Comme Du Bon Usage des étoiles, lu l'an dernier, avait été un gros coup de coeur, j'avais peur d'être déçue en lisant une des oeuvres suivantes de Dominique Fortier. Et comme de fait, la barre était peut-être trop haute et je n'ai pas ressenti l'émerveillement vécu lors de la lecture du premier roman.
Pourtant je ne me suis pas ennuyée et j'ai aimé retrouver la belle plume de Fortier, même s'il y manque un petit je-ne-sais-quoi, peut-être un brin de folie. J'ai trouvé quelques-unes des métaphores sur les couleurs (le jeu d'échecs, la crème dans le café) un peu trop appuyées, même si d'autres sont plus réussies, notamment tout ce qui a trait à l'art de la courtepointe (quilting). D'ailleurs, saviez-vous que des courtepointes accrochées dans des fenêtres indiquaient aux esclaves en fuite les maisons où ils pourraient trouver refuge, et même que leurs motifs étaient utilisés comme code?
Même si quelques scènes sont dures, c'est une lecture plutôt légère et agréable; on est loin du Beloved de Toni Morrison! Je continuerai à lire Mme Fortier avec plaisir, j'aime sa façon d'assembler des éléments disparates, et j'ai toujours sur ma liste son deuxième roman, Les Larmes de saint Laurent (et non Les Larmes du Saint-Laurent, comme je l'avais d'abord distraitement écrit!!)
Les billets de Jules, Suzanne et Venise.
La Porte du ciel de Dominique Fortier, 2011, 286 p.
Aaaaah... dommage... il est dans ma pile, celui-là. N'empêche que j'ai encore bien envie de le lire.
RépondreEffacerKarine: En sachant qu'il est moins parfait que Du bon usage..., tu devrais l'apprécier, c'est une lecture agréable.
RépondreEffacerJe trouve ses romans instructifs!!
RépondreEffacerJules: Oui, et pourtant on sent bien que ce n'est pas son but principal...
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