Tome 3 de la série The Dark Tower.
***Attention, contient des spoilers!***
Un ours cybernétique de soixante-dix pieds de haut? Ça a bien failli me faire décrocher de cette série dont j'avais pourtant bien apprécié les deux tomes précédents (The Gunslinger et The Drawing of the Three). On avait déjà un mélange des genres assez inusité: fantasy, fantastique, western, horreur... Ajouter de la science-fiction en plus, ça commençait vraiment à faire beaucoup! Surtout que les histoires de robots ce n'est pas vraiment ma tasse de thé.
Heureusement plusieurs détails m'ont plu (le fait que la fameuse tour se trouve, selon la légende, au point de rencontre de toutes les lignes de forces magnétiques et magiques, allez savoir pourquoi, ça m'a intriguée, de même que Roland aux prises avec un paradoxe temporel) et m'ont permis de m'accrocher, jusqu'en page 129 où j'ai jubilé de retrouver Jake (le petit garçon du tome 1) qui pense devenir cinglé parce qu'il se souvient de sa propre mort tout en étant, de toute évidence, encore vivant. À partir de là, ça n'a été que du bonheur (le genre qui vous fait vous ronger les ongles d'angoisse, bien sûr).
Ce que j'aime surtout dans cette série, c'est que le côté fantasy est à peine présent et omniprésent à la fois. Tout le récit est construit sous la forme classique de la Quête. Les références à Tolkien sont multiples mais subtiles, elles ne sont pas soulignées à gros trait. Le personnage de Roland, par exemple, rappelle celui d'Aragorn, et lorsqu'il suit à la trace le vilain qui a enlevé Jake, on pense aussitôt à la poursuite des uruk-hai ayant enlevé Merry et Pippin. Il y a aussi une créature monstrueuse qui, tout comme Gollum, est un amateur d'énigmes.
Et puis, Oy le billy-bumbler (animal ressemblant à un raton-laveur, mais très intelligent et loyal comme un chien) est trop mignon, j'en veux un pareil!
The Waste Lands (The Dark Tower, tome 3) de Stephen King, 1991, 590 p. Titre de la version française: Terres perdues (La Tour sombre, tome 3).
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