Quel magnifique roman! Un peu dans la même veine (haha!) que Soie d'Alessandro Baricco. Peut-être parce qu'il y est aussi question d'un voyage, et que c'est une écriture très sensuelle, non pas dans le sens érotique du terme, mais plutôt «qui fait appel à nos sens». En particulier l'odorat et son lien avec la mémoire, les souvenirs. D'après la quatrième de couverture (un peu trop révélatrice à mon goût, en passant), il se classe dans le «réalisme magique». Je le range donc dans cette catégorie, en espérant toutefois que cela ne rebutera personne, car en fait le côté surnaturel n'est pas ce qui ressort le plus, il est même plutôt accessoire. Ce qui m'a le plus frappée, c'est la présence de ce fleuve, le Pô, qui rythme la vie des habitants de la région au fil des saisons et de ses caprices, de leur naissance à leur mort. C'est l'histoire de Primo Bottardi, qui remonte le fleuve de village en village à la recherche d'un vieil ami à qui il veut donner la réponse à une question vieille de quarante ans. Quelle est cette question? Je vous laisse la découvrir!
Dans les veines ce fleuve d'argent de Dario Franceschini, traduit de l'italien, 2006, 152 p. Titre original: Nelle vene quell'acqua d'argento.
Intéressant! Je le note dans ma LAL pour l'italien.
RépondreEffacerAlys: Tu lis l'italien? Quelle chance tu as!!!
RépondreEffacerEt bein je suis italienne en fait. En France depuis des lustres, mais je n'ai pas perdu l'italien car on parlait italien à la maison (genre immigrés qui veulent pas s'intégrer, toussa :D).
RépondreEffacerAlys: L'italien est une si belle langue! Lorsque je regarde un film italien, je choisis toujours la version sous-titrée en français plutôt que doublée, c'est tellement plus beau!
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