Dans ce roman-ci, Nemirovsky nous dresse un portrait impitoyable de la haute bourgeoisie française de la première moitié du XXe siècle à travers le destin d'une femme obsédée par sa beauté et sa peur de vieillir.
Seul petit bémol, la description de ce personnage principal m'a parfois semblé un peu caricaturale et répétitive (son long cou souple, sa peau blanche...). J'ai toutefois grandement apprécié retrouver cette plume à la fois belle et sans pitié qui m'a rappelé Mauriac et Camus par moments. Et cette fin inexorable, quel suspense alors qu'on connaît la conclusion depuis le premier chapitre! Un vrai tour de force!
Jézabel d'Irène Némirovsky, 1936, 187 p.
Les retrouvailles se sont bien passées, finalement ;-) Malgré ton bémol, tu sembles avoir pris plaisir à cette lecture (c'est cette même édition de la fin des années 60/début 70 que je possédais avant de la prêter pour ne plus jamais la voire revenir)
RépondreEffacerAh! ces livres prêtés qui ne reviennent jamais!
EffacerJ'ai beaucoup aimé aussi! C'est une autrice que j'ai découverte grâce à toi, justement en 2013! 😊
RépondreEffacerÇa me fait bien plaisir que tu me dises ça! :D
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