La première partie est passionnante. Auster a eu une relation difficile avec son père, et l'on comprend pourquoi. Notamment, ce père était lui-même orphelin de père, ce dernier étant décédé de façon violente (je vous laisse découvrir cet épisode ahurissant!). C'est très émouvant, entre autre parce qu'à travers tous les défauts de cet homme, Auster tente d'ajouter des points positifs, des qualités à ce portrait plutôt négatif.
J'ai beaucoup moins apprécié la deuxième partie. Certains passages sont très intéressants, surtout ceux sur les dernières semaines de son grand-père maternel ou encore les souvenirs de voyages à Paris et à Amsterdam. Malheureusement, de nombreux passages très abstraits viennent alourdir la lecture et rendent l'ensemble très désordonné.
Coïncidence amusante, j'ai commencé à lire en parallèle Mémoires d'Outre-tombe de Chateaubriand (mon défi de lecture pour 2023) et plusieurs passages portent également sur le thème de la mémoire. J'adore quand deux œuvres se répondent ainsi!
The Invention of Solitude de Paul Auster, 1982, 173 p. Titre de la traduction française: L'Invention de la solitude.
Bonjour Grominou
RépondreEffacerVérification faite, l'édition en 1 volume des Mémoires d'outre-tombe fait 712 pages... ce qui fait que, si votre chronique doit paraître avant le 21, elle sera tout à fait éligible aux deux challenges qui ont succédé au "Pavé de l'été" dont Brize a organisé 11 éditions avant de passer la main pour 2023: Sibylline et moi-même en organisons indépendamment chacun un!
A part ça, j'ai dû lire, il y a fort longtemps, un ou deux livres de Paul Auster... mais pas celui-là
(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola
Seulement 712 pages? Ça me surprend, ça doit être écrit bien petit!
EffacerBref, au rythme où j'avance, ce sera beau si je le finis pour le 31 décembre! ;)