04 février 2010

Lire à l'école

Bob August m'a devancée; comme moi il a lu l'article du journal La Presse du samedi 30 janvier intitulé Lectures scolaires: Kafka ou Twilight? Ma première réaction: n'y a-t-il pas un juste milieu entre ces deux extrêmes? Alexandre Dumas, Réjean Ducharme? Michel Tremblay ne devrait-il pas être un incontournable dans nos écoles? Reste que la question soulevée par ce dossier (lisez aussi les autres articles, les liens sont fournis au bas du premier) est fort intéressante. Devrait-on imposer aux élèves des lectures plus faciles (par exemple la série des Harry Potter, Amos Daragon, ou même des bandes dessinées!) pour les encourager à lire, ou au contraire leur faire découvrir des auteurs vers lesquels ils n'iraient pas spontanément? Je pencherais vers un mélange des deux options, soit des oeuvres plus faciles pour les 12-13 ans, et plus exigeantes par la suite. Le ministère de l'Éducation ne veut pas imposer de titres, laissant carte blanche aux enseignants; c'est compréhensible, mais il me semble que certains écrivains devraient être obligatoires, question de se donner une base culturelle commune.

«Dans mon temps» (dit avec une voix chevrotante de vieille matante), il me semble qu'on se consacrait surtout à la littérature québécoise. Au secondaire, je me souviens notamment du Torrent d'Anne Hébert, d'Agaguk de Thériault et de Poussière sur la ville de Langevin, que j'avais trouvé déprimant mais qui avait donné lieu à un débat animé en classe sous la forme d'un procès avec juge, avocats, témoins, etc. Une bonne idée de notre professeur pour rendre la littérature plus vivante, plus incarnée. Comme j'avais choisi l'option français-théâtre en secondaire 5, je garde un souvenir ému de Salut Galarneau! de Jacques Godbout, que nous avions aussi vu joué au Théâtre Denise-Pelletier avec un Serge Thériault inoubliable dans le rôle principal (au fait, les écoliers vont-ils encore au théâtre?). Au CÉGEP, on continuait dans la même veine avec Le Survenant de Guèvremont, Maria Chapdelaine d'Hémon, Bonheur d'occasion de Gabrielle Roy...

Pour ce qui est de la littérature française et étrangère, il me semble que c'est là que le bât blessait. Je ne me souviens pas d'avoir lu un seul auteur classique français à l'école secondaire, du moins pas un livre complet (je parle ici des lectures obligatoires, car en lectrice assidue je connaissais déjà Dumas, Molière, etc). On effleurait plutôt plusieurs oeuvres grâce à ces recueils d'extraits que je trouvais extrêmement frustrants (encore maintenant je ne peux approcher de George Sand sans me boucher le nez). J'ai souvenir d'une discussion presque hargneuse avec mon professeur de français de secondaire 3 au sujet de Cyrano de Bergerac... La célèbre tirade du nez s'interprète différemment si on la prend hors contexte, et encore aujourd'hui je suis convaincue que le prof en question n'avait jamais lu la pièce entière, ce qui m'avait mise hors de moi! Au CÉGEP il me semble bien avoir lu quelques classiques mais les titres m'échappent, à part L'Écume des jours de Vian et la poésie de Prévert que j'avais déjà découverts avec bonheur par mes propres moyens.

Ma plus belle expérience de lecture scolaire, ce fut en sixième année du primaire, lorsqu'un matin notre professeur nous lut à voix haute les premiers chapitres de Bilbo le Hobbit. Pour plusieurs enfants cela avait été la révélation que la lecture pouvait être autre chose qu'une corvée. Il nous avait ensuite invités à continuer par nous-mêmes le roman, sans aucune obligation. Durant la récréation du midi, les trois-quarts des élèves s'étaient rendus les uns après les autres à la librairie du quartier pour essayer d'en faire l'acquisition. J'avais découvert ce jour-là un de mes écrivains chouchous, mais surtout j'avais eu l'impression de participer à une sorte de communion presque mystique: moi dont le principal passe-temps était la lecture (ce qui dans le temps comme maintenant ne faisait pas de vous l'écolière la plus cool de la classe), j'avais pu partager ce plaisir avec tout un groupe.

Et vous, quelles ont été vos lectures scolaires les plus marquantes (en bien ou en mal), et quelles furent les grandes lacunes de votre éducation?

29 commentaires:

  1. Là, comme ça, rien ne me vient à l'esprit. Je me souviens avoir lu "Le Père Goriot" de Balzac et "Zadig" de Voltaire pour le Bac de français, mais je n'ai pas eu vraiment de lectures marquantes... ou si, des livres que mon père m'avait acheté comme "Harricana", le tome 5 du Royaume du Nord de Bernard Clavel, et les livres de Frison-Roche sur la montagne... Je me suis rattrapée depuis. Notamment avec les bouquins d'Isaac Bashevis Singer!

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  2. Je me souviens surtout d'avoir découvert Jane Eyre en 6ème en lecture obligatoire (c'était ça ou Vingt milles lieux sous les mers et les monstres marins ne me tentaient pas !) En revanche je continue de plaindre les pauvres gamins qui n'aimaient pas lire de se voir obliger de choisir entre 2 classiques pas franchement court !
    Plus tard en terminal,je me souviens de Maupassant Pierre et Jean... que j'avais trouvé franchement bof ! Surtout ce qui me déplaisait, c'était de dépioter le roman, de tout décortiquer (cursus littéraire). Pour moi, un roman aimé garde une partie de son mystère tout simplement !
    En revanche, je trouve que les gamins sont capables de lire tout seul les harry potters et autres ! Il y a certainement des lectures courtes qui leur permettraient de découvrir d'autres auteurs.

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  3. Française, c'est surtout les classiques français que j'ai pu étudier: Molière, beaucoup, Proust, Zola et Balzac, Pagnol... Le problème, c'est qu'au fur et à mesure des études, on retrouve toujours les mêmes auteurs. Un exemple : j'ai regardé le programme de licence à la Sorbonne cette année, et je n'ai pas vu de grandes différences avec ce que j'ai pu y étudier il y a tout de même presque 10 ans maintenant !
    Donc, d'un côté, les lectures scolaires nous donnent un socle de base, mais de l'autre, il faut soi-même faire la démarche de s'intéresser à d'autres auteurs français, comme étrangers.

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  4. Tu as raison Grominou, il me semble qu'au secondaire (à part Le Tour du monde en 80 jours!), je ne me rappelle pas que j'aie lu des auteurs français. Mais je me suis rattrapée au CÉGEP avec l'Amant de Marguerite Duras ou Gros-Câlin de Romain Gary. C'était différent et je n'avais pas "haï" ça.

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  5. Tu as raison : on devrait les faire lire des choses qui leur plaisent au départ, pour "amorcer" leur goût pour la lecture et une fois celui-ci installé, il est plus facile de passer à des livres plus conséquents :)

    Mais côté souvenir de lectures scolaires, je ne me rappelle que de Madame Bovary et L'étranger car c'était les deux livres pour le baccalauréat (et je n'en garde pas un bon souvenir ... décortiquer ainsi une oeuvre m'enlève généralement le plaisir de la lecture !). Par contre, je me rappelle, en primaire, on avait institué un tour mensuel pour s'occuper de la "bibliothèque" de la classe (tout simplement une grosse armoire au fond de la classe). Je me portais toujours volontaire ! J'adorais l'ouvrir, pointer les livres empruntés sur le cahier ... et déjà conseiller mes amis ;) mdr !

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  6. La Plume: Ici, Balzac et Voltaire n'étaient étudiés que par des extraits (et encore, je ne me souviens pas d'avoir lu du Voltaire!)...

    Sandy: La sixième, en France, c'est vers quel âge, déjà? Jane Eyre et Jules Verne ne me semblent pas du même niveau, point de vue facilité de lecture, non? À mon avis, les H.Potter sont utiles pour faire découvrir la lecture à ceux qui ne lisent pas du tout, vers 10-11 ans, un peu comme mon prof l'avait fait avec Bilbo le Hobbit.

    Petite Fleur: Bah, 10 ans ce n'est pas énorme... Attends que cela fasse vingt ou trente ans, tu verras sûrement une plus grande différence! Cela dit, un classique reste un classique, même si les modes peuvent changer!

    Élianthe: Ah voilà, tu me rafraîchis la mémoire, j'ai lu moi aussi L'Amant et de Romain Gary c'était plutôt Lady L, que j'avais trouvé d'un ennui profond, et pourtant j'avais adoré Les Cerfs-volants et Gros-Câlins que j'avais lus par moi-même!

    Joëlle: J'aime imaginer cette petite fille devant la grosse armoire, suggérant d'un air sérieux des livres à ses copines!
    Je n'aimais pas trop (et n'aime toujours pas) décortiquer moi non plus, mais j'ai eu parfois d'heureuses surprises lorsqu'un professeur savait nous faire découvrir des niveaux de signification insoupçonnés lors d'une première lecture!

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  7. La 6ème on a 11 ou 12 ans, je sais plus trop ! (pas de gamin dans cet âge encore dans mon entourage !)
    Même pour moi qui aimait lire, en voyant les 2 "pavés", je n'étais pas trop emballée ! Finalement je n'ai jamais lu de Jules Verne mais je n'ai jamais regretté d'avoir lu Jane Eyre... je crois que dans cette classe, la prof de français n'avait fait qu'une seule heureuse ! ;o

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  8. Il n'y a que deux livres que j'ai aimé lire au lycée (0 au collège): Le silence de la mer (Vercors) et au bonheur des dames (Zola). Les autres étaient, je trouve, mal choisis pour des "non initiés" à la lecture classique.

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  9. Sandy: Je devais avoir 12 ans quand j'ai lu Jules Vernes, je me souviens notamment des Enfants du capitaine Grant que j'avais beaucoup aimé! J'ai aussi lu Le Tour du monde... il y a quelques années, j'ai trouvé cela bien amusant!

    Ankya: Je suis bien contente d'avoir découvert Zola par moi-même et non en lecture obligatoire car je ne l'aurais peut-être pas autant aimé! J'ai lu toute la série des Rougon-Macquart avec un grand bonheur. Par curiosité, te souviens-tu quels étaient les autres livres mal choisis?

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  10. Je crois que le mieux c'est de distinguer la littérature sur laquelle on travaille dans le cadre scolaire et celle qui est un loisir. Parions qu'après avoir fréquent les classiques les goûts de nos ados s'affinent et qu'ils se forgeront des goûts plus "littéraire".

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  11. >Bob August m'a devancée
    C’est bien la première fois que je suis plus vite que toi : champagne ;-)

    >Ma plus belle expérience de lecture scolaire,
    >ce fut en sixième année du primaire, lorsqu'un
    >matin notre professeur nous lut à voix haute
    Pas eu cette chance. Et je sais pas pourquoi ; question de génération ?

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  12. Bob: Mais non, tu m'as devancée dans plein de lectures que j'ai notées chez toi et inscrites sur ma LAL! Pour ce qui est de l'école, je crois que nous sommes presque de la même génération, mais j'ai fréquenté une école primaire alternative, c'est plutôt ça la grosse différence!

    Constance: Je suis d'accord pour les enfants plus vieux (disons 14 ans et plus) mais je crois qu'il est nécessaire de faire découvrir la lecture-loisir aux plus jeunes car tous n'ont pas la chance d'avoir des parents lecteurs à la maison pour les initier...

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  13. Comme tu le dis dès le départ, il faut trouver un juste milieu. Combien d'élèves sont dégoutés de la lecture pour n'avoir lu en classe que des œuvres exigeantes et/ou barbantes? Pour ma part,au collège en France, j'ai lu du Molière (une pièce chaque année pendant 4 ans), Italo Calvino, Balzac (on pouvait choisir l'œuvre), Christine Arnothy etc...Il faut "appâter le chaland"! Si je n'avais lu que du Balzac, Dieu sait ce qui me serait resté de la littérature! Probablement, des textes courts d'auteurs classiques, et des romans plus long mais d'abord plus facile permettraient-ils d'ouvrir l'horizon de jeunes élèves pas forcément portés sur la lecture! Bon je m'arrête là! :))

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  14. COmment ça tu ne peux t'approcher de George Sand sans te boucher le nez !!! d'où vient cette répulsion? as-tu seulement lu les bons romans, ceux que l'on ne trouve pas systématiquement en librairie ? cela m'intéresse moi qui suis une fan, j'aimerais bien en savoir plus !!! en toute amitié bien sûr !

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  15. George: Non justement, je n'ai lu aucun roman mais seulement quelques extraits, qui sûrement ne donnaient pas une bonne idée de l'ensemble de l'oeuvre! C'étaient des extraits de La Mare au diable qui m'ont paru très mièvres, alors que sans doute ce n'est pas le cas lorsqu'ils sont replacés dans leur contexte! Cela a développé chez moi une sorte d'allergie à cette auteure, complètement irrationnelle, je l'avoue!

    Choupynette: Je ne connais pas du tout Christine Arnothy, c'est quel genre? Sinon, je vois qu'on vous offrait une belle diversité, entre Calvino et Balzac, je trouve ça très bien!

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  16. Ce dont je me rappelle le plus, c'est surtout "le pays où l'on n'arrive jamais" d'André d'Hotel, d'ailleurs, je n'y suis jamais arrivé....Quand au reste, je lisais beaucoup, mais certainement par un esprit de contradiction qui m'est toujours resté, surtout pas les livres que l'on voulait à tout prix m'obliger à lire car comme beaucoup le souligne, décortiquer un texte en expliquant que l'auteur a voulu dire ceci ou cela est quelque chose qui m'a toujours agacé. Que l'auteur nous le dise, oui, mais que d'autres nous l'imposent , non !
    La sixième en France, c'est onze ans, mais pour moi, le plus gros problème actuel, c'est la taille des ouvrages. Je suis contre des versions simplifiées qui dénature l'œuvre, mais des pavés de 500 pages en plusieurs tomes, je ne suis pas sur que cela soit adapté aux enfants de cet age. Ne les voit on pas comme pour beaucoup d'autres choses, plus vieux qu'ils ne le sont ? Je préfère des livres plus courts, peut être plus exigeant d'un point de vue littéraire, mais qui apportent beaucoup plus.Et puis qu'ils lisent, même si nous adultes ne sommes pas toujours d'accord sur le type d'ouvrage, car nous même, ne lisons nous que des choses sérieuses et digne de passer à la postérité ?

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  17. Le Merydien: J'avais beaucoup aimé Le Pays où l'on n'arrive jamais, mais ce n'était pas une lecture obligatoire! Je suis tout à fait d'accord avec toi au sujet des livres adaptés ou condensés, cela pourrait même empêcher les jeunes de lire plus tard les vraies oeuvres.

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  18. Christine Arnothy a écrit un journal, un peu semblable à celui d'Anne Franck. Je ne me souviens plus si c'est auto-biographique par contre.
    POur la variété, oui! je dois dire que j'ai eu beaucoup de chance avec les profs de français du collège. Au lycée, j'ai lu du Maupassant, Maalouf, Camus, Musset, Malraux...

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  19. Choupynette: Merci de l'info, je vais faire une petite recherche Google, pour ma culture personnelle!
    ;-)

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  20. Je me souviens avoir étudier, en 6ème La guerre des boutons mais aussi La peste. En 3ème, j'ai étudié Le père Goriot et Le 3 contes de Flaubert.
    Je ne peux pas dire que j'ai eu des manques car à cette époque je passais toute mes nuits à lire (5/6 livres par semaine)J'ai lu les Clavel, les Frison-Roche .... En fait je lisais tout ce qui me tombait sous la main et la bibliothècaire du collège me mettait les livres de côté au fur et à mesure qu'ils revenaient.

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  21. Caranca: La Peste à 12 ans, bigre!
    Ce devait être chouette d'avoir une complice bibliothécaire!

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  22. Mon premier souvenir de lectures scolaire est la lecture des mythes grecs. J'avais tout simplement adoré!
    "Tristan et Yseult" (la version de Joseph Béroul), les poèmes de Ronsard et de du Belley, ainsi que "Le Cid" de Corneille m'avaient également enchantée! :) Vers la fin du bac, j'avais beaucoup aimé "Madame Bovary" de Flaubert. En anglais, nous avions lu "The Importance of Being Earnest" de Oscar Wilde et le livre "Le Troisième Homme", écrit par Graham Green (qui a inspiré le célèbre film avec Orson Welles)
    Et je suis sûre que j'en oublie pleins d'autres...

    En revanche, je n'avais pas très bien accroché avec Balzac.

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  23. Hermione: Les mythes grecs, c'était sous quelle forme, un livre pour enfants?

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  24. Le livre des mythes grecs était, je pense, destiné essentiellement à des enfants, mais aussi à tous ceux qui étaient intéressés par ces histoires; il y avait des images dedans, en noir et blanc, si je me rappelle bien. La couverture du livre était brune et représentait le Minotaure. J'ai essayé de le retrouver sur Amazon (nous recevions les livres de l'école, et nous devions les rendre à la fin de l'année), mais sans succès.

    Je me rappelle aussi que j'avais dévoré le "Tristan et Iseult" de Joseph Béroult en une traite, pendant toute la nuit, et que je m'étais faite enguirlander par mes parents quand ils avaient été réveillés par la lumière de ma chambre ;).

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  25. Hermione: Moi aussi je lisais parfois en cachette!

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  26. Les livres que j'ai adorés à l'école étaient "Dix petits nègres" d'Agatha Christie (le tout premier que j'ai lu mais c'était le premier d'une longue série !) et "Le jeu de l'amour et du hasard" de Marivaux (je l'ai lu 6 fois !).drants

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  27. Mona: Adolescente, j'ai entendu cette pièce de Marivaux en radio-théâtre, j'avais beaucoup aimé! Mais ce n'était pas pour l'école, seulement pour le plaisir!

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  28. j'ai bien peur que les lecture obligatoire du temps scolaire m'aient coupé des classiques français (seuls les livres écrits en français pouvait être étudié) mais plutôt à cause des choix qu'autre chose pourquoi madame bovary et pas salambo voilà la question :-))) j'ai l'impression que ma fille a plus de chance et que ses lectures scolaires sont mieux choisis... en tous cas il me semble qu'encourager la lecture est à la base de tout et qu'importe par quoi ils accrochent pour mes filles ce fut Harry Potter (et maintenant elles lisent autant que moi et de tout) pour mon fils il semble que ce sera Percy jackson :-)))

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  29. Yueyin: Si tous les parents étaient de bons lecteurs comme toi, on pourrait leur laisser la tâche de faire découvrir le plaisir de la lecture à leurs enfants, et l'école pourrait s'attaquer dès le début à des trucs plus costauds, mais malheureusement ce n'est pas toujours le cas...

    Ok, j'avoue, je n'ai pas lu Salambo, je devrais? Mme Bovary m'a laissée indifférente, la pauvre...

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