22 janvier 2023

The White Company (La Compagnie blanche)

Saviez-vous qu'Arthur Conan Doyle, papa de Sherlock Holmes, n'avait pas écrit que des romans policiers?  Je ne l'ai appris qu'il y a quelques années, grâce à un billet élogieux de ma copine blogueuse Alys.  Je la remercie, d'ailleurs, puisque sans elle je ne me serais peut-être pas lancée lorsque La Compagnie blanche a été sélectionné pour le club de lecture spécial «pépites méconnues» du forum Livraddict, échaudée que j'étais par ma déconvenue lors de l'édition précédente du club pépites (coucou Mr Dickens!) qui s'était soldée non seulement par un abandon de ma part mais même par un prix citron lors de mon bilan annuel!

Et il aurait été fort dommage de passer à côté de ce roman historique bien documenté, aux personnages attachants bien qu'un peu caricaturaux (ce qui ajoute à leur charme, d'une certaine façon), aux dialogues amusants.  En parlant de dialogues, j'étais bien contente d'avoir à portée de doigt le dictionnaire intégré à la liseuse, car Doyle s'est efforcé d'incorporer énormément de vocabulaire d'époque.  S'ajoutant aux tournures de phrases moyenâgeuses et aux magnifiques descriptions de paysages, cela avait vraiment pour effet de nous transporter au XIVe siècle en Angleterre, en France et en Espagne.

Seul petit bémol, j'ai trouvé qu'il manquait un enjeu clair à cette série de péripéties, un but à cette quête.  Car s'il s'agissait seulement de remettre sur le trône d'Espagne ce Don Pedro antipathique et qui s'annonce comme un vrai tyran, ce n'est pas un objectif très stimulant, et d'ailleurs les personnages principaux ont l'air de s'en foutre totalement.

Et maintenant, j'ai très envie de retrouver cette belle plume bientôt...  Ça tombe bien, j'ai un gros recueil des enquêtes de ce bon vieux Sherlock dans ma PAL!

 

(La jolie couverture que je vous ai mise ci-dessus n'est pas celle de l'édition que j'ai lue, les livres libres de droits du site Gutenberg Project ayant souvent des couvertures d'une laideur sans nom.  Vraiment, les copains, une simple page unie avec le titre et le nom de l'auteur ferait parfaitement l'affaire!)


The White Company d'Arthur Conan Doyle, 1891, 343 p.  Titre de la traduction française: La Compagnie blanche.

4 commentaires:

  1. Trop fort! Je suis ravie que tu aies aimé et d'avoir participé à cette lecture! En effet, je n'ai pas de souvenir d'une finalité particulière, à part de faire ses preuves par les armes. 🤣
    J'aime tout de Doyle de toute manière, je trouve qu'il a été bon sur tous les plans.

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  2. J'avais hésité à le lire mais je n'avais pas eu le temps finalement (et pas trouvé en médiathèque). Je risque de lire l'auteur bientôt avec un Sherlock car j'ai dû acheter Le chien des Baskervilles pour mon fils... il se pourrait qu'il passe entre mes mains (je n'ai lu que L'étude en rouge, et encore en audio). Je note La compagnie Blanche, surtout si je le trouve sur liseuse finalement, ça a l'air d'une bonne idée!^^

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    1. Le Chien des Baskerville est nettement meilleur qu'Une étude en rouge! Pour La Compagnie blanche, je pense que la VF est disponible en libre de droits, comme la VO.

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