J'ai beaucoup aimé les scènes d'action, que ce soit celles qui se déroulent durant la guerre (on est en Italie durant la Première Guerre mondiale) ou encore durant la fuite sur le lac, même si j'ai trouvé les dialogues parfois durs à suivre: il y a beaucoup de sous-entendus et, un siècle plus tard, peut-être nous manque-t-il quelques éléments contextuels? Mais il y a des passages vraiment palpitants!
Par contre, je n'ai pas du tout accroché à l'histoire d'amour entre l'officier blessé et son infirmière. Malgré certains détails assez modernes (ils ne se marient pas, par exemple, parce qu'elle devrait abandonner son poste d'infirmière à l'hôpital militaire, ce qu'elle refuse), les dialogues m'ont semblé avoir très mal vieilli, entre le ton condescendant de l'homme et l'attitude de «dépendante affective» de la femme. Cela s'améliore un peu dans le dernier tiers, heureusement.
Quant à la fin, elle m'a laissée perplexe, je ne suis pas sûre de comprendre ce qu'Ernest a voulu exprimer...
(Désolée pour la mauvaise qualité de l'image ci-contre, je n'ai trouvé cette couverture nulle part sur le web et j'ai dû numériser celle de mon édition, avec ses défauts et ses autocollants de la bibliothèque municipale!)
A Farewell to Arms d'Ernest Hemingway, 1929, 297 p. Titre de la traduction française: L'Adieu aux armes.
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