Décevant, ce polar...
Comme il est présenté comme un roman de Noël, je m'attendais à une ambiance de style «cozy mystery», avec beaucoup d'humour et des personnages un peu loufoques. Or, ce n'est pas du tout cela. L'atmosphère est un peu glauque, voire déprimante. Le thème du deuil est omniprésent, sans oublier la jalousie, la vengeance et le remord. Falalalala lalala!
Une fois mes attentes réajustées, j'aurais pu arriver à apprécier tout de même ce roman. Malheureusement, l'intrigue a tellement de fils qui dépassent qu'il faut volontairement s'abstenir de tirer dessus, de peur que toute l'histoire tombe en morceau. Tout est complètement tiré par les cheveux, que ce soit les motivations des personnages ou certains détails factuels. L'idée des énigmes que le lecteur peut tenter de résoudre est sympathique, mais celles-ci sont trop difficiles pour qu'on ait envie de s'y attarder, dans la version originale en tous cas -- d'ailleurs, je me demande comment on a pu traduire ces anagrammes et jeux de mots dans la version française...
De plus, comme le roman est construit autour de la chanson The Twelve Days of Christmas, il fallait que l'histoire dure douze jours, coûte que coûte, ce qui provoque beaucoup de longueurs et d'incohérences.
Le seul bon point, c'est les descriptions de bouffe: scones, plum pudding, brioches et autres mincemeat pies... Miam!
The Christmas Murder Game d'Alexandra Benedict, 2021, 279 p. Titre de la traduction française: Petits Meurtres à Endgame.
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