Il faut dire que l'intérêt de cette histoire ne réside pas tant dans son intrigue (après tout, c'est un conte, ça finira nécessairement par «et ils vécurent heureux, etc») mais bien plus dans ses personnages originaux et ses dialogues hilarants. Certaines des répliques du film sont d'ailleurs citées dès que l'occasion s'y prête dans mon groupe d'amis; j'ai été un peu déçue de constater que ma préférée ne se retrouve pas dans le roman, soit dit en passant («Thank you so much for bringing up such a painful subject. While you're at it, why don't you give me a nice paper cut and pour lemon juice on it?»).
C'est donc avec un immense plaisir que j'ai retrouvé le royaume de Florin et ses habitants, le garçon de ferme devenu pirate Westley, Fezzik le géant amateur de rimes, Inigo l'escrimeur espagnol obsédé par son désir de vengeance et tous les autres. Bon, j'avoue que la princesse Buttercup est un peu nunuche. On ne créerait pas un personnage d'une telle passivité en 2020! Mais d'une part le roman date des années soixante-dix, et d'autre part il se veut un pastiche des contes traditionnels à la Disney. Je pense qu'on peut donc lui passer ce petit défaut.
Autant on retrouve complètement l'esprit du film (certains dialogues sont repris textuellement), autant il y a des différences qui nous permettent de sentir qu'on ne perd pas son temps: on en apprend beaucoup sur le passé des personnages, notamment Inigo et Fezzik (ça tombe bien, ce sont mes préférés) et plusieurs péripéties sont ajoutées, surtout dans la deuxième partie. De plus, la partie qui se déroule de nos jours est complètement changée, et beaucoup plus développée.
Pour ceux qui ne connaissent ni le film, ni le bouquin, voici ce qu'on vous promet d'entrée de jeu:
Fencing. Fighting. Torture. Poison. True love. Hate. Revenge. Giants. Hunters. Bad men. Good men. Beautifulest ladies. Snakes. Spiders. Beasts of all natures and descriptions. Pain. Death. Brave men. Coward men. Strongest men. Chases. Escapes. Lies. Truths. Passion. Miracles.Le livre, tout comme le film, tient sa promesse.
The Princess Bride de William Goldman, 1973, 400 p. Titre de la traduction française: Princess Bride (ben oui!)
Et bien contre toute attente, j'ai lu ce roman avant de voir le film ! Qu'est-ce que je me suis marrée... Et le film est assez fidèle (et je l'ai aussi beaucoup aimé).
RépondreEffacerMy name is Inigo Montoya. You killed my father. Prepare to die.
Ah quelle chance tu as eue de lire le livre en premier! Moi ça a pris des années avant que je sache qu'il y avait un livre, en fait. C'est sur la blogosphère, je ne sais plus chez qui...
EffacerOh bah tu vois, je ne savais pas vraiment que le film était tiré d'un livre, enfin j'ai dû le savoir mais j'ai ensuite oublié. Je l'ai vu il y a fort longtemps. Je devrais me pencher sur tout ça pour lire et revoir...
RépondreEffacerOh oui, lire et revoir!! Moi ça m'a donné le goût de le revoir pour une ènième fois, ce qui ne saurait tarder puisque j'ai le DVD!
EffacerJ'ai ri, j'ai ri... autant le roman que le film. Personne ne comprend quand je me fâche et que je cite Inigo Montoya (personne ne comprend ma tasse non plus)... bref, j'en garde un excellent souvenir.
RépondreEffacerJe cite cette phrase moi aussi, en roulant les R!
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