Robert Lalonde ne l'a pas eu facile, entre un père abuseur (c'est à peine évoqué ici, peut-être en parle-t-il plus dans une autre oeuvre?) et une mère fantasque, dépressive et étouffant dans ce rôle de ménagère qui, elle en est consciente elle-même, n'était pas fait pour elle. C'est de sa relation difficile avec cette femme qu'il va retrouver quelques temps avant sa mort qu'il nous entretient. Cette femme qui savait mais n'a rien dit, cette femme qui n'oublie rien mais invente beaucoup.
Comme il est difficile de trouver les mots justes pour vous parler de ce récit! Il pourrait être déprimant et pourtant non, même qu'on rit presque constamment grâce à des dialogues en joual d'une grande vérité. Mais tout de même, après la dernière page on a envie de dire: merci maman, merci papa, d'avoir été des parents normaux!
C'est le coeur qui meurt en dernier de Robert Lalonde, 2013, 164 p.
J'aime beaucoup lire Lalonde mais n'ai pas encore eu la chance de me plonger dans celui-ci. Après ton billet, il me tarde encore plus de m'y mettre sirop.
RépondreEffacerDans mon cas c'était un premier contact, mais sûrement pas le dernier!
EffacerJ'ai beaucoup beaucoup aimé ce roman, mais je n'ai pas encore eu le temps d'écrire mon billet ;) Bien contente de le voir chez toi !
RépondreEffacerTrès hâte de voir ce que tu vas en dire! C'est un roman très fort mais dont il est difficile de parler, j'ai trouvé.
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