29 juillet 2006
28 juillet 2006
Chroniques du ciel et de la vie
J'ai toujours été incapable de lire deux romans à la fois (c'est presque comme être à deux place en même temps!), mais dans le cas d'un essai, c'est possible. En même temps que le John Irving, j'ai donc lu ces Chroniques... d'Hubert Reeves. Elles sont tirées d'une série d'émission radiophoniques qui avaient été diffusées en France (M. Reeves se fait trop rare, ici, c'est dommage...).
Ces courtes chroniques sont très faciles à lire puisque M. Reeves est un excellent vulgarisateur. C'est un peu déprimant car il parle des problèmes environnementaux grandissants, et on se sent impuissant! Heureusement, il apporte aussi certaines pistes de solutions, et donne des exemples montrant que les choses peuvent changer (par exemple, les pluies acides sont moins pires que dans les années 80, grâce aux traité internationaux). Malheureusement, le problème de ce type de livres, c'est qu'il prêche aux convertis! Ce sont ceux qui sont déjà sensibles à ces problèmes qui vont les lire!
Ce que je trouve le plus épeurant, c'est qu'on a beau faire des efforts ici au Canada ainsi qu'en Europe, certains pays ne suivent pas! La Chine et l'Inde, par exemple, me semblent embarqués dans une industrialisation aveugle affolante. Je comprends qu'ils se disent que les pays occidentaux ont bâti leur richesse en exploitant les ressources de la Terre pendant des siècle, y compris dans leurs anciennes colonies, et que maintenant c'est à leur tour, mais ne voient-ils pas vers quel gouffre on se dirige? Quand aux États-Unis, qui préfèrent nier le problème de plus en plus évident du réchauffement de la planète plutôt que de risquer de ralentir un tant soit peu la croissance de leur économie, sont-ils un cas désespéré?
Chroniques du ciel et de la vie, de Hubert Reeves, publié au Seuil
Ces courtes chroniques sont très faciles à lire puisque M. Reeves est un excellent vulgarisateur. C'est un peu déprimant car il parle des problèmes environnementaux grandissants, et on se sent impuissant! Heureusement, il apporte aussi certaines pistes de solutions, et donne des exemples montrant que les choses peuvent changer (par exemple, les pluies acides sont moins pires que dans les années 80, grâce aux traité internationaux). Malheureusement, le problème de ce type de livres, c'est qu'il prêche aux convertis! Ce sont ceux qui sont déjà sensibles à ces problèmes qui vont les lire!
Ce que je trouve le plus épeurant, c'est qu'on a beau faire des efforts ici au Canada ainsi qu'en Europe, certains pays ne suivent pas! La Chine et l'Inde, par exemple, me semblent embarqués dans une industrialisation aveugle affolante. Je comprends qu'ils se disent que les pays occidentaux ont bâti leur richesse en exploitant les ressources de la Terre pendant des siècle, y compris dans leurs anciennes colonies, et que maintenant c'est à leur tour, mais ne voient-ils pas vers quel gouffre on se dirige? Quand aux États-Unis, qui préfèrent nier le problème de plus en plus évident du réchauffement de la planète plutôt que de risquer de ralentir un tant soit peu la croissance de leur économie, sont-ils un cas désespéré?
Chroniques du ciel et de la vie, de Hubert Reeves, publié au Seuil
The Undomestic Goddess
J'avais beaucoup entendu parlé de Sophie Kinsella et de sa série des Shopaholic... Alors mes attentes étaient peut-être trop élevées, ou bien ce livre (qui ne fait pas partie de la série) est peut-être moins bon que les autres. Je m'attendais à quelque chose dans le style d'Helen Fieldings (Bridget Jones' Diary), c'est loin d'être aussi bon! Les personnages sont sympatiques, le style est léger et agréable à lire (j'ai lu les 370 pages en un peu plus de 24 heures...) mais l'histoire est archi-prévisible et certaines péripéties sont plutôt tirées par les cheveux (l'héroine qui n'était même pas capable de faire un sandwich devient cordon-bleu après quelques leçons!)! L'intrigue amoureuse est un peu «harlequinesque» mais bien sûr j'ai quand même pleuré à la fin!
The Undomestic Goddess, de Sophie Kinsella, publié chez Dial Press.
The Undomestic Goddess, de Sophie Kinsella, publié chez Dial Press.
26 juillet 2006
Until I find you (suite 2)
Dans l'ensemble, je garde une impression positive de ce livre, même si certains passages étaient pénibles à lire (ceux portant sur les abus sexuels sur le petit garçon). Je ne suis pas non plus très attirée par le monde du tatouage, c'est peut-être pourquoi j'ai peu accroché à cette partie du roman. Par contre, j'ai bien aimé la fin, elle est très satisfaisante.
Prochaine lecture: The Undomestic Goddess de Sophie Kinsella.
Prochaine lecture: The Undomestic Goddess de Sophie Kinsella.
18 juillet 2006
Until I find you (suite)
****** Attention, une partie importante de l'intrigue est révélée ci-dessous! ******
J'ai toujours des réticences face à ce roman; en fait j'alterne entre l'aimer beaucoup et pas du tout. Le thème de l'abus sexuel des enfants traité d'une façon semi-légère, semi-dramatique m'est difficile à supporter. Presque tous les personnages principaux sont soit abuseurs, soit abusés, soit les deux; ça commence à faire beaucoup. Peut-être que je n'avais tout simplement pas envie de lire un livre sur ce thème en ce moment.
Par contre, le fait qu'on s'aperçoive au deux tiers du roman que tout ce que Jack avait cru comprendre lorsqu'il était petit au sujet de ses parents était faux ou distordu, et qu'il refasse le voyage pour retrouver la vérité, ça c'est un revirement de situation passionnant, et que franchement je n'avais pas vu venir, malgré les nombreux indices laissés tout au long et qu'on découvre a posteriori!
J'ai toujours des réticences face à ce roman; en fait j'alterne entre l'aimer beaucoup et pas du tout. Le thème de l'abus sexuel des enfants traité d'une façon semi-légère, semi-dramatique m'est difficile à supporter. Presque tous les personnages principaux sont soit abuseurs, soit abusés, soit les deux; ça commence à faire beaucoup. Peut-être que je n'avais tout simplement pas envie de lire un livre sur ce thème en ce moment.
Par contre, le fait qu'on s'aperçoive au deux tiers du roman que tout ce que Jack avait cru comprendre lorsqu'il était petit au sujet de ses parents était faux ou distordu, et qu'il refasse le voyage pour retrouver la vérité, ça c'est un revirement de situation passionnant, et que franchement je n'avais pas vu venir, malgré les nombreux indices laissés tout au long et qu'on découvre a posteriori!
04 juillet 2006
Until I find You
John Irving est un de mes auteurs favoris. A Prayer for Owen Meany est un des meilleurs livres que j'ai lus dans ma vie. Par contre, le roman précédent celui-ci, The Fourth Hand, m'avait déçue, les personnages étaient trop étranges pour qu'on s'y attache vraiment.
Pour le moment, après environ deux cents pages sur sept cents, je suis encore ambivalente face à Until I Find You. Certains passages sont drôles ou touchants, particulièrement les chapitres où le petit garçon se retrouve dans une école de filles. Mais d'autres passages sont plutôt dérangeants, notamment ceux ayant trait à ses expériences sexuelles. L'auteur veut-il nous choquer ou bien que l'on prenne l'enfant en pitié?
Donc pour l'instant, je réserve mon opinion...
Until I find you, de John Irving, publié chez Alfred A. Knopf Canada, 2005.
Pour le moment, après environ deux cents pages sur sept cents, je suis encore ambivalente face à Until I Find You. Certains passages sont drôles ou touchants, particulièrement les chapitres où le petit garçon se retrouve dans une école de filles. Mais d'autres passages sont plutôt dérangeants, notamment ceux ayant trait à ses expériences sexuelles. L'auteur veut-il nous choquer ou bien que l'on prenne l'enfant en pitié?
Donc pour l'instant, je réserve mon opinion...
Until I find you, de John Irving, publié chez Alfred A. Knopf Canada, 2005.
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