22 mai 2006

Le Clan des Otori (suite)

Le historic fantasy permet donc de transmettre «l'esprit» d'une culture, même si de nombreuses libertés sont prises (la géographie est inventée, les personnages n'ont jamais existés, etc).

Par exemple, la description des paysages, qu'ils soient sauvages ou cultivés, me fait penser aux délicates aquarelles des grands maîtres japonais. On y retrouve les jardins cultivés à la perfection, avec leurs petits ponts, leurs sentiers de gravier blanc, leurs étangs ornés de fleurs aquatiques. On reconnaît aussi la beauté des objets du quotidien -- vaisselle en porcelaine, meubles en bois précieux. Bref, l'art de vivre à la japonaise, si différent de notre culture moderne avec ses meubles en contre-plaqué et ses ustensiles made in China!

On y retrouve aussi l'importance de la caste des guerriers (semblables aux samourai, même s'ils ne sont pas nommés ainsi). Toutefois le système seigneurial et les guerres territoriales font beaucoup penser au Moyen Âge occidental... Sans doute s'agit-il d'une constante qui s'est retrouvée dans la plupart des civilisations...

D'autres thèmes universel qu'on retrouve aussi dans cette trilogie sont: les amours contrariées, la loyauté, la persécution de groupes religieux, l'exclusion d'une partie de la population (les fameux intouchables, ou parias, comme en Inde -- je me demande si on les retrouvait aussi au Japon).

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