Un billet court pour un livre court!
En effet, ce recueil de vingt-trois souvenirs de Michel Tremblay se lit en moins d'une heure, même si l'on essaie d'y aller lentement pour bien savourer. C'est toujours un plaisir de retrouver la plume d'un de mes auteurs chouchous! Avec sa verve habituelle, il nous raconte des épisodes allant de la plus tendre enfance jusqu'à l'âge adulte. Pour ma part j'ai préféré ceux de l'enfance et de l'adolescence, peut-être parce qu'on y est plus dans la veine de ses autres recueils autobiographiques (Un Ange cornu avec des ailes de tôles, etc), que j'ai tant aimés. Quoique le chapitre où il parle du premier concert auquel il a assisté après l'installation de son orthèse auditive est vraiment émouvant. Et la fois où il a craché un morceau de pruneau sur la cravate de Jack Lang, c'est pas piqué des vers non plus!
Une lecture charmante, mais pas aussi marquante que ses autres recueils de souvenirs. Je ne suggérerais donc pas ce bouquin comme premier contact à qui voudrait découvrir Tremblay, mais en complément au reste de son œuvre, c'est tout à fait agréable à lire.
Vingt-trois secrets bien gardés de Michel Tremblay, 2018, 107 p.
J'ai été un peu déçu par cet opus du Maître qui sent le livre de commande et qui manque, à mon sens, d'un peu plus de fraîcheur que d'ordinaire.
RépondreEffacerJe n'irais pas jusqu'à dire «livre de commande», mais il y a peut-être en effet un petit côté moins spontané comparativement à ses autres œuvres autobiographiques. Évidemment si tu l'appelles le Maître, ça place la barre haute en ce qui concerne les attentes!
RépondreEffacer;-)