L'Ombre du vent, de Carlos Ruiz Zafon, publié chez Grasset en 2003. 524 p.
Quel délice! De l'humour, de l'amour, du mystère, du drame, de l'action, une page d'histoire, des personnages hauts en couleurs, des méchants très méchants, il y en a pour tout les goûts! L'histoire d'un jeune garçon obsédé par un mystérieux écrivain dont tous les livres sont brûlés, exemplaire par exemplaire, par un étrange et inquiétant inconnu au visage difforme... Dans sa quête, il rencontrera l'amour, deux fois plutôt qu'une, l'amitié, mais aussi la haine.
L'intrigue se déroule à Barcelone (pas toujours aussi ensoleillée qu'on pourrait croire, puisque plusieurs scènes se déroulent dans le brouillard ou sous la pluie battante!), après la Guerre Civile qui déchira l'Espagne. Une bonne façon de se rappeler que le Fascisme n'est pas si loin derrière nous, puisque cette guerre permit au régime du général Franco de sévir jusqu'en 1975, ce qui ne fait quand même que trente-trois ans!
En même temps, c'est aussi un roman sur le plaisir de lire et sur l'importance qu'un seul livre peut prendre dans notre vie.
Durant ma lecture, j'ai de plus été frappée par plusieurs petite coïncidences, des petites phrases par-ci par-là qui me rappelaient des livres lus récemment, et surtout une partie de la clé de l'énigme qui se retrouvait presque telle quelle dans un épisode d'une de mes émissions préférées, visionné pas plus tard qu'avant-hier! Je n'en dis pas plus pour ne pas vendre la mèche...
L'intrigue se déroule à Barcelone (pas toujours aussi ensoleillée qu'on pourrait croire, puisque plusieurs scènes se déroulent dans le brouillard ou sous la pluie battante!), après la Guerre Civile qui déchira l'Espagne. Une bonne façon de se rappeler que le Fascisme n'est pas si loin derrière nous, puisque cette guerre permit au régime du général Franco de sévir jusqu'en 1975, ce qui ne fait quand même que trente-trois ans!
En même temps, c'est aussi un roman sur le plaisir de lire et sur l'importance qu'un seul livre peut prendre dans notre vie.
Durant ma lecture, j'ai de plus été frappée par plusieurs petite coïncidences, des petites phrases par-ci par-là qui me rappelaient des livres lus récemment, et surtout une partie de la clé de l'énigme qui se retrouvait presque telle quelle dans un épisode d'une de mes émissions préférées, visionné pas plus tard qu'avant-hier! Je n'en dis pas plus pour ne pas vendre la mèche...
Lu pour la catégorie phénomène météorologique du défi Le Nom de la Rose.
*****
Prochaine lecture: The Story of Lucy Gault, de William Trevor.
Un livre qui me tente de plus en plus!
RépondreEffacerUn très beau roman que j’ai lu il y a quelques années et qui s’imprime dans la mémoire.
RépondreEffacerJe vais le lire cette année dans le cadre du challenge abc... Il a vraiment l'air super.
RépondreEffacerRomanza, je te le recommande! Je n'ai lu aucun commentaire négatif sur ce livre!
RépondreEffacerCaboche, certaines images vont me rester aussi!
Freude, j'ai hâte de voir ce que tu vas en penser!
Ce fut mon coup de coeur 2007!!! J'ai teeeeellement aimé!!! Un délice que cette lecture!
RépondreEffaceroriginal, bien écrit, captivant, drôle... je garde un excellent souvenir de cette lecture!
RépondreEffacerNon, non, n'en dis pas plus, car il fait partie de mon challenge !! ;-))
RépondreEffacerJe viens de me le procurer et je m'y mets. 2 pages de lues et je suis déjà accrochée et émue: les enfants qui perdent leur maman, ça me chavire! Ça doit être à cause de tous les épisodes de Démétan, Candy, Rémi, ... ;)))))
RépondreEffacerSans oublier Bambi et Heïdi... Hmmm d'après mes références enfantines je crois que je dois être plus vieille que toi d'au moins une bonne dizaine d'année, si ce n'est plus!
RépondreEffacerPar contre, je sais me tenir au courant de l'actualité: on peut ajouter Nemo à la liste!
il est prévu dans mon challenge 2008 alors je n'ai pas lu ta critique.
RépondreEffacerAnjelica, j'ai hâte de lire la tienne! J'espère que tu vas l'aimer autant que moi!
RépondreEffacerJ'ai adoré ce livre ! Je n'ai pas relu tout de suite après. J'ai fait une pause. Pour savourer !
RépondreEffacerje mets ce livre dans ma PAL. Ta critique m'a donné envie.
RépondreEffacermerci.
Moi aussi, j'ai été complètement charmée par ce roman ! Et côté coïncidences, le nom du personnage principal (Sempéré) est le même que celui de mes voisins quand j'étais jeune (d'ailleurs je me demande si un de leurs fils ne s'appelait pas Daniel !)
RépondreEffacerC'est rigolo comme coïncidence!
RépondreEffacerAssurément un de mes cinq romans préférés!
RépondreEffacerJ'ai vraiment eu un énorme coup de coeur pour ce livre que je conseille à tous et toutes!
RépondreEffacerCher Grominou,
RépondreEffacerBien en retard, je viens de lire L'Ombre du vent, mais à l'inverse de toi et de tous les commentaires, j'ai été un peu déçue.
Je partage l'opinion de «Homme escargot» (sur le blogue d'Allie, 14 août 2005) qui trouve que «l'écriture est plutôt décevante» et que «c'est écrit platement ou mal traduit...»
C'est vrai que l'intrigue est menée de main de maître et j'ai bien apprécié la double trame sur «le plaisir de lire et l'importance qu'un seul livre peut prendre dans notre vie», mais je ne me suis pas envolée durant ma lecture: je tirais plutôt de la patte en tournant les pages sans enthousiasme. Pour reprendre l'expression de l'escargot, «j'ai enchaîné sur» Toni Morrison, puis sur Jim Harrison, et j'ai repris vie.
Je suppose que je suis mieux d'éviter «Le Saut de l'ange» ? Est-ce le même traducteur ?
Vieux Chagrin: Oui c'est le même traducteur pour les deux roman, François Maspero. C'est sûr que ce n'est pas un livre qu'on lit pour la beauté de l'écriture en soi, mais plutôt pour ce que l'écriture évoque, cette ambiance, ces personnages... Moi c'est ce qui m'a transportée, j'avais vraiment l'impression d'être ailleurs, à Barcelone, mais une Barcelone bien loin des clichés habituels.
RépondreEffacerJe ne te suggère pas Le Jeu de l'ange car l'écriture est du même niveau et l'intrigue est moins intéressante!
Je n'ai encore lu ni Toni Morrison ni Jim Harrison; il faudra que tu me suggères des titres (j'ai déjà Beloved de Morrison sur ma liste...)!
Grominou,
RépondreEffacer«Le Jeu de l'ange» vient tout juste de m'arriver de la biblio – je l'avais retenu il y a quelques semaines – je ferai donc une tentative de lecture... Mais à le feuilleter, je remarque que tout est écrit au passé simple.
Une question m'est venue: «L'Ombre» était-il aussi au passé simple ? et se peut-il que si l'écriture m'a paru un peu platte – si elle «ne lève pas» ni moi non plus, ce soit dû à ce passé simple ? As-tu le livre (L'Ombre) en main et peux-tu vérifier ? Ou un autre blogueur a-t-il la réponse ?
J'ai oublié de répondre à ta question au sujet de Toni Morrison et Jim Harrison... Je ne me souviens pas des autres titres de Toni Morrison mais «Beloved» est très beau. Son dernier, «Un don», qui se déroule dans le Sud américain du XVIe siècle autour d'une jeune esclave noire, est très attachant aussi.
RépondreEffacerPour Jim Harrison, j'ai lu «Légendes d'automne«,«Sorcier» et quelques autres – je les tous aimés – et présentement je lis «Une odyssée américaine» que j'aime bien aussi. C'est un auteur plutôt discret, qui ne casse rien, si je peux dire, mais agréablement familier et proche.
Vieux chagrin: Je n'ai plus le livre en main moi non plus mais les extraits que j'ai trouvé sur le Net sont au passé simple, effectivement. C'est peut-être ce qui t'a déplu; quant à moi je dois dire que c'est mon temps de verbe préféré lorsqu'on me raconte une histoire qui s'est déroulée dans le passé. J'avais déjà écrit un billet là-dessus d'ailleurs:
RépondreEffacerhttp://jai-lu.blogspot.com/2008/10/tout-le-monde-en-parl.html
Merci pour les titres de Jim Harrison, je note!