Bon, j'ai fait un petit accroc à ma résolution de ne lire que des bouquins de ma PAL (papier ou numérique) cet été; mais comment résister à un nouveau roman d'un de mes auteurs chouchous, mon cher John Irving!
Il faut avouer que mon écrivain chéri n'est pas toujours égal à lui-même. Malgré ses qualités certaines, Until I Find You ne m'avait pas entièrement convaincue, mais j'avais cru retrouver le Irving des bonnes années avec Last Night in Twisted River. Je n'ai pas lu le roman suivant, In One Person, dont le sujet, la bisexualité, m'attire peu.
Avenue of Mysteries me laisse ambivalente. J'ai adoré les parties qui se déroule durant l'adolescence du personnage principal au Mexique. Il est entouré de plusieurs personnages pittoresques, dont notamment sa petite soeur Lupe, qui sait lire dans les pensées et parle un langage mystérieux que lui seul comprend, ce qui est heureux car elle dit tout ce qui lui passe par la tête! Comme toujours chez Irving le thème du Destin est fortement présent, auquel s'ajoute ici celui de la religion catholique.
Par contre, les parties qui se déroulent de nos jours m'ont moins plu. Ce n'est pas inintéressant, mais la passivité du personnage, maintenant un écrivain célèbre dans la cinquantaine, m'a agacée de même que sa confusion et ses tergiversations au sujet des médicaments qu'il prend pour sa pression: a-t-il pris une ou deux pilules hier, devrait-il en prendre une aujourd'hui malgré les effets secondaires, prendra-t-il un demi-comprimé de Viagra pour compenser, etc. Lors d'un voyage aux Philipines, il fait la connaissance de deux femmes mystérieuses mais peu sympathiques et je n'ai pas aimé les passages où elles figuraient.
C'est du Irving, ça ne peut pas être mauvais! N'empêche, je suis un peu déçue, même si dans l'ensemble j'ai passé de bons moments.
Avenue of Mysteries de John Irving, 2016, 454 p. en version numérique. Titre de la traduction: Avenue des mystères.
Pas d'ennui, non mais rien d'exceptionnel. Il nous avait habitué à mieux:)
RépondreEffacerOui, tout à fait. J'ai tout de même aimé mieux que La Quatrième Main, qui m'avait beaucoup déçue.
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