27 mars 2019

La Peau du tambour

Quelle belle description de la ville de Séville!  Les orangers en fleur, les balcons en fer forgé ornés de géraniums, les terrasses inondées de soleil, l'architecture aux influences multiples...  Vraiment, en cet hiver qui ne finit plus, cela fait du bien au moral de s'y trouver transporté.

J'ai aussi beaucoup apprécié certains personnages secondaires, notamment les trois malfrats maladroits (j'en aurais pris encore plus, de leurs mésaventures hilarantes!).  Et j'ai aimé l'atmosphère de cette vieille église en ruine, en proie aux pires spéculations et enjeu de divers complots.  Malheureusement, les personnages principaux m'ont laissée un peu indifférente et j'ai été lassée par de nombreuses répétitions: à chaque fois qu'on revoit tel ou tel personnage, il faut qu'on nous décrive comment ils sont habillés et coiffés, même ceux qui sont toujours habillés de la même façon!  De plus, l'intrigue est assez banale; Arturo Pérez-Reverte nous a habitués à plus d'intelligence et de subtilité!

Bref, une lecture divertissante mais pas inoubliable,  un livre à lire plus pour le dépaysement et l'ambiance que pour l'intrigue policière. Mais je n'en veux pas à mon cher APR, je lui pardonne ce petit faux-pas puisque j'ai beaucoup aimé, voire adoré dans certains cas, les six autres romans de lui que j'ai lus.


La Peau du tambour d'Arturo Pérez-Reverte, 1995, traduit de l'espagnol en 1997, 461 p.  Titre de la version originale: La piel del tambor

2 commentaires:

  1. Ah, Perez-Reverte! Tu sais que j'aime. Je pense que j'achèterai ce bouquin si je le trouve d'occasion, malgré ce que tu en dis de moins positif. Mais j'ai déjà Le Club Dumas en attente (depuis longtemps - je renvoie toujours car il est gros et que je lis lentement en espagnol).

    RépondreEffacer
    Réponses
    1. Je te l'ai déjà dit, mais comme tu es chanceuse de pouvoir lire APR en VO! Celui-ci reste quand même intéressant malgré quelques défauts. Mais Club Dumas est bien meilleur, j'ai adoré!

      Effacer