01 septembre 2008

Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil

Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil d'Haruki Murakami, traduit du japonais, publié chez Belfond en 2002. La version originale, Kokkyô no minami, taiyô no nishi, date de 1992.

Vous allez me trouvez fatigante avec ces histoires de pages couvertures (les plus récentes ici et ) mais quand on se force pour poser le livre à l'envers à chaque fois qu'on le dépose, c'est mauvais signe. Sans blague, ces deux visages imbriqués l'un dans l'autre, le visage de femme inversé, me donnent un pincement d'angoisse à chaque fois que je pose les yeux sur eux. Névrosée moi? Meuh non, j'ai juste un peu trop d'imagination, peut-être.

Juste à cause de cette couverture, je n'aurais jamais emprunté ce livre à la bibliothèque, si ce n'était du Blogoclub. Je me serais plutôt laissée tenter par Kafka sur le rivage, du même auteur, qui a un minou sur la couverture...

C'est toujours assez facile d'accrocher à un roman lorsque les héros sont des enfants ou des adolescents. Comme on est tous passés par là, c'est plus facile de trouver des points communs que lorsque le personnage principal est, disons, un astronaute ou un tueur en série. J'ai donc bien aimé le début, et j'étais prête à pardonner l'horrible couverture.

Mais peu à peu, l'ennui s'est installé. Une intrigue plutôt banale, un personnage pas complètement sympathique (un égocentrique qui trouve normal de tromper son épouse pendant qu'elle est enceinte), une femme énigmatique, son amour de jeunesse, qui apparaît et disparaît aléatoirement... L'histoire se déroule au Japon mais mis à part les noms de lieux et de personnes, on s'en aperçoit à peine, on pourrait être n'importe où en Occident. J'attendais une révélation, l'élucidation du mystère, une fin poignante; je suis restée sur ma faim. Ou alors j'ai rien compris, ce qui est dans le domaine du possible.

En tout cas, si Kafka sur le rivage est dans le même genre, j'apprécierais qu'on me prévienne d'avance!

*****

En voici qui ne sont pas passées à côté de la plaque, elles: Papillon a bien aimé, avec quelques réserves, Yueyin a été fascinée, Florinette bouleversée, Kalistina, tout en étant un peu déçue par la fin (au moins je ne suis pas la seule), a apprécié l'écriture émouvante.

Pour les commentaires des autres membres du Blogoclub, suivez les liens chez Sylire ou chez Lisa, nos deux organisatrices émérites!

6 commentaires:

  1. Effectivement Grominou, nous sommes du même avis !!

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  2. J'ai des réserves sur le roman mais j'ai définitivement mieux aimé que toi!!! J'aurais aimé des réponses aussi mais j'admets que j'ai apprécié la réflexion sous-jacente, la remise en question. Et j'admets que le personnage n'est pas éminemment (comment on écrit ça, ce mot-là?) sympathique!

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  3. Même avis mitigé que le tien. Cependant, je vais me laisser tenter à nouveau histoire de me réconcilier avec l'auteur.

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  4. Hajime est même parfois horripilant ;-) mais très très japonais je trouve!
    Un superbe roman qui n'a rien à voir avec Les chroniques de l'oiseau à ressort que j'ai lues il y a quelques années. Murakami sait changer d'univers et de paysages littéraires et cela avec brio!

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  5. J'espère que la prochaine lecture te conviendra davantage !

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  6. Et bien, j'ai aimé ce titre. Et encore plus "Kafka sur le rivage" qui est empreint de fantastique.

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