11 octobre 2024

Marcher à Kerguelen

Il y a quelques années, j'ai lu et beaucoup apprécié Ce qu'il advint du sauvage blanc de François Garde, une histoire de naufrage comme je les aime.

Quand j’ai vu par hasard que cet écrivain avait publié un récit de voyage sur sa traversée à pieds de l’île de Kerguelen, au sud de l'océan Indien, cela a attiré mon attention, surtout que je connaissais déjà un peu ce lieu pour l'avoir visité l'an dernier grâce au Voyage aux îles de la Désolation, magnifique roman graphique d’Emmanuel Lepage.

Je ne sais pas pourquoi, mais je suis vraiment attirée par ces paysages dénudés, désertiques et balayés par le vent.  Si on me donnait le choix entre un séjour dans un quartier animé de New York, dans une jungle grouillante de vie ou sur une de ces îles désolées, je n’hésiterais même pas. 

Bon, j’avoue que je changerais sûrement d’idée après quelques jours à déambuler dans des souliers mouillés ou à ne pas dormir parce que le vent risque d’emporter la tente!  D’ailleurs juste à l’idée de marcher toute la journée pendant 25 jours, ça me tente déjà beaucoup moins.  Vous l’aurez compris, c’est là tout l’intérêt des récits de voyage!

On peut déplorer dans ce récit un certain côté répétitif.  Il est donc préférable de le lire à petite dose, en parallèle avec un autre bouquin bien différent.  Il faut aussi aimer les descriptions de paysages, parce que celles-ci constituent 75% de l’histoire, le reste racontant surtout les interactions entre les quatre membres du groupe. 

Une lecture tranquille mais dépaysante! 


Marcher à Kerguelen de François Garde, 2020, 288 p.

2 commentaires:

  1. J'ai apprécié Ce qu'il advint du sauvage blanc et j'aime les paysages désolés, alors ça ma plaîrait bien de lire celui-ci! Hélas, ma médiathèque ne l'a pas. Snif. Il faut espérer que je le trouve un jour d'occasion ET que je me souvienne que c'est cet auteur-là (parce que le titre, à lui tout seul, ne me le ferait pas forcément acheter). Merci pour la découverte, en tout cas!

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