Duologie Ilium/Olympos, tome 2
***Attention, GROS DIVULGÂCHEUR du tome 1!!!***
Quel grand bonheur de retrouver tous ces personnages, en particulier mes deux préférés, les robots Mahnmut et Orphu! J'avais presque les larmes aux yeux en constatant qu'Orphu avait pu être réparé presque à 100%!
Dans ce tome, Simmons apporte des éclaircissements au sujet des différents aspects de l'univers mis en place dans le tome 1. On verse donc parfois du bord de la Hard SF (avec beaucoup d'explications scientifiques, donc), mais ce n'est pas gênant si on ne comprend pas absolument tout.
J'ai toutefois quelques bémols qui font que ce tome m'a légèrement moins enthousiasmée que le premier. Tout d'abord, il y a quelques longueurs dans la deuxième moitié. Il m'a semblé que l'intrigue piétinait un peu.
Ensuite, il m'a semblé que certaines technologies permettaient parfois des facilités scénaristiques: tout comme en fantasy cela peut devenir agaçant lorsque la magie est utilisée pour explique une incohérence (le fameux «ta gueule, c'est magique!», ici j'ai trouvé que certains gadgets étaient un peu tirés par les cheveux. Une combinaison en tissu fin comme une membrane, qui permet de résister autant au froid qu'au chaud extrêmes, de respirer dans le vide et sous l'eau, de ne pas être affecté par les gaz toxiques et acides et par des écarts de pression allant du vide spatial aux fonds marins jusqu'à 8 atmosphères! Pousse, mais pousse égal!
Enfin, il y a une scène sexuelle vraiment malaisante; j'avoue que j'ai lu ces quelques pages en diagonale tant je trouvais cela désagréable. Je ne veux rien divulgâcher mais je pense que vous saurez de quel passage je parle quand vous y serez...
Mais je chipote, dans l'ensemble j'ai vraiment beaucoup aimé et j'ai apprécié la toute fin, contrairement à certains lecteurs qui ont trouvé qu'elle tombait un peu à plat. Il s'agit toutefois d'une intrigue complexe, il faudrait presque tout reprendre du début pour bien assimiler le tout!
Olympos de Dan Simmons, 2005, 690 p. Titre de la traduction française: Olympos.