31 juillet 2019

Péplum

L'idée de départ est fort originale: parce qu'elle a deviné que l'éruption du Vésuve n'était pas due à des causes naturelles, Amélie Nothomb est transportée au XXVIe siècle par le scientifique responsable du cataclysme.  Des réparties intelligentes et une fin amusante auraient pu faire de ce roman une lecture fort agréable.

Là où le bât blesse, c'est dans le ton hargneux des deux protagonistes.  D'un bout à l'autre, ils ne font que s'engueuler et se lancer des noms d'oiseaux.  Et comme le texte n'est constitué que de ce dialogue, notre cerveau n'a pas la moindre petite description de poignée de porte pour se reposer les nerfs. Je me suis donc lassée assez rapidement, et seule la curiosité de voir comment cela allait se terminer m'a empêchée d'abandonner.

Ne connaissant de Nothomb que deux de ses romans de style autobiographique (Stupeur et Tremblements et Ni d'Ève ni d'Adam, beaucoup aimés d'ailleurs), je voulais tenter ceux d'un genre différent... Ce n'est pas très concluant, suis-je mal tombée?


Péplum d'Amélie Nothomb, 1996, 153 p.

4 commentaires:

  1. je crois bien que c'est un des pires... mais tous sont un peu dérangeants !

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    1. On me l'avait pourtant recommandé... Faut croire que ça dépend des goûts!

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  2. Je note. :) Dans l'ensemble, j'ai apprécié les romans de Nothomb que j'ai lus, sauf Tuer le père qui était en-dessous des autres. Je te recommande surtout Hygiène de l'assassin, qui est, en gros, un dialogue, que j'avais trouvé brillamment mené.

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    1. C'est aussi celui-là que Beigbeder nous recommande dans Premier bilan..., sauf qu'il nous le divulgâche un peu trop à mon goût! Je vais donc attendre un peu avant de le lire...

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