Malheureusement, malgré ce que laisse supposer cette couverture et ce titre, le chat en question a finalement un rôle très secondaire. Si j'avais lu la quatrième de couverture, j'aurais pu m'en douter, mais je ne les lis jamais de peur qu'elles ne contiennent des divulgâcheurs.
C'est la relation avec les voisins humains qui prend le devant de la scène, le chat (ou plutôt les deux chats, chaque maisonnée ayant le sien) agissant seulement à titre de déclencheur. Alors qu'on prévoyait un récit plutôt amusant (toujours à cause de cette couverture), la tension s'installe et on se retrouve dans un thriller sur le thème assez banal de la dispute entre voisins.
On peut m'expliquer le titre de la version française? Il n'a aucun rapport avec l'intrigue. Mon ami Google Traduction me dit que le titre original suédois signifie «Œil pour œil, patte pour patte»; tout en mettant encore trop l'emphase sur les félins, ce titre a au moins l'avantage d'annoncer l'ambiance conflictuelle du récit.
Contrairement à plusieurs lecteurs, j'ai assez aimé la fin, mais je suis quand même déçue du reste. Le personnage principal est peu attachant et, le roman étant très court, on passe trop rapidement de «ils sont sympas mais un peu bizarres, ces voisins!» à «ma voisine est une psychopathe!».
Patte de velours, œil de lynx de Maria Ernestam, traduit du suédois, 2015, 128 p. Titre de la version originale: Öga för öga, tass för tass (2014).
Aucun commentaire:
Publier un commentaire