C'est ce genre de réflexion que se fait le personnage principal de ce roman, un petit garçon un peu étrange d'un village de la vallée du Richelieu, délaissé par son père marin. Mais comme ça se passe dans les années 1960, il s'y mêle des bribes d'éducation religieuse, en plus de contes et de comptines, de faits appris à l'école ou dans les livres, de conversations entre les mononcles et les matantes lors d'une épluchette de blé d'inde... Avec tous ces éléments, Luc se forge sa propre mythologie, tentant d'expliquer le monde et d'y trouver sa place. Sans compter son ami Christian...
J'ai toujours eu beaucoup d'admiration pour les auteurs qui arrivent à reproduire de façon crédible la façon de parler, de penser, des enfants. Et je dois dire que Sylvain Trudel, un auteur québécois que je ne connaissais pas, y arrive fort bien. Il y a peut-être un ou deux passages qui sonnaient un peu moins vrai, où la note n'est pas tout à fait juste, mais dans l'ensemble, il m'a semblé reconnaître les raisonnements que je tenais lorsque j'avais cet âge.
Ce style d'écriture ne plaira pas à tout le monde, car il laisse beaucoup à l'interprétation personnelle. Les choses sont suggérées plutôt qu'expliquées. Quant à moi, j'ai beaucoup aimé ce roman, et je suis surprise qu'il n'ait pas eu plus de succès à l'époque de sa parution, il y a une vingtaine d'années.
J'ai toujours eu beaucoup d'admiration pour les auteurs qui arrivent à reproduire de façon crédible la façon de parler, de penser, des enfants. Et je dois dire que Sylvain Trudel, un auteur québécois que je ne connaissais pas, y arrive fort bien. Il y a peut-être un ou deux passages qui sonnaient un peu moins vrai, où la note n'est pas tout à fait juste, mais dans l'ensemble, il m'a semblé reconnaître les raisonnements que je tenais lorsque j'avais cet âge.
Ce style d'écriture ne plaira pas à tout le monde, car il laisse beaucoup à l'interprétation personnelle. Les choses sont suggérées plutôt qu'expliquées. Quant à moi, j'ai beaucoup aimé ce roman, et je suis surprise qu'il n'ait pas eu plus de succès à l'époque de sa parution, il y a une vingtaine d'années.
Terre du roi Christian de Sylvain Trudel, publié aux éditions Quinze en 1989. 195 p.
Ce thème m'intéresse beaucoup. Je le note! on n'est plus à ça près...
RépondreEffacerDu même auteur, j'avais lu « Le Souffle de l'Harmattan » dans mon cours de littérature québécoise, et j'avais particulièrement apprécié.
RépondreEffacerJe vais tenter de jeter un coup d'oeil à celui-ci quand je manquerai d'inspiration côté lectures.
Edelwe: J'espère qu'il te plaira!
RépondreEffacerBlogue l'Éponge: J'ai vu sur les blogues de nombreuses critiques élogieuses du Souffle de l'Harmattan alors que Terre du roi Christian est moins connu.
Au sujet du Roi Christian,je viens de trouver ceci sur Internet :
RépondreEffacer« ... quand le moment est venu de rééditer Le Souffle de l'Harmattan et Terre du roi Christian dans la collection de poche Typo, Sylvain Trudel a demandé à l'éditeur la permission de les réécrire de A à Z.
"Aujourd'hui, je dors beaucoup mieux. Les éditeurs devraient toujours permettre à leurs auteurs de réécrire leur roman tous les 15 ans. Ce serait faire oeuvre hygiénique".»
Dommage que nous on ait lu l'édition originale -- de 1989 -- ce serait intéressant de voir ce qu'il a changé...
Je serais curieuse de voir ça en effet! Ça me semble une drôle d'idée, de réécrire son livre 15 ans plus tard!
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