12 janvier 2007

Le Musée des introuvables (suite)

Un excellent roman policier, amusant et surprenant! Vraiment, je n'ai à lui reprocher que le petit problème des temps de verbes mentionné dans ma chronique précédente.

Ironiquement, le policier qui est un des personnages principaux du roman manie avec brio l'imparfait du subjonctif, et son assistant, tentant de l'imiter, s'enfarge dans les accents circonflexes!

Ce lieutenant Lemaître, grand amateur de thé et de littérature, qui exige des rapports de lecture de ses subalternes, fait partie de la panoplie de personnages farfelus qui peuplent ce roman. Il y a aussi le commis de librairie qui n'en a que pour les classiques; son fils de 10 ans amoureux et télékinésiste; un artiste alcoolique qui, à jeûn, possède d'étranges pouvoirs; la jeune étudiante idéaliste, au franc-parler brutal, terreur de ses profs d'université...

Tous ces personnages, au départ isolés, en viennent à s'imbriquer peu à peu comme les pièces d'un casse-tête.

En passant, je crois que l'auteur a une dent contre les méga-librairies du style Renaud-Bray, dont il fait une caricature à peine voilée. Le libraire y décerne au hasard ses «Coups de pouce» pour faire augmenter ses ventes... Quand j'ai vu qu'un livre aussi moyen que Soutien gorge rose... avait reçu un «Coup de coeur Renaud-Bray», hé bien je me suis dit que la réalité rejoignait la fiction!

Une seule chose me turlupine, je ne suis pas sûre d'avoir compris qui est le vieil homme qui apparaît à la toute dernière page. Si quelqu'un peut me renseigner...

Prochaine lecture: Bare Bones, de Kathy Reichs. (Décidément, Les Coloriés ne me tentent toujours pas...)

2 commentaires:

  1. Je ne connais pas ce roman, mais je viens de terminer un excellent roman policier québécois qui ne fait pas «québécois». Ça se passe dans le Montana,sur une ferme isolée et ça mêle peinture, sorcellerie, talismans, meurtres, de façon très subtile et réaliste. C'est très intense et ça vous accroche jusqu'à la fin. Le héros est infirme et peintre et il y a cette vieille mégère qui le... Enfin, l'auteur nous réserve bien des surprises! Ça s'appelle «Moonshine» de François Landry et s'est publié à la Courte échelle. Décapant.

    Je suis d'accord avec toi pour les «Coups de coeur Renaud-Bray»: plusieurs ne sont pas des références, comme si la maison d'édition ou «quelqu'un» avait payé pour que l'étiquette se retrouve sur le livre, histoire de le «vendre», même si ça ne vaut pas grand chose.

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  2. Anthony, merci pour la suggestion, ce livre semble très intéressant!

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