Cette fois, cela s’est beaucoup mieux déroulé! Avec une maîtrise magistrale, Zweig s’attarde ici à décrire la psychologie d’intéressants personnages, dont l’un a appris à jouer aux échecs alors qu’il était prisonnier des nazis et maintenu en isolement complet. Lors de la partie d'échecs finale entre ce personnage à l’équilibre psychique incertain et un champion mondial antipathique au possible, la tension est presque insoutenable!
Mentionnons qu'il est sans doute préférable de connaître les rudiments du jeu pour apprécier toutes les subtilités de ce récit d'obsession et de folie.
Vraiment, une excellente lecture!
Le Joueur d'échecs de Stefan Zweig, traduit de l'allemand, 2013 pour cette traduction de Jean Torrent, 149 p. Titre de la version originale: Schachnovelle (1942)
Je n'ai lu qu'un Zweig et son style m'a bien séduit. Depuis quelques temps, je suis tenté par ses biographies qui sont souvent couvertes d'éloges. Et ce que tu dis sur ce classique me tente aussi.
RépondreEffacerJette-toi sans hésiter sur son Marie-Antoinette, c'est une merveille!
EffacerJe note 😊
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