20 décembre 2006
Mirabilis
Mirabilis, de Susann Cokal, publié chez BlueHen Books en 2001.
15 décembre 2006
Un Petit Pas pour l'homme (suite)
06 décembre 2006
Un Petit Pas pour l'homme
Pour faire une comparaison avec un autre écrivain québécois de la même génération, lu récemment, c'est nettement mieux écrit que le livre de Rafaële Germain, Soutien-gorge rose... Beaucoup plus subtil, aussi!
Ainsi, les personnages secondaires sont à peine esquissés, sans doute pour faire ressortir l'égocentrisme du narrateur, entièrement préoccupé par ce qu'il vit, lui. On peut penser que cet effet est voulu...
Un Petit pas pour l'homme, de Stéphane Dompierre, publié chez Québec Amérique en 2004.
05 décembre 2006
La Nuit des temps (suite)
Prochaine lecture: Un Petit Pas pour l'homme, de Stéphane Dompierre.
30 novembre 2006
La Nuit des temps

Ce qui est amusant, c'est qu'une partie de l'intrigue se passe dans un avenir assez rapproché (mais non précisé), tel que vu en 1968! Une partie des avancées technologiques imaginées par l'auteur se sont réalisées (par exemple, les «caméras sans film»), d'autres non (la cryogénisation des animaux, la Traductrice).
Je suis rendue aux trois quarts du roman, mais jusqu'à maintenant, même si j'aime bien, je ne crois pas que ce sera un livre marquant pour moi, comme cela l'a été pour des participants du forum où ce titre m'a été suggéré.
La Nuit des temps, de Barjavel, publié chez Pocket (Presses de la Cité) en 1968.
20 novembre 2006
Olivia Joules and the Overactive Imagination

Finalement, il n'y a pas vraiment de comparaison à faire, sauf peut-être avec le passage du deuxième Bridget Jones (The Edge of Reason) où l'héroïne se retrouve malprise en Thaïlande. Il s'agit ici d'un suspense léger et amusant, qui se lit bien, mais dont certaines invraisemblances nous font parfois décrocher. Par exemple, le personnage qu'Olivia soupçonne d'être un terroriste à la solde d'Al-Qaeda passe un peu trop rapidement de sexy et sophistiqué à psychotique ridicule et alcoolique!
Autre chose qui cloche, et c'est vraiment minime, mais parfois ce sont les petits détails qui font qu'on croit ou pas à l'histoire: une partie de l'action se déroule durant la remise des Oscars, mais l'ordre des prix remis ne correspond pas à ce qui est coutumier...
Prochaine lecture: La Nuit des Temps de Barjavel.
Olivia Joules and the Overactive Imagination, par Helen Fielding, publié chez Viking en 2003.
08 novembre 2006
Soutien-gorge rose et veston noir (suite)
Mon opinion s'est maintenue jusqu'à la fin, ce n'est pas mauvais mais pas non plus aussi bon que je ne l'avais espéré. Les personnages sont assez attachants pour qu'on aille jusqu'au bout, mais la fin est vraiment trop prévisible! En fait, le titre lui-même vendait la mèche, surtout après que l'auteure ait insisté maladroitement sur le fait qu'Antoine portait toujours des vestons noirs! Ou alors, elle voulait qu'on sache dès le début comment cela allait finir, mais dans ce cas je trouve qu'elle aurait dû le dire clairement d'entrée de jeu, du style «après bien des péripéties, Antoine et moi nous sommes retrouvés ensemble, et voici comment ça s'est passé...»
En plus des quelques fautes de conjugaisons qui auraient dû être corrigées à l'édition, il y a aussi quelques calques, qui nous montrent à quel point l'auteure est influencée par la culture américaine. En fait, plusieurs phrases auraient pu être tirées directement d'une sitcom américaine. On y retrouve aussi une forte influence de Bridget Jones's Diary et de Sex and the City. J'en suis même à me dire que j'aurais peut-être mieux apprécié ce livre s'il avait été écrit en anglais!
Prochaine lecture: Olivia Joules and the Overactive Imagination, d'Helen Fielding.
02 novembre 2006
Soutien-gorge rose et veston noir

Plusieurs amies m’avaient parlé en bien de ce livre; je m’attendais donc à quelque chose de très bien. Pour l’instant je n’ai lu qu’une centaine de pages, mais je suis un peu déçue.
Je trouve que le personnage principal manque de cohérence. Elle dit par exemple qu’elle n’aime pas «faire fille» : parler de ses sentiments, chercher l'amour romantique; mais d’autre part, elle est extrêmement «fille» en ce qu’elle préfère dépenser trois cents dollars pour une paire de souliers que pour un aspirateur! À mon avis, c’est le summum de la girlie girl, comme disent les Américains! On se croirait dans Sex and the City!
Certains passages sont assez amusants (par exemple celui où l'héroïne et sa copine fantasment sur Viggo Mortensen en Aragorn! J'aurais cru nous entendre, moi et ma meilleure amie!), mais d'autres manquent de subtilité : les sentiments sont soulignés à gros traits au lieu d’être suggérés. Rien n’est laissé à deviner, comme si l’auteure avait peur qu’on ne soit pas assez intelligent. En plus, j'ai bien peur d'avoir déjà deviné la fin... On verra bien si j'ai tort!
J'espère qu'en continuant, je vais embarquer dans l'histoire et ne plus trop remarquer les défauts...
Soutien-gorge rose et veston noir, de Rafaële Germain, publié chez Libre Expression en 2004.
31 octobre 2006
The Rebels of Ireland

Ouf! Toute une brique! Mais c'est si bien écrit que ça se lit avec grand plaisir. J'ai peut-être du sang irlandais sans le savoir, toujours est-il que j'ai toujours été fascinée par ce pays. Il faut dire aussi qu'il y a plusieurs parallèles entre son histoire et celle du Québec. Sauf qu'à part quelques brefs épisodes, notre lutte s'est fait et continue à se faire de façon pacifique et démocratique.
Pour ceux qui ne connaissent pas Edward Rutherfurd, tous ses livres sont construits de la même façon. Ils s'étendent sur une longue période de temps, et sont formés d'une suite de récits dont les protagonistes sont issus de générations successives de quelques familles. Ainsi, dans cette série de deux tomes ( le tome précédent étant The Princes of Ireland), l'histoire commence, si je me souviens bien, vers 500 après JC, alors que les Celtes occupaient le territoire, et se termine au début du XXe siècle avec la création de la République d'Irlande. C'est une façon formidable de voir comment un pays s'est formé, d'assister à l'évolution des villes, des cultures, des mentalités...
L'épisode de la famine au XIXe siècle est particulièrement poignant. D'après Rutherfurd, ce ne serait pas par malveillance ni par ignorance qu'on aurait laissé mourir de faim des centaines de milliers d'Irlandais, mais par dogmatisme libéral. On ne voulait pas influencer les lois du marché en subventionnant l'importation de nourriture. Tout ce qu'on a fait, c'est d'organiser des grands travaux publics, souvent inutiles, pour procurer du travail aux multiples chômeurs, mais la nourriture était si rare et si chère que ceux -ci ne pouvaient pas nourrir leur famille.
Prochaine lecture: Soutien-gorge rose et veston noir de Rafaële Germain.
The Rebels of Ireland, d'Edward Rutherfurd, publié chez Doubleday Canada en 2006.
25 septembre 2006
Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part

Grosse déception: il s'agit de nouvelles, et non d'un roman! Je trouve que cela aurait dû être inscrit sur la page couverture. On ne commence pas un roman dans le même esprit que des nouvelles. Surtout que je ne m'en suis aperçue qu'au milieu de la deuxième nouvelle! Personnellement, j'ai toujours eu de la difficulté avec ce style littéraire. Paradoxalement, plus c'est bien écrit (et c'est le cas ici), plus c'est frustrant. On s'attache aux personnages, on voudrait en connaître plus sur eux, on veut rester dans cet univers.
Pour des nouvelles, c'est excellent. Par ailleurs, l'une d'entre elle me dit quelque chose, je crois que j'ai déjà vu un court métrage qui en a été tiré, celle du jeune qui «emprunte» la Jaguar de son père et fonce dans un sanglier en traversant la forêt.
Prochaine lecture: Je m'attelle à The Rebels of Ireland, d'Edward Rutherfurd, la suite de The Princes of Ireland. Une grosse brique de 860 pages écrit serré!
Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part, d'Anna Gavalda, publié chez Le dilettante en 1999.
The Broker (suite)

Finalement, il ne se passe pas grand-chose, c'est plus la peur qu'il arrive quelque chose qui soutient le suspense! Je me demande si c'est toujours ainsi dans les romans de Grisham; il me semble que dans les films il y avait plus d'action! Ce n'est pas une critique, je ne suis pas nécessairement une amatrice de grosses explosions, poursuites de voitures, etc! C'est plus subtil, tout est dans l'ambiance.
13 septembre 2006
The Broker
The Broker, de John Grisham, publié chez Doubleday en 2005.
11 septembre 2006
Lord John and the Private Matter

En attendant que le nouveau livre de la série Outlander soit disponible à la bibliothèque, j'ai trouvé celui-ci, dont je n'avais jamais entendu parler et qui est du même auteur, Diana Gabaldon. Il s'agit en fait d'un petit roman (commencé comme une nouvelle, nous dit-on en préface, mais qui finalement fait tout de même 300 pages!) mettant en vedette un personnage secondaire de la série, Lord John Grey. Donc cela se passe au XVIIIe siècle, et c'est à la fois un roman historique -- Mme Gabaldon est toujours aussi bien documentée -- et un roman policier puisque, suite au meurtre d'un officier soupçonné d'espionnage, Lord Grey devra poursuivre une enquête qui le mènera jusque dans les bas-fonds des milieux homosexuels de Londres. Le sujet est donc assez original, et aurait pu être scabreux, mais c'est traité avec le style léger habituel à cet auteur, et ça se lit comme un charme. Un petit livre plaisant.
Prochaine lecture: The Broker, de John Grisham.
Lord John and the Private Matter, par Diana Gabaldon, publié chez Doubleday Canada en 2003.
05 septembre 2006
Ensemble, c'est tout!
En plus, comme le personnage est une artiste, ça m'a donné le goût de recommencer à dessiner, même si c'est dur et que je n'ai pas son talent...
Le genre de livre qu'on dévore sans pouvoir s'arrêter mais qu'on voudrait sans fin! J'ai déjà hâte de lire les livres précédents de cet auteur, j'espère les trouver facilement à la bibliothèque!

Prochaine Lecture: Ce devait être Nous les dieux, de Bernard Werber, le premier tome. Après avoir lu une dizaine de page, il apparaît que certains personnages reviennent de livres précédents... Donc il est sûrement mieux de les avoir lus avant! Alors tout compte fait, ma prochaine lecture sera Lord John and the Private Matter, de Diana Gabaldon.
Ensemble, c'est tout, de Anna Gavalda publié chez le dilettante (oui, oui, sans majuscules!) en 2004.
29 août 2006
Juliette Pomerleau
Dans l'ensemble, un livre divertissant, mais pas un chef-d'oeuvre comme l'avait été Le Matou.
Prochaine lecture: Ensemble, c'est tout, d'Anna Gavalda
Juliette Pomerleau, de Yves Beauchemin, dans l'édition du Club Québec Loisirs (aussi chez Québec Amérique). Pour cette édition, 1998, édition originale en 1989.
12 août 2006
How To Be Good

Ce roman, tout en étant très divertissant puisqu'arborant l'humour anglais que j'apprécie toujours, soulève des questions très intéressantes.
Qu'est-ce qu'être bon? Est-il suffisant de faire un travail utile, de contribuer à quelques oeuvres de charité, d'aimer ses enfants et de leur procurer un environnement sain et affectueux? Ou faut-il essayer de réparer les injustices de la société, au risque de s'aliéner ses voisins, sa famille et de mettre en danger le noyau familial? Où est la limite entre la bonté et la naiveté (voire la folie!)?
Il y a aussi la question de la différence, qui était également abordée dans About a Boy, du même auteur. Jusqu'où doit on faire respecter nos principes lorsque cela empêche nos enfants de s'intégrer à leur milieu, à un âge où le sentiment d'appartenance est si important?
La seule faiblesse du roman, à mon avis, c'est d'avoir utilisé le stratagème du guérisseur-miracle pour expliquer la conversion soudaine du mari d'un cynique convaincu en un ange de bonne volonté. Cela rend le récit moins crédible, à moins de croire à ce genre de choses, ce qui n'est pas mon cas... Autre aspect qui m'a semblé plus difficile à croire: si j'étais la mère de deux jeunes enfants, je ne crois pas que j'accueillerais de parfaits inconnus (l'étrange guérisseur, le jeune sans-abri) dans ma maison pour y habiter, je craindrais trop pour leur sécurité.
Prochaine lecture: Juliette Pomerleau, d'Yves Beauchemin.
How To Be Good, de Nick Hornby, publié chez Riverhead Books en 2001.
09 août 2006
Grave Secrets

Kathy Reichs est égale à elle-même dans cet excellent roman policier dont l'action se passe au Guatemala et à Montréal. En plus d'un suspense qui nous tient en haleine de la première à la dernière page, on y découvre une page de l'histoire du Guatemala dont on a peu entendu parler (à ma grande honte, je ne connaissais absolument rien de ce drame!), le génocide de la population maya par l'armée durant la guerre civile de 1962 à 1996. C'est toujours difficile de constater à quel point l'humain peut être bestial (et encore, ce terme est une insulte aux bêtes, qui ne commettent jamais ce type d'atrocités...). On se dit que ça ne pourrait pas arriver ici, que nous sommes plus civilisés que cela, mais qui sait?
Comme dans les autres oeuvres de cette série, on retrouve en filigrane les soubresauts de la vie amoureuse de l'héroine, ce qui permet d'équilibrer le ton du roman, qui serait bien lourd sans ces passages... Et comme d'habitude pour cette série, ne pas lire ce livre en mangeant, certains passages sont assez graphiques et peu ragoûtants!
Prochaine lecture: How to Be Good de Nick Hornby.
Grave Secrets, de Kathy Reichs, publié chez Scribner en 2002
The Plot Against America (suite)
01 août 2006
The Plot Against America

Billet suivant sur ce livre: ici!
The Plot Against America, de Philip Roth, publié chez Houghton Mifflin.
29 juillet 2006
28 juillet 2006
Chroniques du ciel et de la vie
Ces courtes chroniques sont très faciles à lire puisque M. Reeves est un excellent vulgarisateur. C'est un peu déprimant car il parle des problèmes environnementaux grandissants, et on se sent impuissant! Heureusement, il apporte aussi certaines pistes de solutions, et donne des exemples montrant que les choses peuvent changer (par exemple, les pluies acides sont moins pires que dans les années 80, grâce aux traité internationaux). Malheureusement, le problème de ce type de livres, c'est qu'il prêche aux convertis! Ce sont ceux qui sont déjà sensibles à ces problèmes qui vont les lire!
Ce que je trouve le plus épeurant, c'est qu'on a beau faire des efforts ici au Canada ainsi qu'en Europe, certains pays ne suivent pas! La Chine et l'Inde, par exemple, me semblent embarqués dans une industrialisation aveugle affolante. Je comprends qu'ils se disent que les pays occidentaux ont bâti leur richesse en exploitant les ressources de la Terre pendant des siècle, y compris dans leurs anciennes colonies, et que maintenant c'est à leur tour, mais ne voient-ils pas vers quel gouffre on se dirige? Quand aux États-Unis, qui préfèrent nier le problème de plus en plus évident du réchauffement de la planète plutôt que de risquer de ralentir un tant soit peu la croissance de leur économie, sont-ils un cas désespéré?
Chroniques du ciel et de la vie, de Hubert Reeves, publié au Seuil
The Undomestic Goddess
The Undomestic Goddess, de Sophie Kinsella, publié chez Dial Press.
26 juillet 2006
Until I find you (suite 2)
Prochaine lecture: The Undomestic Goddess de Sophie Kinsella.
18 juillet 2006
Until I find you (suite)
J'ai toujours des réticences face à ce roman; en fait j'alterne entre l'aimer beaucoup et pas du tout. Le thème de l'abus sexuel des enfants traité d'une façon semi-légère, semi-dramatique m'est difficile à supporter. Presque tous les personnages principaux sont soit abuseurs, soit abusés, soit les deux; ça commence à faire beaucoup. Peut-être que je n'avais tout simplement pas envie de lire un livre sur ce thème en ce moment.
Par contre, le fait qu'on s'aperçoive au deux tiers du roman que tout ce que Jack avait cru comprendre lorsqu'il était petit au sujet de ses parents était faux ou distordu, et qu'il refasse le voyage pour retrouver la vérité, ça c'est un revirement de situation passionnant, et que franchement je n'avais pas vu venir, malgré les nombreux indices laissés tout au long et qu'on découvre a posteriori!
04 juillet 2006
Until I find You
Pour le moment, après environ deux cents pages sur sept cents, je suis encore ambivalente face à Until I Find You. Certains passages sont drôles ou touchants, particulièrement les chapitres où le petit garçon se retrouve dans une école de filles. Mais d'autres passages sont plutôt dérangeants, notamment ceux ayant trait à ses expériences sexuelles. L'auteur veut-il nous choquer ou bien que l'on prenne l'enfant en pitié?
Donc pour l'instant, je réserve mon opinion...
Until I find you, de John Irving, publié chez Alfred A. Knopf Canada, 2005.
28 juin 2006
La Part du mort (suite)
***** Attention, un élément important de l'intrigue est dévoilé ici! *****
Bon, j'avais deviné que l'historienne Soria était en fait une survivante du massacre. Elle réagissait avec trop d'émotion aux différents faits que l'enquête révélait. Si elle était restée plus impassible, on ne s'en serait sans doute pas douté. Ou bien était-ce voulu, pour une raison qui m'échappe? Des fois, on aimerait avoir l'auteur devant soi pour en avoir le coeur net!
Un des rares défauts: j'ai appris à la fin que l'action se déroule dans les années quatre-vingts, non pas de nos jours comme la date de publication me l'avait laissé croire, et que les événements racontés sont précurseurs de la guerre civile qui éclata en 1988 et mena à la montée de l'extrémisme musulman en Algérie. J'aurais aimé le savoir dès le début, cela donne une couleur différente au roman! J'imagine que la plupart des Français ont suivi les événements dans leur ancienne colonie avec plus d'attention que nous, Nord-Américains, et que pour eux c'était évident dès le début...
Néanmoins, ce livre est passionnant, et j'ai déjà hâte de lire le tout dernier ouvrage du même auteur, qui se déroule au Moyen-Orient et qui a reçu une excellente critique.
Prochaine lecture: Until I find you, de John Irving.
26 juin 2006
La Part du mort
Ce roman-ci est beaucoup plus égal au niveau de la qualité. L'utilisation de l'argot se fait plus subtile, et certaines expressions sont très amusantes, telles que «Ce type chiperait un doigt à qui lui prêterait main forte.» (C'est mon genre d'humour!)
L'intrigue est intéressante et nous fait découvrir des épisodes de l'histoire coloniale dont nous sommes peu familiers ici en Amérique du Nord -- le commissaire Llob enquête sur des événements qui se sont passés durant la guerre d'indépendance et qui ont des répercussions jusqu'à nos jours. Comme dans le premier livre, la description de la société algérienne actuelle, avec sa corruption et ses inégalités, est tout à fait poignante.
Morituri, de Yasmina Khadra, publié chez Gallimard dans la série Folio Policier
La Part du mort, de Yasmina Khadra, publié chez Gallimard dans la série Folio Policier
11 juin 2006
Le Clan des Otori (suite 4)
J'ai beaucoup aimé cette trilogie, mais en même temps on dirait que je ne suis pas mécontente de passer à autre chose! Ma prochaine lecture sera La Part du mort, de Yasmina Khadra, un roman policier algérien.
* À bien y penser, c'était sûrement le cas également de Guy Gavriel Kay, en particulier pour La Mosaïque sarantine, qui se passe dans un monde inspiré de la civilisation byzantine.
04 juin 2006
Le Clan des Otori (suite 3)
31 mai 2006
Le Clan des Otori (suite 2)
22 mai 2006
Le Clan des Otori (suite)
Par exemple, la description des paysages, qu'ils soient sauvages ou cultivés, me fait penser aux délicates aquarelles des grands maîtres japonais. On y retrouve les jardins cultivés à la perfection, avec leurs petits ponts, leurs sentiers de gravier blanc, leurs étangs ornés de fleurs aquatiques. On reconnaît aussi la beauté des objets du quotidien -- vaisselle en porcelaine, meubles en bois précieux. Bref, l'art de vivre à la japonaise, si différent de notre culture moderne avec ses meubles en contre-plaqué et ses ustensiles made in China!
On y retrouve aussi l'importance de la caste des guerriers (semblables aux samourai, même s'ils ne sont pas nommés ainsi). Toutefois le système seigneurial et les guerres territoriales font beaucoup penser au Moyen Âge occidental... Sans doute s'agit-il d'une constante qui s'est retrouvée dans la plupart des civilisations...
D'autres thèmes universel qu'on retrouve aussi dans cette trilogie sont: les amours contrariées, la loyauté, la persécution de groupes religieux, l'exclusion d'une partie de la population (les fameux intouchables, ou parias, comme en Inde -- je me demande si on les retrouvait aussi au Japon).
20 mai 2006
Le Clan des Otori
Qu'est-ce que le historic fantasy? Ma définition maison: cela ressemble à un roman historique classique, mais l'histoire se passe dans un monde inventé, quoique fortement inspiré d'une culture ayant déjà existé. Cela permet donc à l'auteur de prendre des libertés au niveau géographique, historique, etc, tout en donnant au roman une saveur particulière et présentant des points de références pour le lecteur. Cela permet aussi à l'auteur d'ajouter une composante fantastique à l'histoire, ce que le roman strictement historique interdit, bien sûr! Par exemple, dans Le Clan des Otori, certains personnages ont des pouvoirs extra-sensoriels, peuvent se rendre invisibles, etc.
On pourrait argumenter que le historic fantasy est une solution de facilité pour les auteurs aimant le genre historique mais trop paresseux pour faire une recherche approfondie... Il y a peut-être un peu de vrai là-dedans! Comparons par exemple avec les monumentaux et passionnants romans historiques d'Edward Rutherfurd, dont je viens de finir Russka (fascinant quoiqu'un peu long vers la fin). Tous ses romans, en tous cas ceux que j'ai lus, sont construits de la même façon. Il s'agit d'une suite de récits plus ou moins longs, prenant place dans un lieu unique (ville, région ou pays), à différentes époques et avec pour protagonistes des descendants de deux ou trois familles. Cela nous permet donc de voir l'évolution des mentalités, de l'architecture, etc. Comme chaque roman se passe à différentes époques, cela doit demander une somme de travail colossale!
Mais quelle que soit la motivation des auteurs, cela a donné naissance à un genre fort intéressant, alors pourquoi s'en priver?
Le Clan des Otori, par Lian Hearn, publié chez Folio en version traduite de l'anglais.
Russka, par Edward Rutherfurd, publié chez Ballantine Books en version originale anglaise.