Récemment, j'ai eu l'idée de lui donner une deuxième chance, me disant que j'aurais peut-être un regard différent maintenant que je commence à m'approcher un peu de l'âge de cette vieille dame (je souligne le «un peu», hein?). Grand bien m'en fit, j'ai adoré son humour pince-sans-rire, non dénué d'autodérision (faculté dont Poirot, lui, est complètement dépourvu!).
Fait à noter, la demoiselle est un personnage secondaire dans cette intrigue, ce qui m'a surprise. Il s'agit de sa première apparition dans l’œuvre de l'auteure, et je me suis donc demandé si Agatha savait déjà que le personnage serait récurrent ou si cela s'est décidé plus tard, peut-être en réponse aux bons commentaires qu'elle a reçus à son sujet...
The Murder at the Vicarage d'Agatha Christie, 1930, 224 p. Titre de la traduction française: L'Affaire Protheroe.