Je fais de toute évidence partie du public cible de ce petit recueil de récits écrits par une reporter du National Geographic. Quarante-sept histoires toutes plus touchantes les unes que les autres. Un chien et des dauphins, un éléphanteau et un mouton, un hippopotame et une tortue... On reste vraiment dans l'anecdotique, toutefois. J'ai souvent trouvé qu'on aurait pu pousser un peu plus loin, nous donner un peu plus de détails et d'informations. Lorsqu'une histoire se déroule dans un centre recueillant les animaux orphelins en Afrique, on aurait pu nous expliquer un peu son fonctionnement, les problèmes rencontrés. Si un animal exotique est présenté, on aurait apprécié en apprendre plus sur cette espèce (par exemple un phacochère, qu'est-ce que ça mange en hiver?). Si la mère d'un bébé rhinocéros a été tuée par des braconniers, on aurait pu en profiter pour aborder ce phénomène.
Donc une lecture très légère, pour amoureux des bêtes seulement, et à réserver pour un moment où l'on n'a vraiment pas le goût de se casser la nénette!
Unlikely Friendships de Jennifer Holland, 2011, 210 p. Titre de la version française: Drôle de couples.
Je ne connaissais pas l'expression "se casser la nénette" mais je retiens :D
RépondreEffacerPour le reste, je passe (aucun problème avec les animaux, bien au contraire, mais tes bémols ne donnent pas envie).
se casser la nénette... pas trop québécois comme expression! :) Pour le livre, il me semble que je préfère ces phénomènes en documentaire télé plutôt qu'un livre, mais bon, il y a visiblement un public pour ce genre de bouquin puisqu'ils ont trouvé une nénette pour le lire! :o) Bonne semaine!
RépondreEffacerHo, dommage! L'idée est super à la base! :)
RépondreEffacerFlo: Je pensais pourtant que c'était une expression d'origine française...
RépondreEffacerPour le livre, connaissant un peu tes goûts j'ai l'impression effectivement que tu le trouverais décevant.
Jules: Si c'est ni québécois, ni français, je me demande bien où j'ai pu piger ça!
J'ai d'ailleurs vu une des histoires (celle de l'éléphanteau et du mouton) dans un documentaire il y a quelques semaines à peine!
Alys: Cela reste un livre intéressant, si l'on a le goût de quelque chose de très léger!
Infos sur la nénette...
RépondreEffacerLa nénette, qui est un mot d'argot, a deux origines possibles.
La première vient d'une abréviation du mot 'comprenette' ou "faculté de jugement".
La seconde est une abréviation soit du mot 'trombinette', soit du mot 'bobinette'[1], les deux désignant le visage ou la tête (n'utilise-t-on pas aussi "se casser la tête" pour dire la même chose ?).
[1] Pas celle qui va choir une fois tirée la chevillette de la porte de la mère grand.
Je vous encourage à aller lire le reste de cette apge, c'est passionnant :
http://www.expressio.fr/expressions/se-casser-la-nenette.php
Il manquait ceci, à quoi je tiens, à mon message précédent sur la nénette :
RépondreEffacer« Cette expression, qui serait apparue chez Céline en 1944, a plusieurs sens, relativement proches, puisqu'ils sont tous liés au travail des méninges, que ce soit pour la réflexion ou l'angoisse.»
Vieux-Chagrin: Et dire que je n'ai même pas lu Céline! Je me demande si notre «binette» (comme dans avoir une belle binette) vient également de bobinette?
RépondreEffacerMerci pour ces infos, je vais aller voir la page que tu nous suggère!
on voit régulièrement des photos de ce genre sur le net, et moi aussi, je fonds! tu as dû voir celles avec l'ours polaire et les chiens?
RépondreEffacerChoupynette: Oui je les ai vues, et d'ailleurs on parle de cette histoire dans le livre!
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