31 décembre 2011

Bye-bye 2011!

Bilan de lecture :
(je suis trop paresseuse pour mettre les liens, vous les trouverez facilement en consultant l'index, dans la colonne de droite)

  1. Lord John and the Brotherhood of the Blade de Diana Gabaldon
  2. Abolissons l'hiver! de Bernard Arcand
  3. Chagrin d'école de Daniel Pennac
  4. Voyage d'un Européen à travers le XXe siècle de Geert Mak
  5. Allah n'est pas obligé d'Ahmadou Kourouma
  6. The Hound of the Baskervilles d'Arthur Conan Doyle
  7. The Stand de Stephen King
  8. Volkswagen blues de Jacques Poulin
  9. The Lost Symbol de Dan Brown
  10. Même le mal se fait bien de Michel Folco
  11. Great Expectations de Charles Dickens
  12. Case Histories de Kate Atkinson
  13. La Maison sans racines d'Andrée Chedid
  14. Uranus de Marcel Aymé
  15. Lord of the Flies de William Golding
  16. La Chorale du Diable de Martin Michaud
  17. The Wonder Spot de Melissa Bank
  18. Portrait sépia d'Isabel Allende
  19. The No. 1 Ladies Detective Agency d'Alexander McCall Smith
  20. Of Human Bondage de William Somerset Maugham
  21. Belong to Me de Marisa de los Santos
  22. Le Maître et Marguerite de Mikhail Boulgakov
  23. The Night Watch de Sarah Waters
  24. Du bon usage des étoiles de Dominique Fortier
  25. Roman-réalité de Dominic Bellavance
  26. A Short History of Nearly Everything de Bill Bryson
  27. Un souffle venu de loin d'Estelle Beauchamp
  28. Forbidden Fruit : banned, censored, and challenged books from Dante to Harry Potter de Pearce J. Carefoote
  29. Middlesex de Jeffrey Eugenides
  30. La Petite Fille qui aimait trop les allumettes de Gaétan Soucy
  31. The Selected Works of T. S. Spivet de Reif Larsen
  32. Comme un roman de Daniel Pennac
  33. Entre deux os de Kathy Reichs
  34. Les Chroniques d'une mère indigne de Caroline Allard
  35. Possession de A.S. Byatt (en cours)

Un seul abandon cette année: This Book Is Overdue de Marilyn Johnson (mais Possession a le cou dans la guillotine au moment où j'écris ces lignes...)

Mes Coups de coeurs/fiction:
Du bon usage des étoiles de Dominique Fortier
Great Expectations de Charles Dickens
La Petite Fille qui aimait trop les allumettes de Gaétan Soucy
Lord of the Flies de William Golding

Mes Coups de coeurs/non-fiction
A Short History of Nearly Everything de Bill Bryson
Voyage d'un Européen à travers le XXe siècle de Geert Mak

Surprise de l'année:
Les Chroniques d'une mère indigne de Caroline Allard

Prix Citron 2011:
Lord John and the Brotherhood of the Blade de Diana Gabaldon

Quelques statistiques:
Lus en français: 18 
Lus en VO anglaise: 17
Traduits d'une autre langue que l'anglais: 3 (néerlandais, espagnol, russe)
Littérature québécoise: 8

Bref, une excellente année de lecture, pas tant en quantité, mais en qualité et en diversité!

Et vous, votre bilan, vos coups de coeurs, vos déceptions? 

26 décembre 2011

Les Chroniques d'une mère indigne

(Je vous mets cette couverture plutôt que celle qui venait avec l'exemplaire que j'ai téléchargé, franchement laide)

J'ai souvent entendu parler de ce livre mais comme je n'ai pas d'enfant je ne croyais pas qu'il pouvait m'intéresser.  Ayant vu Caroline Allard en entrevue (je crois que c'était à l'émission de Sophie Durocher sur Vox) et l'ayant trouvée bien sympathique et rigolote, j'ai mis son nouveau bouquin, Pour en finir avec le sexe, sur ma LAL (liste à lire). Quelques jours plus tard, je suis tombée tout à fait par hasard sur ces chroniques alors que je cherchais quelque chose à télécharger sur mon nouveau joujou pour essayer le système de prêt numérique de la BAnQ. 

Je ne fis ni une ni deux et n'eus point à m'en repentir.  Ce fut la franche rigolade!  Cela fait longtemps qu'une lecture ne m'a fait rire autant. Au point que j'ai réveillé Gropitou qui dormait à côté de moi. Oups! C'est tout à fait mon genre d'humour, faisant fi des convenances, irrévérencieux, relevant l'absurde ou le comique des situations de la vie quotidienne. La présentation est originale puisqu'elle a gardé la forme du blogue dont ces chroniques sont tirées, ayant même conservé les commentaires pas piqués des vers de quelques lecteurs.  Vraiment une belle surprise, j'en aurais pris deux fois plus!


Les Chroniques d'une mère indigne de Caroline Allard, 2007, 246 p.

22 décembre 2011

Le Père Noël est passé de bonne heure cette année!

À moi de moi...


Il s'agit de la liseuse électronique Sony Reader Pocket Edition PRS-350.  Pas le modèle le plus récent, donc; comme je n'étais pas sûre d'aimer lire sur un tel engin, je l'ai achetée usagée sur Ebay (merci à Gropitou d'avoir surveillé la fin de l'enchère pour la subtiliser aux concurrents à la dernière seconde!). 

Je viens de terminer Les Chroniques de Mère indigne de Caroline Allard (billet très bientôt), téléchargé en prêt numérique sur le site de la Grande Bibliothèque (BAnQ) et j'ai vraiment apprécié l'expérience!  Je n'arrêterai pas pour autant de lire des livres traditionnels, surtout que les tournées en bibliothèque et bouquineries comptent parmi mes activités favorites, mais je dois dire que l'aspect pratico-pratique m'a conquise!

Pour les purs et durs fidèles à Gutenberg,  permission de pousser les hauts cris dans les commentaires ci-dessous... J'étais dans vos rangs il n'y a pas si longtemps!   Les autres, quelles sont vos bonnes adresses pour télécharger gratuitement (et légalement!) des livres numériques?

20 décembre 2011

Entre deux os

Une autre aventure de Tempe Brennan, anthropologue judiciaire!  L'intérêt de cette série réside dans la description de ce métier peu connu, et dans les lieux où l'action se déroule, différents à chaque roman.  Cette fois-ci l'action se déroule dans les îles au large de la Caroline du Sud.  Une bonne bouffée d'air marin et une ambiance de canicule, parfaite en ce solstice d'hiver!

****Ce paragraphe contient un spoiler!!*****
Toutefois ce n'est peut-être pas le meilleur de la série; j'y ai relevé quelques invraisemblances.  Par exemple,  Tempe réside dans le même chalet que son ex, Pete, chalet prêté par une amie. Pete se fait tirer dessus par un tireur inconnu, à travers la fenêtre de la cuisine, et se retrouve aux soins intensifs. Après quelques heures à son chevet, Tempe retourne au chalet, nettoie le plancher couvert de sang et s'en va se coucher tranquillement! La maison ne devrait-elle pas être scellée comme scène de crime? Et personnellement je serais allée dormir dans un motel cette nuit-là, surtout qu'on ne sait même pas si elle était en fait la cible de l'attaque...

L'intrigue est néanmoins palpitante et on ne s'ennuie pas deux secondes.  Toutefois, ne lisez pas la quatrième de couverture, elle donne la clé de l'énigme en termes à peine couverts!

Deux mots sur la traduction.  Il s'agit ici de l'édition québécoise, ce qui est en théorie une excellente idée.  Pas de «putain de merde» et autres mots d'argot déplacés dans la bouche d'un inspecteur de police du sud des États-Unis.  Toutefois, le temps de verbe utilisé dans tout le roman est le passé composé, ce qui donne une écriture lourde, inélégante.  Pourquoi j'ai l'impression que la version «français de France» était au passé simple (mes lecteurs européens peuvent-il me le confirmer?)  et qu'on a voulu niveler par le bas pour ces ignares de Québécois?  Je l'ai dit souvent en ces lieux, je ne suis pas une fan des romans au présent (je suis fatigante avec ça, vous avez le droit de me le dire...), mais cela aurait déjà été moins pire que ces «j'ai dit ceci alors il a fait cela» balourds.  D'ailleurs, le nom du traducteur n'apparaît nulle part, ce qui n'est pas très bon signe, selon moi...


Entre deux os de Kathy Reichs, traduit de l'anglais, édition québécoise du roman paru en France sous le titre Meurtre au Scalpel, 2007, 452 p. Titre original: Break No Bones, 2006.

14 décembre 2011

This Book Is Overdue -- abandon --

C'est dans les commentaires de mon billet sur Dewey (The Small Town Library Cat Who Touched the World) qu'un lecteur m'avait parlé de ce bouquin.  Comme Dewey était très léger, amusant et attendrissant, les deux livres s'étaient associés dans mon coco et je m'attendais à des anecdotes sur le métier de bibliothécaire, sur les demandes originales ou absurdes des clients, etc.  Après une centaine de pages, j'ai bien dû me résigner, ce n'est pas vraiment cela. Même s'il est rédigé avec humour, c'est un essai sérieux sur le rôle changeant du bibliothécaire à l'ère de Google et des catalogues informatisés.  Sûrement passionnant pour les gens du milieu (archivistes, techniciens de l'information), mais pas ce que je recherchais, d'où l'abandon.



P.S.  En parlant de Dewey, saviez-vous que Vicky Myron a écrit un autre livre? Paru en 2010,  Dewey's Nine Lives (Les Neuf Vies de Dewey) raconte l'histoire de plusieurs autres chats extraordinaires et contient deux nouveaux chapitres sur Dewey.  Quelqu'un l'a lu?


This Book Is Overdue!: How Librarians and Cybrarians Can Save Us All de Marilyn Johnson, 2010, 272p. Non traduit, à ma connaissance.

08 décembre 2011

Comme un roman

J'avoue avoir été déçue par la première moitié de cet essai.  Comme on m'avait vanté ses mérites, j'espérais y retrouver ce que j'avais aimé d'Une Histoire de la lecture, d'Alberto Manguel;  j'y trouvai plutôt ce que je n'avais pas aimé de Chagrin d'école:  un ton quelque peu moralisateur et un sujet peu accrocheur pour qui n'a pas d'enfant et n'a pas été soi-même un élève en difficulté.

Je l'aurais peut-être même abandonné (droit numéro trois du lecteur) s'il n'avait été si court.  Heureusement que j'ai persévéré, puisqu'à la page 82 très exactement, une étincelle s'est produite et pouf! Le feu a pris. À partir de là, j'ai adoré, j'ai voulu noter plein de passages (mais pour aller chercher crayon et papier il aurait fallu arrêter de lire!). 

J'ai réalisé également l'immense cadeau que nous avait fait mon professeur de sixième lorsqu'un matin il nous lut Bilbo le Hobbit sans rien nous demander en échange! Pas d'obligation de continuer, pas de questions ni de compte rendu à produire, rien que la liberté de poursuivre si cela nous tentait.  Pour moi qui étais tombée dans la lecture étant petite, ce n'était que la découverte d'un auteur et d'un genre, ce qui est déjà beaucoup; mais pour certains élèves ce fut la découverte de la lecture «pour le plaisir»!  Je vous laisse imaginer l'air ébahi de la libraire du coin lorsque sur l'heure du dîner une quinzaine d'enfants vinrent lui demander ce roman les uns après les autres!

À tous ceux qui aiment «les livres sur les livres», je recommande celui-ci et je leur conseille d'appliquer le droit numéro deux du lecteur, celui de sauter des pages, pour se rendre directement à la page 82!


Comme un roman de Daniel Pennac, 1992, 175 p.

06 décembre 2011

The Selected Works of T. S. Spivet (L'Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet)

Traumatisé par la mort accidentelle de son frère, se sentant incompris de ses parents, un enfant surdoué se sauve de chez lui et traverse les États-Unis à bord d'un train de marchandises.  Un roman tout à fait délicieux, un road novel initiatique, amusant et émouvant, et qui a l'originalité d'être orné dans ses marges des diagrammes, cartes et commentaires désarçonnants du jeune garçon.  Son talent et son vocabulaire impressionnant nous font parfois oublier qu'il n'a que douze ans, mais sa naïveté et sa franchise ont tôt fait de nous le rappeler! 

Seul passage que j'ai moins apprécié, celui où il se retrouve dans un genre de wormhole (quelqu'un connaît le terme en français?), un tunnel dans l'espace-temps qui raccourcit son périple de plusieurs jours. Il s'agit peut-être d'une hallucination induite par la faim, mais cela sent par trop l'artifice...

Je remercie les copines du Blogoclub de m'avoir fait découvrir ce charmant roman!  Pour connaître l'avis des autres membres, rendez-vous chez Sylire ou Lisa, nos merveilleuses organisatrices.

 
The Selected Works of T. S. Spivet  de Reif Larsen, 2009, 374 p. Titre de la traduction française: L'Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet).