Une première rencontre pas entièrement convaincante avec Jacques Ferron, un écrivain considéré comme un classique de la littérature québécoise...
On ne s'ennuie pas et il y a plein de petits détails vraiment chouettes dans ce conte qui rappelle les légendes de type chasse-galerie avec en plus un petit côté politique puisqu'on y rencontre des personnages réels comme Maurice Duplessis et William Lyon Mackenzie King. Il y est aussi question de plusieurs personnes portant le même nom, du diable qui a élu domicile dans une taverne de Montréal et d'une chaise magique qui permettra à un orphelin illettré de devenir sénateur.
Où donc est le bobo? J'ai en fait de la difficulté à le situer. Peut-être est-ce le style d'écriture un peu archaïque (volontairement je suppose) ou l'abondance de termes régionaux qui m'étaient inconnus (l'action se déroule principalement dans le Bas du fleuve). Toujours est-il que je n'ai pas réussi à m'intéresser vraiment à l'histoire.
J'aurais aimé un billet plus enthousiaste pour cette première participation à l'édition 2016 de
Québec en novembre (cliquez sur le logo pour plus de détails) organisé par les copines Karine et Yueyin; j'espère me reprendre avec ma lecture suivante,
La Chambre verte de Martine Desjardins.
La Chaise du maréchal ferrant de Jacques Ferron, 1972, 223 p.