Quel beau roman autobiographique que celui-là! Delphine de Vigan, que je ne connaissais que de nom, y décrit de façon fort émouvante mais sans complaisance la vie de sa mère, qui était bipolaire et qui s'est suicidée. Née dans une famille nombreuse et extravagante, celle-ci eut une enfance tumultueuse, marquée par plusieurs tragédies, et ses blessures subsisteront jusqu'à l'âge adulte. Mais s'il y a beaucoup de zones d'ombre, il y a aussi plusieurs passages lumineux et s'il est triste, le récit, qui se présente en fait comme une enquête, n'est jamais déprimant.
Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine de Vigan, 2011, 439 p.
J'en garde un mauvais souvenir. J'avais eu l'impression d'un certain "étalage" de cette souffrance. C'est étonnant car les histoires de familles torturées me parlent généralement beaucoup. :)
RépondreEffacerMoi c'est l'inverse, je n'accroche pas toujours à ce genre de récit, mais là ça a fonctionné!
EffacerIl y a un moment que j'ai envie de le lire mais je ne me décide jamais, il serait peut être temps :-)
RépondreEffacerJe pense que ça devrait te plaire!
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