The Passage (Le Passage), tome 3
Et voilà, c'est la fin de cette formidable trilogie de Justin Cronin, intéressant mélange de science-fiction (sous-genre post-apocalyptique) et de fantastique.
Même si ce dernier tome reste très satisfaisant et clôt bien la série, je dois avouer qu'il m'a un peu moins emballée que les deux précédents. Quelques longueurs plombent un peu le rythme et, surtout, il y a vers la fin un événement qui m'a semblé un peu trop tiré par les cheveux (je ne peux élaborer davantage sans divulgâcher...).
Par contre, j'ai été soulagée de constater qu'il n'y a pas eu escalade de violence, comme je le craignais. Je dirais même que ce tome-ci est le «moins pire» des trois, de ce point de vue!
Ici encore, on peut remarquer l'influence marquée de Stephen King, notamment dans le personnage de Fanning, qui m'a rappelé le Dark Man (l'Homme en noir) qu'on retrouve dans plusieurs de ses romans. Un personnage qui donne froid dans le dos!
Malgré les quelques bémols énoncés ci-dessus, je recommande chaudement cette série à tous ceux qui aiment les intrigues assez complexes et non linéaires, avec de multiples personnages très bien développés (âmes sensibles, s'abstenir, car il y a quelques passages à la limite du supportable dans les deux premiers tomes).
The City of Mirrors (The Passage, tome 3) de Justin Cronin, 2016, 602 p. Titre de la traduction française: La Cité des miroirs (Le Passage, tome 3).
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