30 juillet 2011

Encore un peu d'Harry Potter?

Un vidéo rigolo fait par les étudiants d'une université américaine, sur l'air de Firework de Katy Perry. Écoutez les paroles!

14 juillet 2011

The No. 1 Ladies' Detective Agency (Mma Ramotswe détective)

Quel délice que cette série!  J'avais lu il y a quelques années Les Larmes de la girafe et m'étais toujours promis d'y revenir, sans en avoir eu l'occasion par la suite. C'est fait, et je crois que j'ai eu encore  plus de plaisir avec ce premier tome de la série. Car dans celui-ci, on apprend les origines de Mma Ramotswe et comment elle a fondé son agence de détective.   Comme quoi il vaut toujours mieux commencer par le début!

Plutôt qu'une seule intrigue, ces romans nous présentent une suite de plusieurs petites enquêtes, de l'adultère à la disparition d'enfant en passant par le vol de voitures.  Rien de bien corsé, et les amateurs de polars purs et durs seront sans doute déçus par ces intrigues un peu simplettes, voire prévisibles. L'intérêt n'est pas là mais dans la description de la vie quotidienne au Botswana, dans la poésie de la Nature africaine, dans les personnages sympathiques et émouvants avec leur bonhomie, leurs petits travers, leur débrouillardise.  Aussi, le dénuement et l'absence de moyens technologiques nous change des thrillers modernes où tout se fait par l'intermédiaire des téléphones cellulaires, des fax et de l'Internet... Lorsqu'elle veut interroger un témoin dans un village éloigné, Mma Ramotswe doit souvent s'y rendre elle-même dans sa petite fourgonnette blanche sur les routes poussiéreuses infestées de serpents venimeux!

Alexander McCall Smith nous présente une Afrique loin de la violence des génocides, une Afrique où il fait bon vivre malgré la pauvreté et la corruption. 

J'ai découvert qu'il y a une adaptation télévisée de la BBC, quelqu'un l'a vue?


The No. 1 Ladies Detective Agency d'Alexander McCall Smith, 1998, 235 p. Titre de la version française: Mma Ramotswe détective.

08 juillet 2011

Portrait sépia

J'ai peut-être du sang espagnol.  Ou bien j'ai été une princesse de Velasquez lors d'une vie antérieure, qui sait? Toujours est-il que la littérature hispanique et moi on est copines pour la vie.  Je n'ai pas encore trouvé un écrivain hispanophone qui m'aie déçue, qu'il soit d'Espagne ou d'Amérique latine.

Dans les premiers chapitres de ce roman, j'ai eu une étrange impression de déjà-vu (ou plutôt déjà-lu!) chaque fois qu'il était question du personnage d'Eliza Sommers (grand-mère de la narratrice Aurora), qui, jeune fille, avait quitté son Chili natal pour essayer de retrouver son amoureux chercheur d'or en Californie.  Et pour cause, c'est en fait la trame d'un roman précédent d'Allende, Fille du destin.  Cela dit, les deux peuvent se lire indépendamment, la preuve étant que mon cerveau en fromage suisse ne se rappelait à peu près pas du premier et que cela ne m'a pas dérangée du tout.  La quatrième de couverture (à lire postérieurement car elle dévoile toute l'intrigue!) m'apprend que Portrait sépia est également précurseur de La Maison aux esprits, mais mon souvenir de celui-là est encore plus vague, se limitant à la tronche de Jeremy Irons dans le film et au fait qu'il y est question d'une maison et d'esprits.

Que dire de plus sur Portrait sépia? Que c'est du bonbon à lire, qu'on voyage de San Francisco à Santiago, Chili en passant par le Paris de la fin du XIXe siècle, que les personnages sont aussi attachants que drôles, qu'un souffle de passion y passe comme le vent sur la Pampas (c'est au Chili, la Pampas?), qu'il y est aussi question de mémoire et de secrets.


Le billet de Jules.


Portrait sépia d'Isabel Allende, 2001, 392 p.  Titre de la version espagnole: Retrato en sepia.