Premier contact avec cette auteure... et ça risque fort d'être le dernier!
Le début semblait pourtant prometteur, et le concept intéressant: lors d'une fête de famille, on joue à un jeu de société qui permet de découvrir ce que les autres pensent de nous. Le roman est divisé en trois parties. Dans la première, constituée de très courts chapitres d'une page ou deux, voire d'un seul paragraphe, on est dans la tête de chaque personnage tour à tour. Dans la deuxième partie, on revoit la même scène mais seulement avec les dialogues. Puis dans la troisième, on reprend de nouveau mais cette fois du point de vue d'un narrateur omniscient.
La première centaine de pages est fort réussie. C'est rythmé, on est intrigué, on veut comprendre ce qu'il y a derrière les sous-entendus. Malheureusement, on a rapidement l'impression que ça tourne en rond, qu'on revient toujours sur les mêmes choses, et le tout est extrêmement verbeux. De plus, on ne voit presque pas le personnage que j'ai trouvé le plus intéressant, la grand-maman centenaire clouée dans son lit à l'étage. L'intérêt est quelque peu ravivé vers la fin grâce à quelques révélations, mais rendu là c'est trop tard, on a juste hâte que cela se termine. Dommage!
Les Autres d'Alice Ferney, 2006, 533 p.