08 janvier 2013

Running with Scissors (Courir avec des ciseaux)

«Des mémoires à la fois horrifiants et d'un humour mordant» dit le San Francisco Chronicle. Tous les autres critiques cités en quatrième de couverture mettent aussi l'emphase sur le côté drôle de ce récit autobiographique. Oubliez le mot drôle, retenez seulement horrifiant!  À moins que vous ne soyez du genre à pouvoir trouver hilarante l'histoire d'un jeune garçon que sa mère bipolaire confie à son psychiatre encore plus fou qu'elle, qui trouve normal qu'un adolescent ait des relations sexuelles avec un homme de deux fois son âge. Relations sexuelles d'ailleurs décrites de façon assez détaillée et sordide. Sordide et glauque, oui, voilà les qualificatifs qui conviendraient mieux à ce bouquin. Car lorsqu'on sait qu'il s'agit d'une histoire vraie, même les passages plus légers nous semblent pénibles puisqu'ils apparaissent comme les symptômes de problèmes graves. J'ai bien failli abandonner à plusieurs reprises, mais je m'étais attachée à ce petit Augusten et je voulais savoir comment il allait s'en sortir. Cependant j'aurais préféré carrément ne pas avoir entamé ce livre.


Il faut une première à tout, Raych n'est pas du tout du même avis que moi.  Chimère se range de son côté,  Jules et Laurence du mien.  Des opinions très contrastées!


Running with Scissors d'Augusten Burroughs, 2002, 331 p.  Titre de la traduction française: Courir avec des ciseaux.

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