«Ah ben voilà qui est décevant...» |
Entre le vieil argot de la traduction (d'Auguste Morel; peut-être aurais-je dû choisir la traduction plus récente?), les changements de narrateur sans avertissement et les multiples personnages qui arrivent comme des cheveux sur la soupe et repartent sans même nous avoir été présentés pour revenir cent pages plus loin, je n'y comprends rien! S'il y a un fil rouge dans les pérégrinations de ces Dublinois, je ne l'ai pas détecté; tout cela me semble complètement sans queue ni tête.
Il y a bien quelques passages que j'ai trouvés beaux ou amusants. Mais j'ai toujours un doute: n'est-ce pas surtout dû au soulagement d'y comprendre enfin, brièvement, quelque chose?
Non seulement l'idée de reprendre ce roman était de plus en plus pesante, mais surtout, je me suis aperçue que je n'osais pas entreprendre d'autres lectures un peu costaudes, pour ne pas en avoir deux en même temps, comme ce fut le cas durant ma lecture d'Ovide ce printemps. Si bien que je n'ai pas encore emprunté les fameux feuillets retrouvés de Proust, alors que je guettais leur parution au Québec avec impatience! C'est cette constatation qui est venu clouer le cercueil de ce pauvre Joyce.
Premier échec à l'un de mes défis annuels! Bouhou!
Ulysse de James Joyce, traduit de l'anglais, 1929, 1135 pages. Titre de la version originale: Ulysses, 1922.
Pas un échec mais plutôt une sage décision selon moi! La vie est trop courte pour s'acharner sur une lecture lourde et hermétique! Tant pis pour James, et tant mieux pour Marcel :)
RépondreEffacerHihi! Bien dit! ;)
EffacerMince! Je comprends ta déception, mais ça ne m'étonne qu'à moitié, dans le sens que j'ai l'idée d'un roman super hermétique (raison pour laquelle je n'ai jamais essayé de le lire). J'aurai désormais encore moins envie d'essayer. 🙃
RépondreEffacerHermétique, oui, c'est le mot!
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