23 juin 2015

Texts from Jane Eyre (semi-abandon)

Petite leçon d'humilité!  Je croyais m'y connaître assez bien en littérature anglo... Pas assez pour apprécier ce petit bouquin à sa juste valeur, semble-t-il!

L'idée est vraiment originale.  Mallory Ortberg a imaginé les textos qu'auraient envoyés différents personnages de la littérature si cette technologie leur avait été accessible.  J'ai bien ri aux textos de Scarlett O'hara, Jane Eyre, Miss Havisham de Dickens, Ulysse et Circé...  Mais dans de nombreux cas, soit je n'étais pas assez familière avec l'oeuvre en question (je ne connais que les grandes lignes de Moby Dick, ce n'est pas suffisant, on dirait) soit il y avait trop longtemps que je l'avais lue (mon Roi Lear est un peu rouillé), soit le personnage ou l'auteur m'étaient complétement inconnus (qui est J. Alfred Prufrock, pour l'amour?)!   J'ai donc sauté de nombreux chapitres, en ai survolé d'autres; c'est pourquoi je considère cela comme un semi-abandon, et je ne conseille ce livre qu'à ceux qui s'y connaissent vraiment!


Texts from Jane Eyre de Mallory Ortberg, 2014, 226 p.  Pas encore traduit.

16 juin 2015

The Philosopher and the Wolf (Le Philosophe et le loup)

Je ne sais plus sur quel blogue j'ai lu une critique de ce livre (peut-être durant le Projet non-fiction de Flo? Impossible de vérifier, je ne suis plus capable d'accéder à son blogue); c'est dommage car j'aurais bien aimé remercier la blogueuse en question!  Sans elle, je n'aurais sans doute jamais entendu parler de ce bouquin car il semble peu connu dans la blogosphère francophone.

Mark Rowlands est un professeur de philosophie anglais qui a adopté un louveteau alors qu'il commençait sa carrière dans une université américaine.  S'ensuivra une histoire d'amour qui durera quinze ans et changera complètement sa vie. Il nous raconte non seulement cette relation, mais surtout toutes les réflexions que celle-ci a engendrées sur des sujets aussi divers que la mort, la religion, la liberté, la civilisation, le Mal et bien d'autres.  S'il paraît parfois un peu arrogant, on ne peut lui en vouloir car il fait également preuve d'auto-dérision et surtout on sent la profondeur de son amour pour son «frère-loup», Brenin.  De plus, il est un excellent vulgarisateur; il cause Heidegger et Nietzsche sans que notre cerveau n'explose.  Le niveau de langage est juste assez relevé pour qu'on se sente intelligent en le lisant.


The Philosopher and the Wolf de Mark Rowlands, 2008, 244 p.  titre de la traduction française: Le Philosophe et le loup.

06 juin 2015

Wizard and Glass (Magie et cristal)

Tome 4 de la série The Dark Tower (La Tour sombre)

***Divulgâcheur ci-dessous!***

Je ne répéterai pas tout le bien que je pense de cette série...  Vous pouvez lire mes billets sur les trois premiers tomes ici, ici et .  Sachez seulement que la saveur western est encore plus prononcée que dans les précédents: un shérif et ses députés, un saloon et son pianiste, des chevauchées, des fusillades, tout y est! Mais le fantastique est encore présent (notamment une scène assez cauchemardesque à la fin), de même que quelques clins d'oeil à Tolkien (la boule de cristal qui tient à la fois des palantiri et de l'Anneau).

Dans la postface, King annonce qu'il introduira des éléments de Salem's Lot dans les prochains tomes, alors je me demande si je devrais lire ce dernier avant de continuer.  Dans celui-ci il y a des références importantes à The Stand (Le Fléau) et j'étais bien contente de les comprendre.  Quelqu'un peut me conseiller là-dessus?


Wizard and Glass (The Dark Tower 4) de Stephen King, 1997, 672 p.  Titre de la traduction française: Magie et cristal (La Tour sombre 4)

01 juin 2015

Le Liseur

********Attention, spoilers (ou «divulgâcheurs» comme le recommande l'Office québécois de la langue française.  Je trouve ça très mignon, je vais l'utiliser dorénavant; tenez-vous le pour dit!)************

Ce qui commence comme un roman d'apprentissage classique, l'histoire d'amour entre un adolescent et une femme dans la trentaine, se change bien vite en autre chose...  J'aurais bien aimé ne pas savoir en quoi, la surprise aurait été formidable! Mais j'avais vu la bande-annonce du film, je savais donc que la femme serait accusée d'être une nazie. Je n'étais pas sûre d'avoir envie de lire un énième livre sur l'Holocauste -- pas que le sujet soit épuisé, comprenons-nous, je n'étais juste pas certaine d'en avoir le goût en ce moment...  Finalement, comme c'était notre sélection du Blogoclub, j'ai joué le jeu, et j'ai vraiment beaucoup apprécié.  Le point de vue, celui d'un jeune homme de la première génération d'après-guerre allemande, m'a semblé très original et donne lieu à d'intéressants questionnements sur la culpabilité, la responsabilité, la honte.  Le thème de la lecture aurait pu être encore plus développé, vu le titre, mais la fin est très émouvante.


Pour voir les commentaires des autres particpants du club, c'est chez Sylire et Lisa!


Le Liseur de Bernhard Schlink, 1996, 201 p.