un travail utile, de contribuer à quelques oeuvres de charité, d'aimer ses enfants et de leur procurer un environnement sain et affectueux? Ou faut-il essayer de réparer les injustices de la société, au risque de s'aliéner ses voisins, sa famille et de mettre en danger le noyau familial? Où est la limite entre la bonté et la naiveté (voire la folie!)?
Il y a aussi la question de la différence, qui était également abordée dans About a Boy, du même auteur. Jusqu'où doit on faire respecter nos principes lorsque cela empêche nos enfants de s'intégrer à leur milieu, à un âge où le sentiment d'appartenance est si important?
La seule faiblesse du roman, à mon avis, c'est d'avoir utilisé le stratagème du guérisseur-miracle pour expliquer la conversion soudaine du mari d'un cynique convaincu en un ange de bonne volonté. Cela rend le récit moins crédible, à moins de croire à ce genre de choses, ce qui n'est pas mon cas... Autre aspect qui m'a semblé plus difficile à croire: si j'étais la mère de deux jeunes enfants, je ne crois pas que j'accueillerais de parfaits inconnus (l'étrange guérisseur, le jeune sans-abri) dans ma maison pour y habiter, je craindrais trop pour leur sécurité.
Prochaine lecture: Juliette Pomerleau, d'Yves Beauchemin.
How To Be Good, de Nick Hornby, publié chez Riverhead Books en 2001.
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