Il y a tout de même de magnifiques passages dans cet essai, comme celui où les paysans d'un village se réapproprient la tradition artisanale du pain, un geste de défi envers les courtiers du marché du blé. J'y ai retrouvé la plume magnifique de Giono, sa force évocatrice, sa poésie. Mais je trouve que d'autres passages ont mal vieilli et sont très manichéens: la ville, c'est le mal incarné, le bonheur n'est possible qu'à la campagne!
Résultat, j'ai encore plus hâte de renouer avec un roman de cet écrivain. Ce sera sûrement dans les prochains mois. J'ai notamment Que ma joie demeure dans ma ligne de mire...
Les Vraies Richesses de Jean Giono, 1936, 121 p.
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