Dans un manoir isolé de la campagne hongroise, deux vieillards se retrouvent après quarante et un ans de séparation. Après le souper, assis devant l'âtre et éclairés de quelques bougies, les anciens amis discuteront toute la nuit des événements qui ont poussé l'un à s'enfuir au bout du monde, l'autre à rester enterré dans ce coin de pays, entouré seulement de quelques vieux domestiques. Il ne se passe rien et pourtant c'est passionnant. Une écriture magnifique, une ambiance de fin de règne, un roman poignant sur l'amitié, la trahison et le temps qui passe. Superbe.
Les Braises de Sandor Marai, traduit du hongrois, 1942, 189 p. Titre original: A Gyertyak Csonkig Égnek.
T'es trop forte : tu ne dis quasiment rien et pourtant tu donnes grandement envie !
RépondreEffacerICB: J'avoue que j'ai fait preuve d'une concision inhabituelle, là...
RépondreEffacer;-)
Je prends note avec intérêt.
RépondreEffacerQuelques lignes et on a envie de le lire!!
RépondreEffacerEt bien...je ne peux que noter ce roman ;) Merci pour ton avis !
RépondreEffacerSuzanne, DeL: J'espère qu'il vous plaira!
RépondreEffacertest de commentaire... ça fonctionne?
RépondreEffacerJules: Oui! Espérons que ce n'était qu'un bogue momentané!
RépondreEffacerJe n'ai lu qu'un livre de Sandor Marai (Un chien de caractère) qui m'avait laissé une impression assez mitigée. Ton billet donne envie, mais je ne sais pas si je relirai cet auteur...
RépondreEffacerAllie: Quant à moi, c'était mon premier contact avec cet écrivain, donc je ne pourrais dire comment ce roman se compare au reste de son oeuvre...
RépondreEffacerSandor Marai fait des portraits généralement très fouillés de ses personnages... Et il rend parfaitement bien l'humeur de son époque.
RépondreEffacerLa Plume: aurais-tu un autre titre à me recommander plus particulièrement?
RépondreEffacerGénial, Grominou! Cold Blog a raison: «tu ne dis quasiment rien et pourtant tu donnes grandement envie...»
RépondreEffacerJ'ai lu «Les Braises» et je suis en admiration totale devant ce livre. J'en ai ensuite lu deux autres du même auteur: «La soeur», puis «La conversation de Bolzano». «La soeur» est tout aussi impressionnant que «Les Braises» mais l'autre, Bolzano, écrit à partir du personnage de Casanova, m'a moins retenue car il est moins bien ramassé et on s'y ennuie un peu – moi, du moins: à mon avis il y a des longueurs çà et là.. Peut-être parce qu'il a été écrit avant les deux autres...
Les romans de Marai pourraient peut-être être classés comme des romans philosophiques, car on s'y sent invités à réfléchir en profondeur sur le sens de la vie. Qu'en dis-tu, Grominou?
Vieux Chagrin: Tout à fait! Je note donc La soeur...
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