Malicorne, d'Hubert Reeves, publié aux Éditions du Seuil/Points en 1990. 216 p. en comptant les appendices et les notes.
«Un grand ballet de pollen se donne dans l'air bleuté quand, de la main, je cache le Soleil matinal.» C'est par cette jolie phrase que s'amorce Malicorne, qui annonce en sous-titre: Réflexions d'un observateur de la nature. Mais, s'il est un peu question de la nature, et aussi de poésie, des sciences, de liberté et de necessité, on est bientôt entraîné vers les hautes sphères de l'abstraction, et c'est là que pour moi le bât blesse.
J'ai haï les cours de philosophie au CÉGEP, alors de se demander si le nombre peut exister sans le nombrant (le cerveau humain capable de concevoir le nombre) et vice versa -- version aristotélicienne de l'oeuf ou la poule, franchement cela me fait un peu suer (pour rester polie) et je décroche complètement.
Certains passages sont intéressants, mais dans l'ensemble, ce livre m'a un peu ennuyée, cela m'attriste de le dire; pourtant j'avais beaucoup aimé deux autres de ses livres, Chroniques du ciel et de la vie et Chroniques des atomes et des galaxies. Ce n'est jamais bon signe lorsqu'on regarde constamment combien de pages il reste...
Prochaine lecture: Luz ou le temps sauvage, d'Elsa Osorio, pour le club de lecture des blogueuses -- il faudra donc attendre le 1er septembre pour la critique!
Je t'admire beaucoup de trouver la force de bloguer avec le beau temps.
RépondreEffacerHihi en fait j'avais écrit la plus grande partie de ce message samedi après-midi durant l'orage! Il ne restait que la mise en page à faire!
RépondreEffacerJe retourne de ce pas m'asseoir au jardin avec Luz...
chanceux ensoleillés! Mes fauteuils sous le sarbres attendent désespérement soleil et chaleur pour que je m'y allonge avec un bon bouquin, grrr!
RépondreEffacerGrominou2 est une fille futée ;-)
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